CHRONIQUES DE CONCERTS

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DEADLYSINS - Lyon
Avec : DEADLYSINS, GIKTOR VELU, Aesirs, INFERI GLORIA
Date du concert : 18-10-2008  
Lieu : Presley Forever - [ 69 ]  
Affluence : 100  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 19 octobre 2008 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


En ce Samedi 18 Octobre, deux publics se croisent dans la cour du "complexe" Lyon's Hall, dans la salle Lyon's Hall de droite c'est du punk, et à gauche au bout du bâtiment au Presley Forever, c'est du metal. Pour Pavillon666 ce sera le choix de la soirée métal. Quatre groupes axés plutôt extrême vont se succéder, le concert étant organisé par tous les musiciens en une sorte d' autogestion.

Lorsque vers 20 heures trente le premier combo branche ses grattes, il n'y a pas encore foule et l'éternelle question de l'affluence aléatoire se pose. Mais nous allons assez vite retrouver la "banane" avec une arrivée en masse un bon moment plus tard. Pour l'instant revenons à ce début des hostilités avec les black-métalleux de Loriol (Drôme) INFERI GLORIA. La horde de black sauvage et paîen se défend bien ce soir. C'est cru, mais travaillé avec des guitares aux tricotages malsains. Le batteur maltraite ses fûts de belle façon, c'est l'enfer. Le côté technique de Crystalium et une certaine puissance à la Immortal sont ressentis. Les vocaux , en majorité black prennent une tournure plus death sur les derniers titres offerts en fin de leur set. Le public est assez calme pour l'instant et écoute religieusement (sic), mais semble tout de même apprécier. Nous ne pouvons qu'espèrer une suite à leur aventure musicale.

La Presley Forever est maintenant "blindée" pour accueillir AESIRS de Lyon qui nous propose ses compos situées quelque part entre du death rentre-dedans, et un black ambiancé aux limites du doom-dark. L'assistance est un peu dans l'expectative car des envolées qui déchirent sont suivies de passages plus calmes où le chanteur/guitariste se concentre sur sa guitare en de longues parties instrumentales. Nous sentons un fort potentiel créatif derrière tout ça, mais pour l'instant c'est encore un peu inégal et légèrement approximatif. Nous dirons que la formation manque encore un peu d'expérience scénique et qu'avec un peu plus de "bouteille", ils arriveront à plus nous captiver en concert.

Avec la formation suivante nous allons pouvoir apprécier les "limites" de cette nouvelle salle Presley Forever", car GIKTOR VELU ne va pas faire dans la dentelle et les bourrinages et vols planés dans les 2 mètres séparant les pieds de micros et les gradins vont être limite casse-cou et casse matériel.
Mais revenons en à nos death-métalleux Bourgignons qui envoient la purée maintenant. Le groupe est motivé, ça se sent et va nous balancer dans les dents les compos de son album "Le Messager de Guerre", et effectivement devant les velus de Dijon, c'est la lutte d'une partie du public qui fleure bon la sueur et l'énergie dans une salle remplie jusqu'à la gueule et surchauffée.
Malgré des ennuis de son, notamment au niveau de la belle basse 5 cordes "fretless" qui n'émet qu'un fort grésillement, le combo va nous ratatiner les neurones avec son death-thrash plombé et ravageur. C'est en somme la technique du rouleau compresseur qui nous arrive dessus.
Quelques passages plus sombres et alambiqués, viennent pimenter les morceaux et le mélange est bien réussi et détonant. Après ce gig d'enfer, les assistants de cette soirée vont vite aller se désaltérer avant l'assaut final qui se met en place.

Alors, ceux qui connaissent DEADLYSINS se frottent les mains d'avance, et ceux qui vont découvrir sont impatients. Dès le premier titre "My Epitaph", tout part en "live", ça vole de de partout, je ne vais pas vous faire un dessin. Garez vous sur les côtés car le thrash old-chool des lyonnais, dopé à l'energie communicative de son frontman, ne va laisser aucun survivant ce soir.
"Dawn Of The Living Dead" enfonce le clou dans les cervelles et les cervicales en ébullition. Les duels-duos de guitare nous ratissent les oreilles et du côté de la rythmique, le kit de batterie va être détruit si ça continue, quelle force de frappe !
Leur thrash fait mouche à chaque fois et c'est très jouissif, personne ne reste insensible au déferlement des compositions. "Brainstorm" ne va calmer les esprits et encore moins "Cannibal Holocaust" réclamé par un bon nombre de participants. Matt, le thrasheur fou vient faire face à ses acolytes en s'installant sur les gradins au milieu des agités de sa trempe et ça décoiffe un max. Le fameux "DEPC" vient clôturer ce set d'anthologie, le mot n'est pas trop fort, car ce soir DEADLYSINS nous a offert l'une de ses meilleures prestations.

Excellente soirée au final avec tous les ingrédients nécessaires à la réussite, public en nombre et actif, ambiance survoltée, et groupes se donnant au maximum. Ca fait vraiment plaisir d'assister à une soirée Lyonnaise de cette trempe !


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