CHRONIQUES DE CONCERTS

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ONCE UPON...A METAL NIGHT - Grenoble
Avec : THE SEVEN GATES, MALMONDE,HELLIXXIR, Sanctus Morbidum
Date du concert : 31-01-2009  
Lieu : Eve - [ 38 ]  
Affluence : 400  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 février 2009 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


La froideur hivernale est bien présente et mordante devant les portes de la salle Eve à Grenoble ce Samedi de fin Janvier. Mais les lieux vont vite se remplir dès l'ouverture des portes à 20 heures et la chaleur sera la bienvenue. Une affiche bien dosée en métal, une affiche qui tue en somme, va attirer un public très nombreux puisque les groupes vont jouer dans une salle quasiment complète. L'association Crises en thème a bien organisé l'événement et fait le bon choix des formations participantes semble-t-il !

C'est a SANCTUS MORBIDUM de Voiron (Isère) que revient l'honneur de lancer les hostilités pour cette nuit métallique. Le groupe envoie du lourd avec une démarche plutôt death, avec des envolées black. Un petit "fan club" devant la scène les soutien avec conviction. Quand au reste du public il est un peu dans l'expectative. Il y a de bonne idées, c'est costaud par moments, mais comme bien souvent pour des jeunes combos, le reste ne suit pas. En effet, si au niveau voix ça passe plutôt bien, les parties guitares sont un peu en "back-ground" et la batterie est un peu larguée par moments. Manque de cohésion donc, ce n'est pas assez carré, c'est évident. Alors avec un peu plus de travail et de prestations scéniques tout peut arriver, à suivre.

Nous allons passer au cran supérieur avec l'arrivée sur les planches de locaux de HELLIXXIR. Ça démarre fort, le thrash de nos amis Grenoblois est bien riffu, carré et agressif ce soir. Hellixxir a prit du "poil de la bête" depuis leur prestation en première partie d'Entombed, il y a environ deux mois. Donc leur thrash s'est en quelque sorte radicalisé sans pour autant négliger le côté mélodique qui leur est propre. Le chant est au top, les guitares sont au diapason des compos et une rythmique sans faille fait remuer enfin l'assistance. On nous offre de bons plans en instrumental avec des parties ambiances seventies, et un côté prog original est le bienvenu. Les six cordistes nous en ont fait une belle démonstration. Bref, je dois avouer que leur set fut bien accrocheur et à la hauteur de la soirée qui se présente donc sous de bons auspices.

Pour la suite nous avons une formation de Grenoble également, mais qui n'est pas assez appréciée à sa juste valeur il me semble, car MALMONDE sur scène c'est assez énorme. Nous en aurons ce soir, encore une fois, la démonstration. Pour l'intro, hormis la batterie, quatre tambours (du Bronx) vont nous faire goûter à une composition de sonorités tribales à la "old-Sépultura" (période Roots). Et puis tout démarre très fort, guitares incisives en avant, bien tranchantes, soutenues par une rythmique à décorner des bœufs. Le tout sur fond de machines qui créent l'ambiance pour ce cyber-death où la voix est râpeuse, presque growlée, mais sait devenir claire avec bonheur sur des passages ambiancés et futuristes. Inutile de vous dire que la salle est en ébullition au bout de quelques titres. Ça vole de partout, on s'éclate à l'image de cette grosse peluche qui part en mille débris dans le pogo, surprenant ! Des nouveaux morceaux déchirent tout, il n'y a pas photo. Et quoi de mieux vers la fin de ce show puissant et ravageur que de prendre dans les oreilles l'un des premiers titres "Machine" de 2003 qui avait contribué à l'époque à lancer Malmonde. Alors oui en fait, le mot est bien choisi pour qualifier la musique des Grenoblois, machine de guerre en quelque sorte, la rencontre du métal et de la transe.

Après ce set mouvementé, j'espère que le public de cette soirée aura le courage de prendre en pleine face le "True" death-métal de THE SEVEN GATES, combo de Mâcon qui va faire parler la poudre comme à son habitude. Il va falloir quand même quelques morceaux "couillus" avant que la fosse se mette en mouvement car il se fait tard et la fatigue se fait sentir tout de même après trois prestations. Mais les Mâconnais relèvent le défi et tirent à vue avec des compositions de plus en plus accrocheuses. Leur métal de la mort n'est pas du blast sans fin, les musiciens et le charismatique frontman savent planter le décor en installant des ambiances morbides et des mélodies très malsaines. Un titre "Angel Of Suffering" (du même nom que leur prochain album) représente à lui seul la démarche du groupe et déclenche vraiment le bourrinage devant la scène. Maintenant les titres s'enchainent devant un public qui apprécie et de ce fait rentre bien dans le jeu du groupe. Tellement bien qu'un rappel est réclamé à la fin du set, et sera bien interprété devant les rescapés de cette nuit dévastatrice, riche en décibels et métallique à souhait.

Merci encore aux organisateurs : Crises en thème Association, et à vous tous, musiciens public bien vivant, pour avoir fait trembler la salle Eve du campus de St-Martin D'Hères avec notre musique préférée.


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