CHRONIQUES DE CONCERTS

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MADBALL - PARIS
Avec : Onesta, Hoods, Madball
Date du concert : 14-08-2009  
Lieu : Nouveau Casino - [ 75 ]  
Affluence : 400  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 19 août 2009 - Chroniqueur : Aris3agaiN - Photographe : Aris3agaiN  


La grande question en arrivant en cette chaude soirée au Nouveau Casino est l’affluence. Les concerts ainsi organisés pendant l’été remplissent difficilement les salles, mais Madball a un public plus que fidèle, puisque la rue grouille de fans de Hardcore, à en juger par leurs tee-shirts à l’effigie du groupe new-yorkais. L’intérieur est au départ assez vide, mais se remplit au fur et à mesure des concerts. Dès le début, petite déception, le concert des Belges de At Least We Try n’est pas inscrit sur le planning de la soirée derrière le bar. Malgré le fait que l’on passe de quatre sets à seulement trois, la soirée ne commence pas en avance, puisque les Français d’Onesta montent sur scène avec une vingtaine de minutes de retard.

Ce groupe existant depuis 2005 s’impose de plus en plus comme une des têtes de proue de la scène HxC française. On se doute donc que cette date avec Madball est une excellente opportunité pour eux de se produire devant un public à conquérir. Le groupe arrive sur scène avec la claire envie d’en découdre et de montrer ce dont ils sont capables. Formé d’un chanteur charismatique, bavard et sympathique avec le public et de musiciens énergiques et surexcités, Onesta réussit la difficile tâche de chauffer le public, malgré quelques tentatives ratées de circle pits et un son assez contestable. A la fin du set, les musiciens ont l’air cependant assez satisfaits, les fans ravis et les novices plutôt convaincus. Pour ma part, c’est une bonne découverte et un groupe prometteur sur scène, à revoir à leur prochaine venue dans le coin.

Pendant que les techniciens s’agitent sur scène pour préparer la scène pour Hoods, l’accès au bar devient impossible et ce, malgré le prix exorbitant du demi de bière. La salle se remplit encore davantage et la personne placée à côté de moi explique à son voisin à quel point le groupe suivant est excellent sur scène. Je pars donc avec un bon a priori sur Hoods lorsque les Américains débarquent sur scène. Le son n’est pas mauvais et le chanteur se révèle être une véritable pile électrique très communicatif. Trop même, puisque le bonhomme parle un peu excessivement entre les morceaux, ce qui visiblement énerve si l’on s’en fie aux “ Ta gueule et joue ” qui retentissent dans la salle. En même temps, parler de foot à des fans de hardcore qui n’attendent qu’un pit pour se défouler, ce n’est sans doute pas la meilleure des idées. Malgré cela, lorsqu’ils se décident à lancer un morceau, ça envoie le bois et ça déclenche une petite guerre dans la fosse. Hoods est un groupe de scène, aucun doute à avoir là-dessus. Efficaces et ultra énergiques, ils assurent un set plus que réussi, qui agite largement le public d’un Nouveau Casino de plus en plus bondé. Le rôle des premières parties est parfaitement rempli, puisque la salle est surchauffée et n’attend désormais qu’une seule chose : l’arrivée de Madball sur la scène.

La fosse devient d’ailleurs de plus en plus compacte et la salle est presque totalement remplie. La soirée a pris du retard, beaucoup de retard, et le Nouveau Casino, comme la plupart des salles parisiennes, a un couvre-feu assez strict. Freddy Cricien et ses musiciens débarquent sur scène avec le sourire sous les ovations d’un public déjà conquis d’avance. Dès le premier morceau, la fosse explose et rester dans les premiers rangs devient plus qu’oppressant, surtout lorsque le groupe lance “ Set it Off ” et autres morceaux assez anciens, ce qui ne peut que réjouir les fans Old school. Même si ces fameux fans Old school qui ont vu Madball à chacun de leurs passages diront à la sortie de la salle que c’est toujours la même chose depuis les dix ou quinze dernières années, les stage- divings sont assez nombreux et la fosse très réactive. La scène, Madball, ça les connaît, ils aiment ça, et ça se voit, pour le plus grand plaisir de tous. Malgré le discours un peu redondant sur la graaande famille du Hardcore, le chanteur est très énergique, expérimenté, et offre un set d’une très bonne qualité à un public plus que demandeur. Le batteur est lui aussi d’une efficacité redoutable et joue de manière aussi carrée que visuelle. A l’heure du couvre-feu, Madball n’a joué qu’une petite heure et part en coulisses, instruments à la main. Sous les cris
incessants d’un Nouveau Casino bondé, ils reviennent sur scène pour un rappel de plusieurs morceaux et d’une grande intensité. Le bassiste poussera même la chansonnette sur un des titres pendant que les stage-divings se multiplient et que la fosse explose une dernière fois. Le groupe remercie longuement le public à la fin du set et c’est la bataille habituelle pour les médiators et les set lists. A croire que le Hardcore en France a encore de beaux jours devant lui, surtout lorsque l'on nous propose de belles affiches comme celles-ci.


Set list (partiellement correcte, puisque changée en cours de set) :
We the People
Set if Off
Smell the Bacon
Get Out
Lockdown
For My Enemies
Can’t Stop Won’t Stop
Hold It Down
Infiltrate the System
Heaven Hell
Look My Way
Hardcore Pride
Across Your Face
DMS
It’s My Life
Pride
Hardcore Pride



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