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VIOLET STIGMATA - Lyon Avec : VIOLET STIGMATA Spetsnaz |
| Date du concert : 18-03-2006 | |
| Lieu : Au Marché Gare - [ 69 ] | |
| Affluence : | |
| Contact organisateur : | |
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| Chronique : 20 mars 2006 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : | |
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Nuls cris bestiaux, nulle manifestation d’impatience dans la file d’attente, mais seulement quelques rares chuchotements…
Vinyl, maquillage, new rock sont au rendez vous, pas de doute, sortons un peu du monde du métal car c’est une belle soirée gothique qui s’annonce ce soir, proposée par le très actif Stéphane (merci) de Neutral Zone (distribution de disques et organisation de concerts gothic/indus). Le public lyonnais, réputé pour son coté lunatique, est cette fois bien au rendez vous, et se voit accueilli par une organisation sans failles dans cette petite salle du marché gare remise à neuf et qui sent encore bon le contre plaqué. 21h30, les mexicains d’Amduscia ouvrent le feu, un feu fortement nourri d’un électro sombre, mais dynamique. Il faudra attendre toutefois quelques titres avant de voir dans le public les premiers déhanchements de ces demoiselles, et voir un peu monter la température. Qui a dit qu’au Mexique il n’y avait que des banjos ? la scène gothic est bien présente; les petits frères d’Hocico s’en donnent à cœur joie, faisant apprécier la performance de leur chanteur survolté, en perpétuel déplacement, axant son jeu de scène sur un visuel cyber, et au chant chuinté, froid, agressif avec beaucoup d’écho. Pour le reste, le coté répétitif des « beat » électroniques et les arrangements moyens aux claviers se font un peu lassants, les amateurs d’électro apprécient davantage, les autres attendant à la buvette la suite des évènements. Les suédois de Spetsnaz prennent alors les choses en main ; issus du mouvement EBM, le duo (chant/batterie) au look militariste se lance dans un set électro au style épuré, mais efficace ! le batteur restant debout et strictement immobile (sauf les bras !), c’est encore une fois au chanteur d’assurer le spectacle, et celui-ci ne joue pas sur la réserve d’énergie en donnant tout pour le spectacle. Le chant crié par-dessus le rythme primaire est propice à la transe musicale, effet qui se ressent immédiatement dans un public en grande partie en mouvement, le décor est posé et l’ambiance au sommet. Encore une fois, une certaine répétitivité est encore à reprocher entre les titres, mais c’est sous les applaudissements et en sueur que les deux musiciens quitteront la scène après une belle prestation. Mais l’instant tant attendu reste tout de même l’apparition de Violet Stigmata, haut de forme en tête, avec une « vraie » guitare et une « vraie » basse, vivement appréciées dans cette soirée à dominance électronique. Immédiatement, une autre ambiance s’installe, plus sombre et angoissée ; Les danseurs des premières heures semblent déçus car la salle parait plus vide, bien à tort, car Violet Stigmata propose des compositions originales et variées, dans un style gothic-batcave percutant. Le charisme et le chant dissonant de Nicolas ne laisse personne indifférent, tout comme le show monstrueux de Laurent à la basse, à faire pâlir « Billie boy » d’Orange mécanique. Petit bémol concernant une qualité du son médiocre (trop fort tout au long de la soirée pour une si petite salle) et un guitariste très en retrait dans l’ombre, mais rien à dire concernant la musique, vraiment très inspirée, avec en particulier un titre aux sonorités très « cabaret ». Fin du spectacle, la foule en redemande, Violet Stigmata revient sur scène pour deux titres en bonus, grand merci messieurs (et mademoiselle) pour ce spectacle. Dans le renouveau qui touche actuellement la scène batcave, la scène tricolore n’est donc pas en reste et nous a présenté ce soir un de ses dignes représentant. no images were found
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