CHRONIQUES DE CONCERTS

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TEN YEARS AFTER - Paris
Avec : TEN YEARS AFTER + JESUS VOLT
Date du concert : 07-12-2008  
Lieu : La Locomotive - [ 75 ]  
Affluence : 600  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 décembre 2008 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr  


En ce dimanche 7 décembre 2008, la Locomotive est véritablement pleine. En revanche le public n’est pas tout à fait le même que d’habitude puisqu’il s’agit d’un parterre aux cheveux grisonnant voire aux crânes clairement dégarnis. Aujourd’hui, ce public majoritairement de quinquagénaires est venu acclamer une figure sans précédent, déjà présente au Woodstock de 69, il s’agit évidement de TEN YEARS AFTER, qui n’a pas joué sur Paris depuis sont Split de 1975.

Pour ouvrir cette soirée un peu spéciale, ce sont les français de JESUS VOLT qui s’y collent. Ce quatuor propose un Rock’n’roll efficace, très typé blues et on ne peut plus revival. Les chansons sont dans l’ensemble bien conçues quoique assez classiques et l’originalité naît surtout d’un jeu de scène décalé, animé de quelques bon gimmicks. Par exemple, celui induit par le chanteur qui change sans cesse de micro, un des deux étant sans effet et l’autre avec une énorme réverbération, trafiquant totalement la voix et l’amenant presque dans une sphère électronique. On retient de très bonnes chansons comme « Jesus gonna be here », au refrain très puissant, aisément repris par les gens dans la fosse. Un groupe français très sympathique qui gagne à creuser encore un peu plus en originalité pour vraiment être au top de son art.

Une vingtaine de minute de changement de matériel et c’est à TEN YEARS AFTER (TYA pour les intimes) de monter sur scène. La première chanson est, apparemment extraite du nouvel album « Evolution » sorti une semaine plus tôt. Pas de doute, TEN YEARS AFTER n’a pas beaucoup changé musicalement tant ses nouvelles compositions sont dans une même veine que les « anciennes ». Il faut croire que l’arrivée d’un nouveau guitariste/chanteur, pour remplacer Alvin Lee, n’a pas ôté au groupe toute sa créativité. D’ailleurs, ce nouveau Joe Goosh parait presque meilleur technicien qu’ Alvin Lee, plus fort il semble être le meilleur musicien de la soirée. Même si les chansons et les soli de guitare sont bons, le côté technique empiète un peu sur le côté intuitif d’un vieux TEN YEARS AFTER : Joe Goosh est un avant tout un technicien. Les classiques du groupes sont exécutés magnifiquement et c’est un régal que d’écouter « Going home », « Ear me calling » ou encore le dantesque « Love like a man ». Ce qui marque le plus, c’est le point auquel, avec 65 ans dans les pattes, les musiciens restent habiles. Leo Lyons, tout sourire, reste un excellent bassiste et il en va de même du claviériste Chick Churchill. Le marteleur Ric Lee nous offrit même un solo, mais dans les traditions des années 70, c'est-à-dire qu’il ne passa pas moins de dix minutes à nous montrer l’étendue de son niveau. L’heure et demie passe vite et ce n’est pas les deux chansons jouées en rappel qui satisfont le public qui en redemande. Une belle date d’un grand groupe, qui semble peu affaibli par le changement de frontman.

Après un si bon concert, on a de quoi resté épaté par ces « papys » du Hard-rock bluesy. Une seule question se pose : à quand un passage de LED ZEPPLIN en France ?


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