CHRONIQUES DE CONCERTS

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UNDER THE RED LINE - CONFLANS STE HONORINE
Avec : UNDER THE RED LINE, BLOCK BUSTER
Date du concert : 22-05-2009  
Lieu : Bar le Before - [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 25 mai 2009 - Chroniqueur : Pump-Kins - Photographe : Pumpkins  


La soirée se déroulant au Before, petit bar de Conflans-Sainte-Honorine, se révélait être un véritable challenge pour moi, car l'affiche m'évoquait des genres inexplorés : Block Buster, groupe de Pop Rock/Punk, et Under The Red Line, formation mêlant adroitement Rock et Métal. Mais ne dit-on pas qu'il faut toucher à tout ?

Pour des raisons personnelles, je n'assistais qu'à la fin du set des franciliens de Block Buster, juste le temps pour moi de me mettre dans l'ambiance et de prendre quelques médiocres clichés. Le groupe avait visiblement rassemblé les foules (féminines), pour leur live, qui sautillent joyeusement au son de leur musique légère mais non moins entrainante. Et si la gente féminine est à ce point en émoi, c'est évidemment parce que les membres de Block Buster bénéficient d'un jeu de scène dynamique et communicatif capable de conquérir les plus aigris d'entre nous (dont moi et les accros de football du fond du bar). Le son n'était pas fort, comparé à celui des petites salles parisiennes, mais il n'en demeurait pas moins nette et plaisant à l'oreille, et ce, même sans bouchons. Les Block Buster n'en sont pas à leur première scène et espérons, ainsi, que le petit soucis de précision instrumentale parfois observer peut être amélioré. Néanmoins, leur charisme à faire fondre nombre de goupies aura largement suffit à rendre le set agréable et à annoncer dignement la venue des membres de Under The Red Line.
7/10

Les membres d'Under The Red Line ont tout compris, et c'est avec une arrivée magistrale qu'ils captent l'attention du public dès les premières minutes du set : alors que le son d'un électrocardiogramme doublé de battements du cœur retentit, le batteur rentre le premier sur scène et se cale sur le rythme en entamant un solo de batterie; à son tour, le bassiste entre sur scène, et se pose lui même sur le tempo; viennent ensuite les deux guitaristes et le chanteur : le concert peut enfin commencer. Bien sûr, la scène étant assez étroite, les membres du groupe, s'élevant au nombre de 5, manquent légèrement de place. Pourtant, il y a un réel effort d'occupation de l'espace et de dynamique gestuelle réhaussé par des lumières du plus bel effet cassant l'ambiance tamisée du bar. Dès les premiers morceaux, on se rend compte que les chœurs du guitariste 3D sont peu audibles, mais mis à part ça, le son n'a pas réellement changé : peu fort, mais net. Certes les chœurs de Lego, en chant clair, furent parfois faux (cependant relayé par de magnifique "screams" très bien contrôles), certes la basse fut trop forte au démarrage de It Burns Inside mettant en valeur l'infime fausse note du petit nouveau de la bande (pas encore totalement à l'aise avec toutes les compos), certes quelques erreurs furent entendus à la batterie, mais ces petites imperfections ne firent que rendre plus charmante la prestation d'un groupe qui n'a étonnement que peu d'expérience scénique. A coté de cela, nous ne pouvons que louer les soli très techniques et exécutés à la perfection, un chanteur qui donne tout ce qu'il a tout au long du show, une excellente cohésion au sein du groupe, et également la flagrante impression qu'ils prennent du plaisir à jouer leur musique devant nous (plus particulièrement le batteur et son sourire intarissable).

On retrouve donc un des hits les plus entrainants du groupe ("It Burns Inside") comme des titres nettement plus violent ("Haunted"), et un dernier morceaux très bien choisi qui conclue parfaitement le set : "Kamikaze". En effet, la puissance et la violence d'Under The Red Line ne se déploie réellement qu'en live. Un grand nombre de personne était venu les soutenir, et ils regretteront sans aucun doute, comme moi, la brièveté du set : A quand le Zénith ?
8,5/10


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