CHRONIQUES DE CONCERTS

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F.O.A.D - LYON
Avec : .F.O.A.D., Alvinella Pompejana, Corkage
Date du concert : 04-07-2009  
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ]  
Affluence : 50  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 06 juillet 2009 - Chroniqueur : Chart - Photographe :  


Le Lyon’s Hall est et restera encore pour un moment, le lieu idéal de découverte pour tous les groupes signés ou non, de petite ou moyenne envergure. Le seul problème de ce lieu, c’est certainement sa situation géographique pas tellement stratégique. Du coup, c’est quitte ou double pour ceux qui organisent, soit il y a foule, soit, très peu de monde. Pour cet énième concert organisé là bas, l’abondance de métalleux venus secouer la tête n’était pas vraiment au rendez vous. Pourtant, et comme bien souvent, ce n’est pas la qualité musicale de ceux venus défendre leur musique qui est à mettre en cause… Alors quoi ? Bonne question…

C’est CORKAGE qui ouvre les hostilités. Ce groupe lyonnais formé en 1993 a connu bien des remaniements et des périodes creuses depuis ses débuts. Mais il faut croire que l’acharnement finit toujours par payer. Aujourd’hui constitué de cinq musiciens, CORKAGE distille de nombreuses influences dans un metal à la limite des styles. On trouve aussi bien des parties Death assez percutantes que des ambiances post rock. La sauce prend plutôt bien et leur public est au rendez vous pour un concert qu’ils devaient attendre depuis longtemps. Le groupe a encore des petites choses à régler sur sa mise en place et sa présence scénique. Mais leur retour à la lumière est en bonne voie et plutôt prometteur, d’autant plus que leur musique est assez fraîche et originale, sans réelles limites. On aura en plus la chance d’entendre une version de « Them Bones » de ALICE IN CHAINS assez bien vue et plutôt rare dans ce genre de soirée.

Après quelques petits problèmes techniques, c’est au tour des stéphanois de ALVINELLA POMPEJANA d’investir la salle. Ceux qui étaient venus exclusivement pour CORKAGE ont malheureusement mis les voiles. Tant pis pour eux, ils ne pourront pas assister à ce set. Depuis la sortie de leur album « Schizophrenic Ears », le trio a eu bien des occasions de défendre son metal hétérogène en live. L’effet est assez significatif. Le groupe a développé une cohésion et une énergie remarquables. Leur prestation scénique est propre, efficace et très énergique. Sylvain à la batterie a l’air très en forme ce soir. En plus d’être un bon musicien, certes, qui tape un peu comme un sourd ce soir, a aussi une réelle présence ce qui n’est pas chose simple derrière une batterie. La cohésion de ce trio et son efficacité a des chances de les amener à un stade qui devrait pouvoir à terme dépasser les salles de cet ordre là. En final, le groupe a choisi de présenter un morceau qui devrait figurer sur le prochain enregistrement du groupe. Quoi de mieux pour finir un concert qu’une bonne grosse partie écrasante et lourde à souhait ?

C’est enfin au tour de .F.O.A.D. de monter sur scène pour clôturer la soirée. Quand le Thrash et le Death s’allient musicalement, on obtient forcément quelque chose d’assez efficace. Ce groupe reflète bien cet état d’esprit musical en y apportant une bonne touche de décontraction. Lionel au chant malgré une imposante stature et une bonne présence scénique n’hésite pas à descendre dans le public pour faire chanter les gens. Sa façon d’haranguer son auditoire rend le set fort agréable. F.O.A..D interprètera un morceau d’un groupe local, DOGMA’ et une reprise un peu hasardeuse du « Harvester of Sorrow » de METALLICA. En effet, même si l’idée est bonne, l’interprétation sonne un peu étrangement ce soir là. Ce n’est pas grave, cela n’entache en rien la bonne ambiance qui règne.

Minuit marque la fin de la soirée. La douceur de la nuit fait que les gens traînent encore un bon moment avant de se décider à quitter les lieux. Le metal a vraiment évolué ces dernières années. Il s’est diversifié et s’est inspiré de beaucoup d’influences. On dirait que l’underground a suffisamment de potentiel pour apporter une nouvelle vague de groupes, de nouveaux genres à explorer. En tout cas, c’est ce que ce concert me donne envie de souligner. Il reste encore au public de se déplacer un peu plus et d’apporter un plus vaste soutien… Mais ça, c’est une autre histoire…


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