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BULLET FOR MY VALENTINE Avec : Bullet For My Valentine, Trivium, Orbit Culture |
| Date du concert : 07-02-2025 | |
| Lieu : Zénith - Paris [ 75 ] | |
| Affluence : | |
Contact organisateur :
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Chronique : 2025-02-20 , réalisée par
inglewood - Photographe : Mégapix'elle |
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Ce 07 février 2025, le Zénith de Paris accueillait Trivium et Bullet For My Valentine dans le cadre de leur tournée commune célébrant les 20 ans de leurs albums respectifs, Ascendancy et The Poison.
Il est encore tôt pour un vendredi, 19h15, lorsque les Suédois d’Orbit Culture montent sur scène pour remplir la difficile tâche d’ouvrir pour une telle soirée. Et pourtant, la salle est déjà au ¾ remplie et pleine d’énergie. Le groupe fait carton plein et est acclamé avec ferveur par des spectateurs qui reprennent en cœur les paroles de leurs morceaux. Avec sa setlist de 5 titres (Descent, North Star of Nija, While We Serve, From the Inside et Vultures of North) et sa capacité à échanger avec aisance avec le public, Orbit Culture nous a proposé une belle entrée en matière. La soirée bascule ensuite en mode nostalgie avec l’arrivée de Trivium. La salle tout entière rajeunit de 20 ans dès les premières notes d’Ascendancy et il ne fait aucun doute que les souvenirs qu’elles éveillent galvanisent la foule. L’album est déroulé de main de maître par le groupe sur des décors qui n’en finissent pas de changer. La scénographie est plaisante et dynamique : entre dragons aux yeux lumineux, projections sur le backdrop et mascotte gonflable géante d’Ibaraki qui headbang, les membres de Trivium assurent le spectacle. Matt Heafy, chanteur du groupe, verse cependant légèrement dans l’excès avec des tirages de langue récurrents et des discours, que j’ai personnellement trouvé peu heureux, mettant les publics des différents pays en compétition pour pousser les fans à donner toujours plus. (Bon après, ça marche sur certains, peut-être aurait-il tort de s’en priver ?) Le set se termine sur un rappel composé d’un unique titre, le seul morceau du concert à ne pas faire partie du second album du groupe mais du cinquième : In Waves. Après un important changement de plateau, l’heure est venue pour Bullet For My Valentine d’investir la scène. Sur le fond sonore de la piste d’introduction de The Poison, ce sont d’abord les écrans en forme de crâne, à l’effigie de celui qui figure sur l’artwork du dernier album éponyme du groupe, qui s’allument et diffusent des images qui nous font remonter le temps. (Votre attention, s’il vous plaît, l’adulte qui essaie d’être responsable dans ce qu’elle écrit a totalement disparue à partir de ce moment bien précis de la soirée, et je ne suis pas sûre que l’ado de 13 ans qui a pris sa place soit en capacité d’être critique.) Si dans Trivium le line-up est resté le même depuis 20 ans (à l’exception du batteur qui a connu moult changements avant que le groupe ne trouve son équilibre avec Alex Hernandez-Bent), cela n’a pas été le cas pour Bullet For My Valentine. Depuis la sortie de The Poison, la moitié du line-up a changé : ainsi, nous n’avons retrouvé ni Jay, ni Moose, respectivement parti en 2015 et 2016. Pour autant, cela n’entache en rien la performance du duo d’origine, Matt et Padge, qui a trouvé de solides musiciens pour les épauler en la personne de Jamie Mathias à la basse et de Jason Bowld à la batterie. Le lightshow et les projections des écrans sont élaborés et immersifs et servent à merveille le set. Bien que je les aie trouvés magnifiques pendant le concert, je ne peux m’empêcher en voyant les photos et vidéos des shows anglais d’avoir un regret et de me dire qu’on n’a pas eu le droit à l’intégralité du spectacle : avancée de scène dans le public, feu de bengale et autres pyrotechnies… Difficile de leur en tenir rigueur cependant, il est de notoriété commune qu’il est plus facile de tourner avec ce genre d’équipements dans son propre pays que sur un autre continent. Le temps file à une vitesse folle au rythme des pistes de l’album The Poison mais le concert a aussi ses petits moments suspendus hors du temps : le set est ponctué par les interventions de Matt Tuck, chanteur historique du groupe, que l’on sent ému et sincère lorsqu’il nous remercie d’être là et souligne que tout cela ne serait pas possible sans nous, ou encore quand il nous dit qu’il nous aime. (Nous aussi, on vous aime, mais ça, c’est évident puisque nous sommes là, non ?) Tout au long de la soirée, les fans auront renvoyé aux groupes l’énergie qu’ils ont déployés et auront repris en cœur toutes ces paroles qu’ils connaissent si bien. Les deux morceaux de rappel de Bullet For My Valentine, l’excellent Knives et le classique Waking the Demon (mon préféré) n’auront pas fait exception et terminent la soirée en beauté. Mes remerciements à AEG pour l’accréditation, à mes camarades photographes de la soirée pour cette bonne humeur incroyable et également à la super équipe de sécu du Zénith pour l’accueil. Vous êtes géniaux. |
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