CHRONIQUES DE CONCERTS

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SOILWORK - Paris
Avec : SOILWORK + ONE WAY MIRROR + ANANTA
Date du concert : 22-11-2008  
Lieu : Le Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : 300  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 30 novembre 2008 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr  


Alors qu’à quelques pas d’ici se tient le concert de SLIPKNOT dans une grande salle parisienne, une troupe d’irréductibles gaulois se tient fièrement devant le Trabendo. Ce soir, le club parisien accueille les nordiques de SOILWORK pour sa deuxième date parisienne de 2008, accompagné de deux groupes français en ouverture.

Le premier s’appelle ANANTA. Ce groupe montpelliérain, visiblement assez jeune, semble déjà maîtriser pas mal la recette de son Hardcore/métal. Sur certains aspects, sa musique pourrait évoquer TEXTURES, on y retrouve à peu prêt les mêmes éléments, à la différence que leur musique est moins barrée. Néanmoins, de nombreux plans sont efficaces ; dommage que la fosse bouge peu. Scéniquement, la présence est indéniable. On apprécie beaucoup le petit duo totalement excité du guitariste et du bassiste, situés côté cour de la scène. En revanche, les adresses publiques sont un peu plates et le chanteur dégage alors une certaine timidité. En d’autres termes, en trois adresses public il demanda à trois reprises si la salle allait bien. On retient néanmoins un groupe dont le potentiel est certain, mais dont l’expérience semble encore manquer. Quoi de mieux qu’une tournée européenne avec SOILWORK pour pouvoir s’améliorer ?

Après un court changement de plateau, c’est à un groupe français très attendu de monter sur scène. En effet, c’est un véritable petit buzz qui s’opère actuellement autour de ONE WAY MIRROR, groupe composé de musiciens de SCARVE, LYZANXIA et MNEMIC, bref que du beau monde et surtout Dirk Verbeuren, batteur de SOILWORK. Autant dire que sa soirée sera rude. Le groupe a peu de concerts à son actif, mais l’expérience est évidente tant le spectacle est maîtrisé. Guillaume Bideau est un frontman excellent, plein d’humour (bien gras tout de même) et a un très bon contact avec le public. Musicalement le Rock-métal du groupe est très bon et sonne un peu différemment que sur l’album. Sur scène, les parties électroniques semblent plus ou moins atténuées. Par exemple, sur les chansons « Deprived of connection » et « Destination device » au lieu de voix électroniques, le chant frôle le Rap. On serait presque tenté de penser à RAGE AGAINST THE MACHINE. Souhaitons au groupe de rencontrer plus de succès que le regretté SCARVE.

Vient ensuite SOILWORK, maître incontesté du Death-mélodique. Comme lors de leur dernier concert parisien, la performance des suédois est tout aussi belle. Le groupe est toujours aussi carré et on lui reprocherait même de manquer un peu de spontanéité tant tout semble être à sa place. Pourtant, une légère dose d’imprévu est au rendez-vous puisque les guitaristes de cette tournée sont Sylvain Coudret (quatrième membre de SCARVE sur six de la soirée) et Peter Wichers (guitariste de Métal et rock ayant souvent collaboré à droite et à gauche, ancien membre de SOILWORK). Autant dire que les deux messieurs sont tout deux de bons techniciens et ces derniers le font vite savoir, en incorporant des parties leads là où il n’y en a pas forcement sur l’album. Mis à part ça, pas de changement net avec leur précédent concert, l’accent étant mis sur les compos récentes. Le tout s’achève au bout d’une heure vingt et après rappel, au revoir messieurs dames. Nous aurons tout de même eu une chanson de « Steelbath suicide » et un peu du plus récent « Natural born chaos » pour rompre avec le prévisible. Un concert professionnel, peut-être un peu trop, mais un très bon divertissement quoiqu’il en soit.

En conclusion, le concert fut plutôt bon et la première partie de ONE WAY MIRROR fut une très bonne surprise. Par ailleurs, quel plaisir de voir que pour cette tournée Européenne deux groupes français sont à l’honneur sur l’affiche. La France va-t-elle enfin finir par décoller ?


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