CHRONIQUES DE CONCERTS |
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PAIN - Strasbourg Avec : PAIN, Brother Firetribe |
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Date du concert : 17-02-2009 | |||
Lieu : La Laiterie - [ 67 ] | |||
Affluence : 700 | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 20 février 2009 - Chroniqueur : Blackened - Photographe : Blackened | |||
Tiens, un concert de métal industriel ??? Jamais mis les pieds dans un tel machin moi ! Et pourtant ce soir, c’est PAIN, le groupe suédois du célèbre Peter Tägtgren (imprononçable évidemment), qui s’est illustré par le passé avec Hypocrisy, qui va monter sur scène ! Je me faufile dans la fosse de la Laiterie de Strasbourg juste au moment où BROTHER FIRTRIBE lance son premier accord. Un peu étonnant que le groupe annexe de Emppu Vuorinen, se faisant visiblement chier dans Nightwish et éprouvant un besoin sincère de s’éclater en faisant un bon vieux hard FM comme on n’en a plus entendu depuis pas mal de temps, ouvre pour un des leaders de la scène indus ! Et pourtant, on se mange une bonne dose playboy-sex-machine-blondlesyeuxbleus-finlandais pur race dans les yeux et les oreilles! Prenez Europe, ajoutez-y seulement la chanson "Jump" de Van Halen et un bon vieux power metal, et vous obtenez Brother Firetribe ! Savant cocktail qui, malgré son côté incroyablement kitch et noeunoeud, a le mérite de faire bouger la fosse un tant soit peu ! C’est très bien joué, bien chanté, soli sympa de Emppu, belle voix aigue du frontman, chœurs sur-aigus du bassiste, clavier pur son eighties, parfaitement dans l’ambiance hard FM, mais la sauce commence à un peu tourner quand on a l’impression d’entendre pour la quatrième fois de suite le même morceau, avec une série d’accords qui ne sont aujourd’hui que dignes d’être repompés par Grégoire ou Christophe Maé…Aucune originalité dans la musique. De plus les paroles commencent à être vraiment agaçante et beaucoup trop cliché, même si elles sont joliment chantées, avec environ 47 fois le mot « heart » et 72 fois le mot « fire » dans une set-list de 6 chansons… Sympa sur le coup, mais les sourires au colgate herbal-essence me laissent plus perplexe et nostalgique qu’autre chose. Pas de prétention pour le groupe qui assure un show de très bonne qualité tout de même, malheureusement sans emporter les secrets du heavy métal avec lui dans le tour-bus.
Set List BROTHER FIRETRIBE : Who Will You Run To Now; One Single Breath; Play It From The Heart; I’m On Fire; Heart Full Of Fire; I Am Rock. Passons donc à la tête d’affiche PAIN, qui officie dans un style qui, je dois l’avouer, ne se fait pas une place au soleil dans mon cœur de thrasher. Surtout, après avoir vu Hypocrisy il y a un peu plus de 2 ans, qui m’avaient assez conquis en live, j’appréhendais de voir Peter Tägtgren œuvrant dans ce registre nouveau pour ma part. Pourtant, je dois admettre avoir passé un bon moment au milieu de tous ces fans de métal sidérurgique (pas loin de 700 tout de même), mais le groupe y était évidemment pour beaucoup. D’abord, ils assurent ! Le Peter et sa bande headbanguent joyeusement, occupent bien l’espace de la scène et communiquent pas mal avec les fans. Ensuite, les lights de ce soir étaient superbes, en parfaite adéquation avec le concert et les morceaux, tout comme les deux écrans latéraux de part et d’autre de la batterie, qui accompagnent le concert par l’imagerie du groupe et des mini-films assez sympas. Chapeau-bas les ingés-lumières !La set-list très longue, qui ne déplaît évidemment pas aux fans, retrace avec homogénéité la discographie déjà importante du groupe. Quelques temps forts avec un énorme "Suicide Machine", un intense "On And On", un jovial "Have A Drink On Me" (orné par de splendides vidéos du groupe en tournée tous complètement bourrés se bottant le cul entre eux, se mettant des chats dans le caleçon, du gros n’importe quoi !), une reprise pour le moins originale de "Eleanor Rigby" des Beatles, et un beau final avec "Greed". Le groupe tient bien la route le long de ces presque 2 heures de show, et joue parfaitement en rythme avec la bande-son des samples électros qui défile. Malgré tout, je trouve le jeu un peu monotone, les guitares toujours dans le grave avec des accords pleins, pas forcément répétitifs, mais un peu lourd à la longue. Il en est de même pour la batterie, et on se demande à quoi sert la seconde grosse caisse (à part bien sûr la fait que ça fasse classe), tant le jeu du batteur est plat à mourir… Bon c’est sûr, c’est dans le style, mais on aurait peut-être voulu un peu plus de fantaisie au niveau rythmique. Le concert se termine avec pas loin de 20 morceaux interprétés par PAIN, qui salue son public de manière chaleureuse. Première expérience « electro » pour ma part, qui ne va pas me convertir à l’indus, mais qui m’aura au moins fait découvrir ce monde un peu à part ! Set List PAIN (du moins les morceaux que j’ai pu reconnaître, il en manque peut-être deux ou trois) : I’m Going In; Follow Me; Zombie Slam; Suicide Machine; Stay Away; Bitch; Don’t Care; Just Hate Me; End Of The Line; Nailed to the Ground; On And On; Same Old Song; Eleanor Rigby (Beatles Cover); Shut Your Mouth; Have A Drink On Me; Bye/Die; Greed. no images were found | |||