CHRONIQUES DE CONCERTS

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SYNTHETIC REFLEXIONS TOUR - Lille
Avec : As Light Dies, Disgust, Hypnosis
Date du concert : 06-11-2008  
Lieu : La Chimère - [ 59 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 novembre 2008 - Chroniqueur : Martin - Photographe : Martin  


Début de soirée, la Chimère est à la limite du désert. Est-ce un manque de communication ou est-il difficile de faire sortir les metalleux lillois en semaine? On n'en sait rien, mais le peu de gens est pesant et cela se reflète un peu sur les têtes des Espagnols d'AS LIGHT DIES qui s'apprêtent à entamer leur concert. Il est vrai que le groupe est peu connu et l'on imagine déjà la salle se remplir pour HYPNOSIS.

Et pourtant le groupe mérite à être connu! Etrange... c'est bien le premier mot qui vient à l'esprit. Des passages où l'on croit écouter du doom, une voix fortement influencée black/death métal et ceci avec une batterie rock et un violoniste jouant des parties folk! Vous rajoutez à ça des riffs de guitares mélodiques alliées à une voix clean (qu'il faut malheureusement tendre l'oreille pour l'entendre). Vous l'aurez compris, le groupe de Madrid tape dans l'expérimental et ça cogne! L'efficacité est au rendez-vous, et elle l'est également au point du jeu de scène avec un violoniste frénétique qui à un moment le violoniste prend le pied de micro et nous balance du growl. Les lignes sont extrêmement bonnes mais un peu écrasées par le volume de la batterie. AS LIGHT DIES balance du gros mais le public ne bouge pas. Cependant, lorsque le chanteur nous annonce « this is the last song », les regrets se font entendre. Un public mou, mais tout de même convaincu...

Le temps des changements et des bières sert de transition à ce qu'enfin un peu plus de monde pénètre dans l'antre de la Chimère.

Finie la touche de poésie qu'apportait le violon car voilà que débarquent, au sens quasi militaire du terme, les lillois de DISGUST, crâne rasée, tatouages, et treillis. Une voix rugissante envahit la salle, c'est «gruesome rejoicing » qui commence. D'entrée, les deux guitaristes quittent les planches pour s'installer dans la fosse et faire trembler la salle avec du brutal death alors que le chanteur reste à sa place en plein cœur de la scène à hurler du growl jusqu'à la fin. Mélange grind/brutal death efficace pour les quelques personnes dans la salle.

Là, on attend vraiment à ce qu'il y ait plus de monde. Mais on est déçu. La salle peine à se remplir. Il faut attendre que commence HYPNOSIS pour qu'enfin on ait un minimum syndical.

Les « hybrides » death-metalleux d'HYPNOSIS arrivent. « Dead is the sun » entame les hostilités avec une énergie époustouflante! Mort c'est la sensation qu'a la guitariste du public l'interpelle : « vous ne trouvez pas que vous êtes un peu trop loin de la scène? ». L'appel est reçu, le public s'avance et se met à danser sur la musique sincère et originale du groupe bayonnais. Le chanteur est une pile électrique qui n'a de cesse de passer d'un bout à l'autre de la fosse avec une voix gutturale maîtrisée. Un peu de douceur avec la voix de la guitariste se fond dans le tout, mais celle-ci n'est toujours pas satisfaite du public et n'a de cesse de lui réclamer plus d'énergie (et elle n'a pas tort). La deuxième moitié du concert verra un public beaucoup plus énergique. HYPNOSIS aura principalement oscillé entre les morceaux de leurs deux derniers albums, leur death metal original et puissant!

Un bon concert qui n'aura eu que pour bémol un cruel manque d'affluence (pas facile de motiver les jeunes un jeudi soir... mais que font les étudiants?!). Un grand merci aux organisateurs qui se bougent pour que ces concerts puissent s'organiser.





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