CHRONIQUES DE CONCERTS

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EAST WEST FEST FRANCE 2008 - Lille
Avec : Dadabovic, Legion, Superbutt, Black Bomb A
Date du concert : 07-11-2008  
Lieu : MJC Saint André - [ 59 ]  
Affluence : 150  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 13 novembre 2008 - Chroniqueur : Martin - Photographe : Martin  


Deux belles têtes d'affiche se partagent la scène pour ce soir à la MJC St André entre les Hongrois de Superbutt et les vétérans du metal hardcore français Black Bomb A. Il est n'est donc pas étonnant d'y voir débarquer des metalleux d'un peu tout le nord mais également de Belgique.

Ce sont les vainqueurs du tremplin du East West Fest DADABOVIC qui débutent donc la soirée vers 19h45. DADABOVIC c'est un peu un hôpital psychiatrique sans surveillants ni neuroleptiques où l'on enferme du personnel médical déjanté et drogué au hardcore. Vous leur donnez des guitares avec un gros son bien lourd et une batterie qui envahit littéralement la salle, vous imaginez la scène? Avec seulement deux années d'existence, le groupe met le public littéralement en feu. Il faut dire que toute la sauce y est, les balances sont parfaites, les rythmes hyper efficaces et le chanteur à qui on a oublié de fermer la camisole nous livre un show impressionnant, il nous ferait presque peur si les textes n'étaient pas autant teintés d'humour. Les pogos s'enchaînent au rythme de la double pédale. Vers la fin du concert, on continue de voir des images d'hôpital psychiatrique projetées, le sample de « je ne suis pas fou » nous rassure, on n'a pas halluciné. La prestation théâtrale de DADABOVIC est incroyable d'efficacité et de sincérité. À absolument découvrir en concert!

Voilà qu'arrivent les Roumains de LEGION. C'est l'explosion d'entrée, on ferme les yeux, la guitare nous fait penser à du Pantera, mais l'agressivité de la voix à Sepultura. Leur énergie débordante, pas une seconde de répit, enflamme le public qui est à l'image de leur musique. On regrette peut-être un chanteur qui reste un peu trop sur place. Ces riffs bien lourds et cette voix criée nous interrogent, écoute-t-on du hardcore ou du power? Mais on ne peut s'empêcher de se laisser embarquer dedans. En s'écartant un peu de la scène, en regardant le public et constatant la musique envahissant totalement la salle, on comprend le nom du groupe.

Ils laissent la place à SUPERBUTT qui a augmenté d'un sérieux cran dans la violence depuis « the unbeatable eleven ». Pas grave, c'est aussi bon! Car leurs anciens morceaux ils les reprennent à la sauce 2008 et cela pète comme « Fischmachine » ou encore « Balloonhead ». La voix clean a disparu et le ton a baissé et c'est puissant! Le public suit d'ailleurs cette puissance! Ce qui nous intrigue c'est une basse un peu timide par rapport à ce qu'on aurait pu attendre de celui qui la maîtrise tant. Tant pis, le show est efficace, les spectateurs le ressentent et sont à fond! Il se termine par « Eat my Brains » répété d'une manière brutale et repris en coeur par le public.

Les tant attendus de la soirée BLACK BOMB A (salle comble) n'attendent pas une seconde pour attaquer et conquérir la foule avec « lady lazy ». Toujours la même efficacité du partage vocale entre Djag et Poun, survoltés et si proches du public que parfois on se demande à quoi leur sert une si grande scène! C'est bien une bombe qui pénètre dans la salle, amateurs de surdité, de sueurs et de slams bienvenus! Djag en veut plus « est-ce qu'il y a des énervés ce soir? », et oui il y a des énervés... et des fans à qui il passera le micro pour qu'ils reprennent en choeur « obey » sur le titre « shot », concluant « oui il y a des énervés ce soir! ». Ils n'arrêteront plus de stimuler le public. Le son est parfait, et on note particulièrement le son d'une basse qui vous prend direct aux tripes. Le setlist reprend plus ou moins toute la discographie avec notamment look at the pain, fatherfuckers, police stop that way, born to die et everlast. BLACK BOMB A voulait « foutre le feu », c'est réussi et on ressort de cette prestation comblé!

Un très bon concert pour cette première soirée du East West Fest! Un public et des groupes déchaînés et un son irréprochable. Bravo et merci aux organisateurs!


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