CHRONIQUES DE CONCERTS

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EDGUY - Lyon
Avec : EDGUY, Andre Matos, H.E.A.T
Date du concert : 20-01-2009  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : 800  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 janvier 2009 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : S.Y.L  


Voyons voir, qu'y a t il de beau ce soir dans la section "évènement métal"...Edguy? chic, un peu de heavy métal, rien de tel pour faire la fête. Bonne initiative une nouvelle fois de la part de Base production d'avoir fait venir un des grands nom de la scène heavy, et même plus deux grands noms car André Matos figure également sur l'affiche.

Mais la bonne surprise de la soirée arrive du Nord scandinave en la présence du groupe ouvrant la soirée : H.E.A.T. Inconnus, les musiciens ne le resteront certainement pas longtemps tant leur prestation aura été convaincante. Tombés directement de l'avion sur la scène, la toute jeune formation suédoise se lance totalement décomplexée dans un show rappelant aux bons souvenirs de tous la période glam des années 80. En l'an 2000? et oui, et tout ce qui sort des amplis est tout ce qu'il y a de plus crédible. Et même plus, voilà du bon hard rock n roll qui envoie un maximum. Véhiculants une énergie très vite contagieuse, en affichant un réel plaisir à jouer (et les sauts à la Van Halen d'un guitariste bien dans le ton)  H.E.A.T parvient sans dommage à faire remuer le public. Bon son, gros show, et au final, une qualité en première partie de soirée que beaucoup n'avaient plus vu depuis longtemps. Suivez ce groupe sur les planches avec attention!

La suite est déjà plus connue, mais d'entrée de jeu bien acclamée. Pas de surprise, avec André Matos, tout le monde (le public s'étant une fois de plus déplacé en quantité pour un événement du style) sait déjà à peu près ce qu'il va se passer. Armé d'un nouveau batteur de seulement 17 ans, mais qui assure incroyablement, le groupe est surtout fier d'exposer en première ligne l'ancien leader d'Angra pour jouer du...Angra (les compositions d'Andre Matos restent tout de même bien imprégnées de cette sonorité typique et pour un peu, et le public lyonnais avait droit au « à vous Paris » sur le célèbre « Nothing To say »).  Les fans paraissent on ne peut plus ravis de ré entendre les grands standards du groupe brésiliens, mais si Andre Matos fait le spectacle, la qualité du show demeure en quelques points contestable, à commencer par un son parfois curieusement étouffé sur lesquels les vocaux peinent parfois à se distinguer. Progressivement, c'est surtout le martèlement de la caisse claire qui se distingue, mettant en évidence une sorte de phénomène de répétition. Tous les musiciens sont toutefois bien dans leur set mais tous les regards demeurent tournés vers le frontman qui poursuit dans sa lancée . Le heavy speed proposé sonne bien conventionnel, mais n'en demeure pas moins solide. Les brésiliens quittent donc les planches sous les vivas, les amateurs du Holy live auront été satisfaits.

Pour accueillir Edguy, un imposant décor, tiré du visuel de leur dernier album « Tinitus Sanctus » se met en place. La scène est vaste mais immédiatement occupée par des musiciens qui, pour leur dernière date de tournée en France, en veulent et le font savoir : tout le monde devra participer pour rendre cette date unique, et tous s'y mettent de bon cœur. Sur scène, ça bouge dans tous les sens, Edguy livre une prestation sans prise de tête, et pleine de bonne humeur. Les transitions de Tobias Sammet (impressionnant au chant) ne sont à manquer pour rien au monde, et le public se souviendra de son « this is a song for girls...and for gay people » en annonce du slow « Save me ». Les allemands font preuve d'un fort humour second degré et d'une belle tranche d'auto dérision, de quoi dérider les plus grincheux. Les spectateurs, peu remuants ce soir, demeurent cependant très réceptifs aux invectives des musiciens et entre deux titres, on chante, on crie, on rit, et une queue-leu-leu (version heavy metal du circle pit?) se déclenchera même en fin de soirée . Les titres tirés de Theatre of Salvation produisent leur petit effet, tout comme le bon vrai solo batterie (5 bonnes minutes) introduit au son du thème de « Pirate des caraïbes ». Un dernier jeu avec le public, une dernière mimique de guitaristes très relâchés et faciles dans leur set, et Edguy salue après deux heures de scène, le tout dans une atmosphère de bon délire, passées très rapidement.

Une idée sombre? Une mauvaise journée? Un petit concert d'Edguy, il n'y a pas mieux pour se remettre en forme. Tout le monde se souviendra certainement, avec le sourire, de cette excellente dernière date de tournée qui a tenue toute ses promesses, et même plus avec la découverte en bonus d'une nouvelle jeune formation.


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