CHRONIQUES DE CONCERTS

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PATRICK RONDAT - PARIS
Avec : Patrick RONDAT, KORITNI
Date du concert : 31-05-2009  
Lieu : Nouveau Casino - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 08 juin 2009 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr  


Ce n’est pas tous les jours que l’on fête vingt ans de carrière ! Ce soir, pour l’anniversaire d’une double décennie au service du Rock, du Métal et de l’expérimental, Patrick Rondat prévoit les choses en grand. Deux heures de concert et une multitude de guests ayant déjà collaboré avec le Monsieur. Avant d’en venir à la performance du frêle et non moins grand guitariste, abordons la première partie.

Il s’agit de KORITNI, groupe de Hard-rock Franco-australien. A peine une semaine après un excellent concert au Trabendo, les messieurs sont de retours, mis à part que cette fois-ci ils sont amputés de trois de leurs membres. Le show est acoustique et assuré uniquement par Eddie le guitariste de la formation et Lex, qui se chargera d’une seconde guitare en plus du chant. Le premier constat est que le groupe est tout aussi excellent en acoustique qu’en électrique. « The Devil’s daughter » est encore plus belle que d’habitude. L’absence de saturation fait qu’il n’y a pas cette explosion lors du refrain, à la place une tension est emprisonnée et quelque chose de très fort se passe émotionnellement, en raison de cette retenue. Deux autres titres sont joués, seulement, ce qui est malheureux. Espérons une date acoustique digne de ce nom prochainement.

Après un court changement de plateau, le plat de résistance entre en scène. Patrick Rondat, qui de son propre aveu, n’est pas parvenu à faire évoluer son modeste jeu de scène en vingt ans, reste un excellent guitariste. Tout y passe ce soir. Ses titres les plus Métal, comme les reprises de classiques ou les délires plus progressifs et expérimentaux. Certaines expérimentations de ce soir sont même de véritables bootleg comme l’improvisation clavier/guitare autour du thème originel de « Nuage ». Le problème fut plutôt le son à proprement parler. Sur les premières chansons il était difficile de bien distinguer la guitare, quoi de plus dérangeant lorsqu’on va voir un Guitar Hero. De même, le sur mixage de la batterie fut à plusieurs reprises très désagréable. Point fort de la soirée, les très nombreux guests, citons à la pelle Fred Guillemet, Pascal Mulot (définitivement un des meilleurs bassiste de France), Alexi Tcholakian (pianiste de Jazz) et plusieurs autres dont malheureusement je n’ai pas retrouvé le nom. On reproche néanmoins que ces musiciens n’aient pas eu un peu plus de temps pour s’exprimer.

En conclusion, les deux heures passées avec Rondat furent dans l’ensemble agréables quoique inégales. Malgré une virtuosité qui ne peut nullement être mise en doute, il y eu plusieurs moments de flottement. De même, le son parfois approximatif ne permit pas forcement à l’artiste de toujours bien retranscrire sa musique pleine de subtilités.


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