CHRONIQUES DE CONCERTS

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CRUCIFIED BARBARA - PARIS
Avec : CRUCIFIED BARBARA, THE QUIREBOYS, DOLLHOUSE
Date du concert : 07-05-2009  
Lieu : Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 mai 2009 - Chroniqueur : GOHR - Photographe :  


Première date parisienne pour CRUCIFIED BARBARA depuis la sortie de son second album « Till death do us a party ». Ce soir les demoiselles sont accompagnées de THE QUIREBOYS, excellent groupe de Hard britannique sur le retour, ainsi que les jeunes DOLLHOUSE, relevant plutôt du Garage Rock.

Ces derniers ont donc la rude tâche d’ouvrir à deux groupes ayant chacun de la bouteille et la mission est accomplie avec succès. La musique du groupe n’est pas en soit spécialement innovante mais nombreux sont les riffs très percutants, l’influence TEN YEARS AFTER est même très sensible sur certains plans. Ajoutons à cela une présence scénique monumentale, notamment assurée par les deux guitaristes. Le premier se dandine en permanence à un point tel que nous ne comprenons pas comment ce dernier fait pour ne pas se tromper. Le second, qui est également le chanteur est impressionnant lorsqu’il monte sur les amplis pour s’en jeter. Le public est très réceptif et lorsqu’il descend dans la fosse et demande à l’assemblée de s’asseoir à même le sol autour de lui, tout le monde se prête au jeu sourire aux lèvres. Bref, DOLLHOUSE est un jeune groupe dont le potentiel est indéniable et dont l’efficacité musicale comme scénique pourrait faire pâlir des groupes d’une grande renommée.

Après un court changement de plateau c’est aux vieux briscards de THE QUIREBOYS de monter sur scène. Il semble d’ailleurs, vu le nombre de quinquagénaires présents dans la salle, qu’une grande majorité de personnes sont venus pour eux. Scéniquement, le groupe bouge moins que les DOLLHOUSE, quoique leur chanteur soit assez performant bien qu’il n’hésite pas à en faire des tonnes dans les clichés. En revanche, du point de vue musical, le Rock du combo est excellent. Mélodique, accrocheur, technique (mention spéciale au claviériste), la performance est sans faute. Les tubes du combo sont balancés sans aucun temps mort, pour un public totalement réceptif. Le ton est donné aux anciennes chansons comme aux nouvelles, dont les excellents « Love this dirty town » et « Mona Lisa smiled » que le public semble déjà connaître par cœur. Après presque une heure d’un set dynamique, les « vieux de la vielle »THE QUIREBOYS quittent la scène après le vieux et très bon tube « Sex party ».

Comment CRUCIFIED BARBARA pourront-elles faire mieux après les deux performances qui les ont précédées ? Difficile de dire si les demoiselles ont fait mieux, mais toujours est-il que dans leur genre elles sont tout aussi performantes. Ce qui me marque le plus ce sont les progrès vocaux de Mia Coldheart, tout bonnement excellente ce soir. Pas la moindre fausse note, pour une voix encore plus mélodique et énervée. Les tubes du groupe s’enchaînent à toute vitesse et d’ailleurs, nous notons un écart entre les chansons anciennes et les récentes. En effet, force est de constater que les quatre ans de tournée entre le premier et le second album des suédoises leur ont donné une aisance à composer des chansons beaucoup plus efficaces. Un morceau comme « Sex action » est probablement le meilleur exemple possible. Il s’agit de ce genre de chanson où il n’y a aucun temps mort, juste une envie frénétique de se secouer la tête jusqu’à ce que mort s’en suive. Néanmoins, on pourra toujours retrouver à dire sur CRUCIFIED BARBARA, notamment au niveau de l’imagerie ouvertement commerciale. Un exemple simple : la guitariste qui fait semblant que son T-shirt tombe pour que nous voyions son soutien-gorge léopard. Cela est en soit adorable certes, mais c’est également profondément kitch. Bref, un groupe excellent qui tient sa scène et son public, mais dont l’imagerie frôle à plusieurs instants l’auto parodie.

En conclusion, cette soirée fut excellente. Trois groupes, trois styles, trois imageries et pourtant une impression générale d’une très grande crédibilité. Il semble que le Rock ait encore de beaux jours devant lui.


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