CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


SATYRICON - Paris
Avec : SATYRICON + ZONARIA
Date du concert : 23-11-2008  
Lieu : La Locomotive - [ 75 ]  
Affluence : 500  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 01 décembre 2008 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr  


Seulement 5 jours après le passage d’ENSLAVED en notre capitale, nous accueillons en ce dimanche 23 Novembre une autre figure incontournable du Black-métal, à savoir SATYRICON. Egalement, devenu très controversé, notamment depuis la signature sur le major Roadrunner Records, le public allait-il être au rendez-vous ce soir ?

La réponse, est oui, puisque la fosse est déjà remplie pour ZONARIA. D’abord, ces derniers devaient ouvrir avec EVIL, puis ont été annulés, pour enfin finalement jouer ce soir. En revanche cela n’aura malheureusement pas été le cas de EVIL. Leur dernière date parisienne, qui était la première, remonte à il y a à peine un an, alors qu’ils avaient ouvert pour PAIN. Du point de vu des balances, le son est nettement meilleur que la dernière fois, avec un excellent son de batterie, nous permettant de savourer le jeu du très bon Emanuel Isaksson. On peut reprocher néanmoins aux samples/clavier d’être un peu trop en retrait, ce qui diminua la dimension mélodique de certaines chansons. Scéniquement, les jeunes musiciens sont toujours aussi professionnels. La lumière, le look, la façon de se tenir etc. tout cela fait d’eux une véritable machine de guerre, un peu à l’instar de leur dernier album « the Empire Cancer ». Les titres qui en sont extraits sont percutants, mais on est un peu surpris que le chanteur fasse des voix gutturales sur les vielles chansons, cela sonna d’une façon très bizarre sur le refrain de « Rendered in vain ». Un futur grand groupe, cela va sans dire, qui repasse en janvier sur Paris, à revoir donc, car très difficile de s’en lasser.

Après un relativement long changement de plateau, c’est au tour de SATYRICON, l’icône du Black-métal Norvégien de prendre possession de la scène. Les lights sont très travaillées et donnent au groupe une aura presque fantastique. Plusieurs éléments de décors viennent en rajouter, comme le pied de micro trident, ou encore ce look très propre imposant avec des chemises noires. Bref, nous ne sommes pas fondamentalement dans le Black-métal, d’un point de vue esthétique, mais il y a néanmoins une forte réminiscence qui se fait sentir. On apprécie des balances assez bonnes et un clavier qui se fait entendre à sa juste valeur. Ce soir Satyr semble très en forme, très communicatif et nous explique que cela est dû au fait que le premier concert que le groupe ait fait hors de la Norvège était en France. Beaucoup de nouvelles chansons sont proposées et celles dont l’impact sont le plus grand sont, « Die my Hand » et « Commando », toutes deux étant les chansons sonnant le plus Old-school du dernier album. Le groupe a du mal à quitter la scène tellement le public en redemande. Le show, néanmoins, se terminera avec un « Mother North » chanté unanimement en chœur par le public. La ferveur des parisiens pour SATYRICON a quelque chose d’ahurissant et ne s’accorde pas vraiment avec les nombreuses critiques qu’ont essuyé leur deux derniers enregistrements studio.

En conclusion, SATYRICON laisse un goût un peu équivalent à celui laissé par ENSLAVED quelques jours plus tôt. On sent les musiciens habités d’une passion, honnête et assez proche de leur public. Si le Black-métal est une question d’énergie dégagée, celui-ci et ses plus grands représentants ne sont vraiment pas morts.


no images were found





 


Aller en haut