CHRONIQUES CONCERTS

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BELZEBONG
Avec : Belzebong, Birds Of Nazca
  Date du concert : 04-12-2025
  Lieu : Le Ferrailleur - Nantes [ 44 ]
  Affluence :
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 2025-12-10 , réalisée par SpadeMayhem - Photographe :
   
Le 4 décembre dernier, je me suis rendue à Nantes pour assister au concert de Birds of Nazca et Belzebong. C’était une soirée que j’attendais avec impatience puisqu’elle s’inscrit dans la continuité de mes pérégrinations au pays du stoner. En effet, ces derniers mois, j’ai énormément travaillé sur ce genre musical pour Pavillon car je suis toujours curieuse d’explorer les nombreux sous-genres qui constituent le metal.

Dans ce cadre, j’avais donc écrit une chronique de l’album ‘Pangaea’ de Birds Of Nazca et j’y exprimais déjà l’envie d’assister à un rituel live du groupe. Souhait exaucé jeudi dernier au Ferrailleur, puisque le duo nantais était le premier à apparaître sur scène. Bien qu’il n’y ait que deux instruments (batterie et guitare) et aucune scénographie, la musique seule est parvenue à nous faire voyager, avec des passages mélodiques hallucinatoires et une guitare qui se distord à l’infini, comme répercutée sur le mont Gang Rinpoché que je visualisais dans ma tête. Birds of Nazca m’a totalement conquise en live et a cristallisé mon ressenti sur leur musique, qui, à mon humble avis, est un formidable écho à la beauté brute et sauvage de la nature.

Avant même de les voir sur scène, j’avais déjà pris une bonne bouffée du bong metal exhalé par Belzebong. En effet, je m'étais déjà procuré le vinyle “Light The Darkness”, curieuse des titres évocateurs proposés par le groupe. “Pot Fiend”, “Doperganger”, “Bong Thrower” : c’est un autre genre de nature qui est narrée ici, de celles qu’on peut rouler et fumer en enfer. Lorsque le quatuor polonais est apparu devant nous, c’était déjà le début de la transe dans le public. Nous voilà pris dans un autre trip, mais cette fois, dans le temps, puisque les ambiances nous propulsèrent instantanément dans les 70’s, que ce soit à travers les tenues des artistes, les projections psychédéliques à l’écran et bien sûr, la musique. La batterie est lancinante, les guitares lourdes comme du plomb : c’est certain, nous voici aux confins du doom et du stoner.

La soirée s’est clôturée ainsi, sur cette capsule vaporeuse. Il est assez rare de voir un concert metal totalement instrumental et pour ma part, j’ai vraiment apprécié la musique jouée jeudi dernier au Ferrailleur. Même si, avec le recul, j’ai préféré les nappes sonores de Birds of Nazca, qui m’ont plus fait planer que les riffs “enherbés”’ de Belzebong. Est-ce que je continuerai les live report et les chroniques de stoner l’année prochaine ? Oui.
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