CHRONIQUES DE CONCERTS |
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SEVENDUST - PARIS Avec : SEVENDUST, DARKNESS DYNAMITE |
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Date du concert : 17-06-2009 | |||
Lieu : Trabendo - [ 75 ] | |||
Affluence : NC | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 30 juin 2009 - Chroniqueur : GOHR - Photographe : Gohr | |||
En ce 17 juin 2009, c’est la confrontation des anciens et modernes qui s’effectue au Trabendo. En effet, les américains cultes de SEVENDUST sont de passage en France pour nous montrer que le Néo-métal n’est pas un style mort. Au lieu de nous avoir ressorti des fonds de tiroir une formation médiocre française de Néo, ce sont les Métalcoreux de DARKNESS DYNAMITE qui démarrent les hostilités.
DARKNESS DYNAMITE, pour le remettre dans le contexte, est une formation toulousaine récemment signée chez Metalblade Records. Le poulain de Metalblade, nous fait comprendre dès la première chanson, à grand coup de riffs percutants, qu’il en a dans le ventre, son Metalcore teinté de Death-mélodique et de Rock’n’roll étant efficace quoiqu’un peu linéaire. Le tout pourrait être vraiment très bon, mais il faudrait que le groupe soit capable de s’éloigner un peu plus des standards actuels. Ajoutons à cela un look excentrique/émo bien exaspérant, le groupe aurait même les capacités d’en énerver plus d’un. Pourtant, en mettant à l’écart ces quelques détails, les mélodies sont plutôt prenantes et le groupe sait tenir la scène, mention spéciale au nouveau chanteur qui est un bon frontman. Ne connaissant pas les chansons du nouvel album, joué ce soir dans son intégralité, je dirais seulement que ces chansons sont parfaitement taillées pour le live. Un point pour les modernes de DARKNESS DYNAMITE qui manquent encore un peu de pêche et d’expérience pour parvenir à totalement s’affirmer. Place aux anciens de SEVENDUST. Avec un background de sept albums depuis 1997 et un nombre important de concerts nous étions en droit d’attendre beaucoup des américains. Pourtant, lorsqu’ils entrent en scène, nous avons tout d’abord une légère inquiétude. Lajon Whiterspoon, hurleur et chanteur de la formation a vieilli et nous constatons beaucoup d’effets dans sa voix. Malgré cela, dès le premier accord, la bête est lâchée. Les musiciens bougent dans tous les sens (comment font-ils d’ailleurs pour ne jamais se percuter), sont souriants et communicatifs à souhait. Certains gimmicks sont originaux et donnent un caractère très amusant au spectacle comme cette manie qu’a Morgan, le batteur, d’envoyer régulièrement ses baguettes à Vince, le bassiste, qui avant de les passer au public s’en sert pour martyriser ses cordes. Néanmoins, SEVENDUST est un groupe très large dans le panel d’émotions qu’il sait dégager et Jason, définitivement un des meilleurs frontman qu’il m’ait été donné de voir, nous le fera comprendre en s’adressant longuement à la foule avant de jouer « Angel’s son » magnifique chanson dédiée à Reginald son défunt frère. Malgré ces rares moments, nous avons avant tout face à nous un groupe très dynamique, aux morceaux bien souvent énervés et dont le feeling se transmet aisément à une fosse bien en mouvement, comme c’est le cas des excellentes chansons telles que « Praise ». Voici le verdict, deux à un pour les anciens. Bien que le Néo-métal paraisse pour plus d’un, un style obsolète, SEVENDUST a offert un show véritablement dantesque, sans aucun doute lié à l’expérience accumulée. Bref, c’est ce qu’il manque à DARKNESS DYNAMITE pour être lui aussi un excellent combo. no images were found | |||