FESTIVAL 666 (2024) - JOUR 2 Avec : Jinjer, Born Of Osiris, Zeal And Ardor, Benighted, Koritni, Akiavel, ... |
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Date du concert : 10-08-2024 | |
Lieu : Festival 666 - Cercoux [ 17 ] | |
Affluence : 2000 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 2024-09-24 , réalisée par Alex.V - Photographe : Alexandre Vivies | |
Alors que le soleil se lève sur cette deuxième journée de Festival 666 pour nous gratifier d’une météo toujours au beau fixe, les festivaliers se remettent doucement du premier jour de festivités. Si les occupations matinales de chacun diffèrent, entre détente au camping et balades dans le joli bourg de Cercoux, une chose demeure certaine : tous attendent avec impatience que les décibels recommencent à s’envoler sur les deux scènes du site !
BLACK’N RED Venus d’Angoulême, c’est aux musiciens de BLACK’N RED que revient le plaisir d’ouvrir ce deuxième jour de festival. Le groupe propose un hard rock survolté aux forts accents de blues, de quoi mettre en jambes sans détour son public et démarrer la journée sous les meilleurs auspices ! L’énergie électrisante des quatre musiciens est communicative et les festivaliers présents, malgré un soleil de plomb, se régalent de la performance pêchue et déjantée délivrée par le combo. THEOREM Changement d’ambiance mais sans perdre une once d’engouement avec THEOREM et son death metal mélodique et résolument moderne ! La formation bordelaise est remontée à bloc et conquiert le festival sur lequel il fait pleuvoir un torrent de riffs effrénés, blast-beats et autres vocalises gutturales. C’est rapide et technique, mais aussi diablement mélodique avec des guitares à couper le souffle. Sublime ! AKIAVEL Une de mes plus grosses attentes du festival ! AKIAVEL existe depuis 2018 et compte déjà une trilogie d’albums en plus d’un EP éponyme. Combinant habilement les différentes influences de ses membres, le groupe originaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur offre un mélange de death, de heavy, de hardcore et de thrash… et que c’est efficace ! Les festivaliers s’en donnent à cœur joie dans la fosse et la prestation scénique, que le charisme et le jeu d’interactions de la chanteuse Auré avec ses musiciens vient allègrement renforcer, est tout simplement grandiose. AKIAVEL sont des bêtes de scène et pour ma première du groupe en live, assurément mon plus gros coup de cœur du week-end ! KORITNI Place aux hardos de KORITNI qui prennent d’emblée le festival d’assaut avec leurs riffs imparables ! Entre AC/DC et Rose Tattoo, le plus français des groupes australiens et son emblématique leader Lex Koritni font souffler un vent de fraicheur et de plaisir sur Cercoux. Les musiciens sont en grande forme et, comme à leur habitude, n’économisent pas leur énergie pour le plus grand bonheur des festivaliers. Direct et efficace, un show comme on les aime ! BENIGHTED Très attendus par de nombreux fans, c’est sous une salve de hurlements que les Stéphanois de BENIGHTED font leur entrée sur scène ! Venus défendre leur excellent dernier album « Ekbom », Julien Truchan et sa bande ne sont pas là pour rigoler et semblent aussi bouillants, malgré une concentration à toute épreuve, que le public qui lui fait face. La performance s’annonce mémorable et le festival s’enflamme dès les premiers blast-beats de « Scars » ! Dès lors et pour l’heure qui suivra, c’est en un véritable champ de bataille que se transforme le parterre du site, entre circle-pits et slams incessants. C’est une pure décharge d’énergie, presque bestiale tant le public est transcendé, qui émane aussi bien du groupe que des festivaliers. Sans la moindre contestation possible : la « bagarre » du week-end ! ZEAL AND ARDOR Avec un petit retard d’une dizaine de minutes, largement compensé par le show donné par les agents de sécurité du festival qui ont pour l’occasion fait tomber le haut sous les acclamations d’un public en délire s’écriant « La sécu ! La sécu ! », c’est après un superbe clapping que les musiciens de ZEAL AND ARDOR entrent finalement en scène. Le combo suisse-américain mené par Manuel Gagneux, dont la réputation ne cesse de croître depuis sa formation en 2013, semble très attendu par de nombreux festivaliers à en juger par la ferveur de ceux-ci. La musique du groupe se démarque par son caractère très avant-gardiste et original, mélangeant principalement le spiritual afro-américain et le black metal. Le résultat est maintenant bien connu et apprécié, et la prestation dantesque délivrée par le groupe ne manque pas de saisir et d’emporter le public dans son univers, dans lequel les esclaves noir américains du XIXème siècle auraient choisi Satan au lieu de Jésus. Magnifique performance ! BORN OF OSIRIS Avant-dernier concert de cette deuxième journée et pas des moindres ! Les Américains de BORN OF OSIRIS et leur metalcore progressif sont eux aussi très attendus et le public ne sera pas déçu. Le show est rodé et la formation assure une prestation au carré qui, au rythme de ses riffs irrésistibles, met sans difficulté les festivaliers (et leurs nuques) au pli. Terriblement efficace ! JINJER La tête d’affiche d’une journée déjà extrêmement bien remplie et un nom qui a probablement fait se déplacer beaucoup de fans à en juger par les nombreux t-shirts arborés dans la fosse : JINJER s’apprête à investir la « Bad Motherfucker Stage » ! Le combo ukrainien, dont la popularité a explosé ces dernières années, fait face à un public déjà conquis et beaucoup n’ont d’yeux que pour son emblématique chanteuse toute de rouge vêtue. Il faut dire que cette dernière est démesurément impressionnante tant elle alterne avec aisance voix claire angélique et hurlements ravageurs. Les trois autres musiciens ne sont toutefois pas en reste : le niveau technique est extrêmement élevé et la performance gérée d’une main de maître. Mention spéciale au nouveau titre « Someone’s Daughter », tout juste sorti et sans aucun doute déjà incontournable ! |
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