CHRONIQUES DE CONCERTS

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BRING ME THE HORIZON - Paris
Avec : BRING ME THE HORIZON, THE RED SHORE, DEEZ NUTS, IGNOMINIOUS INCARCERATION
Date du concert : 02-10-2008  
Lieu : Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 06 octobre 2008 - Chroniqueur : Pump-Kins - Photographe : Pumpkins  


Grosse affiche, pleine de tatouages, d'écarteurs mais surtout de mèches, ce soir-là au Trabendo : Ignominious Incarceration, Deez Nuts, The Red Shore et Bring Me The Horizon; ou, plus communément, quand le Death Métal rencontre le Hardcore. La question restant en suspens est "Mais qui est Charles ?" et c'est d'ailleurs sous la pluie battante, et les cris incessants de la communauté "émo" de Paris que je tente de la résoudre. Après plus d'une heure d'attente, les portes de la salle s'ouvrent et voient en elle se déverser un flot d'ados surexcités...

C'est à Ignominious Incarceration qu'on inflige la dure tâche d'ouvrir le show, et je peux d'ores et déjà dire que c'est la meilleure surprise de la soirée : malgré un son pas très net, leur death métal mélodique est d'une intensité étonnante. Riffs bourrins et soli agréables à l'oreille s'enchaînent, tout en étant assortie à l'intensité du chant du frontman pourtant mis en arrière plan. C'est d'ailleurs grâce à ce dernier qu'il y a une vraie communion entre le groupe et son public. La fosse s'agite, s'excite et mosh pit. C'est le début d'une soirée mouvementée dans la fosse. Mis à part ça, la set list suis une même continuité, une suite de morceau qui vous pousse à bouger, surtout celui présenté comme étant "a Fucking Headbang Song" qui provoqua une marrée de trémoussement capillaire. Le set est très court mais calibré, et c'est avec regret qu'on les voit disparaître de la scène.
8/10

Puis vint le tour de Deez Nuts, un groupe australien mêlant Hardcore et Rap. Toujours une intensité communicative mais cela reste du Neo-Rap-Metalcore lambda. Le son continue d'être plutôt médiocre. D'habitude la salle pèche exclusivement en ce qui concerne l'acoustique vocale, mais ce coup-ci ce sont les guitares qui sont totalement dévalorisées : leur volume est trop fort engendrant donc un salmigondis sonore inintelligible. Malgré le fait qu'ils soient 4 sur scène, et qu'ils fassent l'effort de l'arpenter de long en large, elle nous paraît vide ou du moins, l'espace est mal utilisé. Les morceaux s'enchaînent et se ressemblent, sans distinction apparente, et c'est d'ailleurs un des problèmes principaux de chaque groupes de la soirée : répétitifs et prévisibles. Mais cela demeure tout de même énergique et bon enfant, l'ambiance étant au rendez-vous. Leur set list est concise, mais "tant mieux" puisqu'on a hâte de voir Bring Me The Horizon arriver.
3/10

Dernière ligne droite avant la tête d'affiche : The Red Shore. Ce groupe de Death Métal australien va décoller plus d'une boule Quies. Leur musique au départ (j'entends : sur album) est des plus puissantes : une voix limite grind, des riffs lourds et rapides, un rythme vif. Cependant et malheureusement, l'ensemble de leur set fut un vrai massacre auditif : la médiocrité acoustique qui nous avait gêné pour les premières parties s'amplifia et gâcha complètement leur show. Les vocaux quasi-grind n'étaient réduits qu'à un véritable râle de grand-père et on voyait les doigts des guitaristes hyperactifs aller et venir sur les manches (!) mais aucune note précise et saisissable n'en sortait. C'est plutôt dommage car ils ne manquent pas d'énergie et c'est le moins que l'on puisse dire.
4/10

Après un entracte sous le signe de l'émotion où nombre d'émos s'évanouirent rien qu'à l'idée de voir arriver Oliver Sykes (et je ne blague point !), c'est sur la bande son de Requiem for a Dream que le combo british débarque sur scène. Dès la dernière note de cette introduction, le set démarre en trombe : ils s'adresseront rarement à leur auditoire, et c'est ce qui entretiendra l'agitation qui règne dans le pit. Tout s'enchaîne dans une continuité rectiligne, puisque de toute manière Bring Me The Horizon ne se démarque pas par la variété de son répertoire. Certes tout est carré, bien exécuté, très technique, les riffs sont remarquables, la voix est juste, la batterie bien en place, le son est nettement meilleur ... Cependant, il manque quelque chose. Serait-ce un manque de spontanéité ? De naturel ? Ou peut-être bien d'émotion transmise ? Je ne saurais le dire. Néanmoins, l'ambiance est toujours parmi nous. Que ce soit sur scène ou dans la fosse, on élimine les calories. Le frontman ne tient pas en place, il parcourt la scène de droite à gauche sans s'arrêter, se jette par terre, saute, et que sais-je encore... (d'où l'impossibilité de prendre des photos convenables). Et comme pour m'exaspérer encore plus, des jeunes filles montent sur scène, courent après le leader dans l'espoir de le toucher, voir même de l'embrasser = honneur ultime. Quant à leur set list, on retrouvera des morceaux issus de leur album Count Your Blessings avec des titres comme "A Lot Like Las Vegas" et de leur dernier album en date "Suicide Season" avec des morceaux tels que "Diamonds Aren't Forever". Le chanteur de Deez Nuts viendra d'ailleurs faire une apparition sur un des titres du groupe.
6/10

Un concert globalement décevant de par le fait qu'il faisait parfois penser à un live de nos jeunes compagnons allemands (vous savez, ceux qui font la une de Star Club Mag ?!) dont on ne compte plus les cas d'évanouissements durant les show desdits; frustrant du fait d'une organisation plutôt douteuse et énervant à cause d'un public qui oscille entre ridicule et burlesque. C'en est d'autant plus triste que tout cela advient pendant les passages de groupes ayant un vrai potentiel. Cependant, les bonnes surprises sont venues de là où on ne les attendaient pas.




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