CHRONIQUES DE CONCERTS

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AIRBOURNE - Paris
Avec : AIRBOURNE + BLACK SPIDERS
Date du concert : 01-12-2008  
Lieu : Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 07 décembre 2008 - Chroniqueur : Pump-Kins - Photographe : Pumpkins  


C'est par une glaciale soirée de 1er décembre que Airbourne choisi de faire salle comble au Trabendo. C'est seulement avec un seul et unique album (Runnin' Wild) que les Australiens ont su s'imposer dans le paysage musical du hard rock. Grâce à leurs influences musicales directement tirées du rock des années 70, très proches de AC-DC, ils ont su réunir pour cette date parisienne les plus vieux comme les plus jeunes. Mais surtout les plus vieux.

Black Spiders a pour rôle d'ouvrir pour Airbourne, groupe qui a la renommée d'être ultra-dynamique sur scène. Pourtant ce n'est pas ce qui semble motiver les Anglais qui auraient pu vouloir mettre les bouchées doubles pour être à la hauteur scénique de la tête d'affiche. Assortie à leur rock lourd et lent, leur prestation fut statique et désabusée. Le frontman affiche fièrement une sangle aux couleurs des Sudistes, ce qui peut laisser légèrement coi. Le bassiste paraît quelque peu perdu, le guitariste fait son possible pour ajouter un peu de puissance à son jeu scénique, le chanteur demeure calme et sérieux tandis que le batteur est notre seul divertissement : pendant que le leader change de guitare et l'accorde, il s'avance sur sa batterie, regarde fixement l'auditoire et commence à lécher ses cymbales. Si, si, je vous assure. On remarque tout de même la voix remarquable du chanteur qui la gère même dans les aigus au moment des "a cappella". On peut noter qu'ils ont jouer un de leur hit "St Peter", mais malgré ça les morceaux sont un peu répétitifs, quoiqu'ils aient un style bien personnel. L'ensemble est des plus simples, mais également des plus efficaces. C'est une bonne mise en bouche pour ce qui nous attend.

Pendant l'entracte où des classiques du genre passèrent inlassablement, tels que Wasted Years de Iron Maiden, l'auditoire en profite pour faire ses vocalises. C'est par le premier morceaux de leur premier album que Airbourne commence le set : "Stand Up For Rock n' Roll" retentit alors, et son intro accélérant toujours plus ne contribue qu'à énerver davantage la fosse. Le public est surexcité et les Australiens le leur rendent bien. On remarque de suite une grande complicité au sein du groupe, et surtout entre les frères O'Keeffe. Des titres tels que "Diamond In The Rough" ou encore " Girl In Black" défilent les uns après les autres, mais cependant, nous n'avons vraiment pas l'impression d'entendre leur album tel quel, ce que l'on aurait pu craindre à la vue de leur maigre discographie. Les guitares, basses et batterie exécutent leur rôle d'une manière tout à fait fameuse, on notera d'ailleurs un magnifique et long solo de Joel O'Keeffe, seul sur la scène. Toujours est-il qu'au niveau du chant, on remarque quelques disparités, sans doute par le fait que le chanteur aie pris des libertés sur le rythme, mais aussi parfois, des fausses notes (comme le début de "Stand Up For Rock'n'Roll" chanté un octave trop haut). Mais pourquoi pas, après tout. Nous ne sommes pas venu pour entendre la même chose que sur album. Comme d'après sa renommé, le groupe se déchaine sur scène, et on assiste là à un réel spectacle visuel : ils sautent, ils courent, ils heabanguent; nous verrons même le frontman se promener parmis les spectateurs du balcon, pour enfin revenir sur scène par la fosse. Pour être proche du public, ils le sont. Certains les avaient qualifier de "Rois du Sex & Beer & Rock'n'Roll"; cela prend tout son sens lorsqu'on a l'honneur de voir le leader trinquer avec un slameur, puis arroser le public d'une canette de bière qu'il vient d'éclater contre son crâne. Le set se termine alors sur "Too Much, Too Young, Too Fast", et c'est là qu'on se demande : Mais où est passé leur célèbre tube "Runnin' Wild" ?! C'est bien sûr ce qu'ils nous avaient réservés pour le rappel : Runnin' Wild suivit de Blackjack, entamé par un batteur seul sur scène qui commence à jouer tout en buvant sa bière. Très fort. Comme on aurait pu le prévoir, le rappel était fort en émotion et à l'apogée de leur dynamisme.

Ce concert n'est que la preuve que le Rock'n'Roll est loin d'être mort. Comme tout le monde a déjà du vous le dire : Airbourne est un groupe à voir, obligatoirement, sur scène, une fois dans sa vie.


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