CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


LA TOURNEE ETERNELLE - Lyon
Avec : DESTRUCTION INCORPORATED, DYSFONCTIONAL BY CHOICE, CULT OF LUNA
Date du concert : 14-03-2009  
Lieu : Epicerie Moderne (Feyzin) - [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.myspace/myreferencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 mars 2009 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart  


Commençons par une précision importante. Avant même de prendre ma voiture pour me rendre à ce fameux concert, je ne connaissais ni la salle, ni les groupes que j’allais voir. Enfin, en même temps, celui qui écoute du métal en ce moment a très certainement entendu parler de CULT OF LUNA. Pour ma part, ce n’était pas tout à fait la même chose. Je n’écoutais pas, simplement pas dans mes goûts. Je suis allé là-bas en curieux, profitant de l’opportunité.

19h15…Un peu en avance…Bon j’en profite pour discuter un peu des modalités de la soirée avec l’organisation. Rien qu’à les entendre parler, j’ai l’impression que la soirée va être plutôt cool. Les appareils photos sont autorisés ce soir-là et tout le monde peut en prendre à condition de ne pas utiliser de flash. C’est un fait plutôt rare que je tiens à souligner. C’est très souvent l’inverse que j’ai pu constater et pas toujours de manière très civilisée…

19h30 - Ouverture des portes. Je découvre cette fameuse « Epicerie Moderne.» La salle où se dérouleront un peu plus tard les concerts est encore fermée. Pour l’instant, seul sont ouverts le bar et le stand de marchandising. On trouve pas mal de T-shirts à l’effigie de CULT OF LUNA et pleins d’autres gadgets, badges, autocollants, affiches… On sent tout de suite qu’il y a des fans dans la salle au vu de la quantité de T-shirts que certains ramèneront chez eux.

19h45 – Ouverture de la salle de concert. Ça y est, c’est parti. DESTRUCTION INCORPORATED monte sur scène pour ouvrir les hostilités. Le trio français nous balance un bon gros rock devant un public malheureusement pas très réceptif et peu nombreux. Il faut dire que certains se sont laissés tenter par les sièges rembourrés de la salle, certes très confortables mais peu recommandés pour ce style de musique. Surtout que ce n’est pas n’importe qui ces bonhommes ! Ben ouais, le guitariste chanteur joue aussi dans NO ONE IS INNOCENT, le batteur dans LOFOFORA et le bassiste chanteur dans BLACKSTROBE. Bon autant que ces gars-là, la scène, ils la maîtrisent parfaitement et ça se voie. Quand à la musique, elle est assez éloignée de celle de leurs autres groupes. Il s’agirait plutôt d’un mélange très influencé par le meilleur des années 90, un peu grunge par moment. Et toute la pêche qu’ils mettent à la jouer rend le show très bon. Bref, après les 45 minutes que dure le set, je me dis que la barre est haute ce soir et que même si le reste pouvait ne pas être pas génial, j’aurais au moins eu l’occasion de voir un très bon groupe ce soir.

19h45 – DYSFONCTIONAL BY CHOICE occupe déjà le plateau lorsque je retourne dans la salle. L’ambiance a quelque peu changé. Les lumières en façades sont éteintes laissant apparaître les musiciens un peu à la manière d’ombres chinoises, chacun équipé d’un bracelet projetant un faisceau lumineux. La musique du quintet est légèrement plus lente que celle du combo précédent. On garde un peu le côté rock n’ roll mais on ajoute de la lourdeur et des riffs plus lents. Ce groupe s’avère être une parfaite transition sur cette affiche. Les musiciens se donnent vraiment à fond et la prestation est très agréable. Le seul bémol est peut-être le manque de personnalité musicale. Après tout, même si c’est très bon, il manque un peu d’originalité à ce combo pour vraiment m’intéresser. Patience, le gros de la soirée reste à venir. En tout cas, vu la qualité des musiciens, du son, la salle et des lumières, il n’ y a rien à redire. Des conditions comme celles là rendent les concerts vraiment agréables à la fois pour le public et les groupes qui le leur rendent bien.

20h45 – Entrée en scène de CULT OF LUNA avec « and with her came the birds. » C’est l’un des trois guitaristes assure le chant en voix claire. C’est une très bonne entrée en matière, très planante, très posée. Je crois qu’il ne m’en a pas fallu beaucoup plus que ce morceau pour comprendre que j’allais passer un moment très étrange. Bénie soit la Suède et ses artistes tous aussi novateurs les uns que les autres ! Vraiment, j’en profite un peu là, mais franchement, je suis en admiration devant la quantité et la qualité des groupes qui nous viennent de là-bas en ce moment. N’étant pas comme je le disais plus haut un spécialiste de CULT OF LUNA, j’ai cru pendant tout le début du set que le chanteur du groupe était l’un des trois guitaristes. En fait, comme sorti un peu de nulle part, celui-ci arrive sur le devant la scène à partir du troisième morceau « Following Betulas.» Un ami présent dans la salle me dira plus tard qu’en fait il était là depuis le début, tout au fond de la scène assurant plus des backing vocals. Les voix se mélangeant un peu, il est difficile de le remarquer de ma place, accoudé sur les retours du bassistes. En outre, son arrivée sur le devant de la scène aura tendance à relancer le concert, lui donner encore plus d’impact. C’est un nouveau souffle pour un groupe déjà très bien installé. Mais sa présence, ainsi que celle des 6 autres musiciens rend la chose encore plus frontale. Surtout que chacun se donne vraiment à fond.
Le set de CULT OF LUNA enchaîne les titres sans vraiment faire de pause. C’est quasiment face à un bloc de 1h20 que l’on à faire. Les lumières sont parfaites pour créer une ambiance adéquate. Le seul inconvénient sans les façades est l’abus des fumigènes, c’est qu’il est difficile de voir à quoi ressemblent ces musiciens. Par contre, on est très vite transporté dans cet univers à la fois très planant et très puissant. Le public ne bouge pas et il n’est pas là pour ça. Certains secouent un peu la tête sur les parties les plus lourdes mais ça s’arrête à ça, pas de pogos… et ce n’est pas un mal d’ailleurs.
Le set se finit sur un « Ghost Trail » remarquable avec sa monté finale plus que puissante qui achèvera un concert de manière quelque peu expéditive. Ce n’est pas très surprenant mais aucun rappel pour ce groupe. On ne peut pas dire non plus que les musiciens même s’ils donnent tout ce qu’ils ont sur scène soient des pros de la communication avec le public. Mais pour une fois, je ne trouve en rien cela dérangeant. J’ai le sentiment que la musique, le show sont là et se suffisent à eux-mêmes. Ce n’est pas la peine d’en rajouter, tout est dit. Cela pourrait peut-être même nuire au propos musical.

Bon, j’ai réussi à me procurer depuis l’intégrale du groupe et franchement, je crois que je ne vais pas en sortir tout de suite. Un live comme celui-là, pour toutes ses qualités ne peut que m’amener à revoir les quelques préjugés que j’avais sur ce combo. Franchement fans ou simples curieux, si vous ne savez pas quoi faire, allez vivre cette expérience. Pour ma part, j’attends leur prochaine tournée avec impatience.


no images were found





 


Aller en haut