CHRONIQUES DE CONCERTS

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MUNICIPAL WASTE - GRENOBLE
Avec : MUNICIPAL WASTE, LIFE AS WAR, SWINE PUNCH, EIGHT SINS
Date du concert : 15-09-2009  
Lieu : Ampérage - [ 38 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 septembre 2009 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


Quoi, comment, MUNICIPAL WASTE à Grenoble ce Mardi 15 Septembre? alors comme beaucoup de Lyonnais, je prends la direction de l'Ampérage. C'est l'association Night Klebard qui a organisé cette soirée à ne pas manquer même si la date tombe en milieu de semaine. Mais cela n'empêchera pas un public conséquent de remplir les lieux dès 20 heure 30,

Afin de faire monter l'ambiance, deux combos de hardcore + un troisième en invité surprise, vont se succéder sur les planches dès 21 heures environs. Nous avons tout d'abord les coreux Lyonnais EIGHT SINS qui ouvrent le bal avec un set énergique qui va déclencher les premiers défoulements et moulinets devant la scène. Lox en frontman charismatique mène la danse « 2-step » soutenu par une rythmique lourde et des riffs bien gras avec toujours une basse énorme qui soutient le tout. Eight Sins progresse bien et les envois font mouche avec toujours ces mosh-parts ravageurs, carrés et bien en place. Bon concert des Lyonnais qui ont eu l'honneur de lancer cette soirée qui s'annonce chaude et remuante.

Et puis, pendant à peu près 20 minutes, un autre combo Lyonnais, ami des précédents débarque devant nous en invité surprise. Hardcore encore, mais toujours aussi efficace, brut de décoffrage qui envoie la purée et fait « core » avec un public qui apprécie hautement cette prestation « coup de poing de SWINE PUNCH, et ça « moshe » toujours autant dans cet Ampérage où la sauce hardcore/métal commence à prendre de plus en plus. Bonne surprise, ce fut court mais intense comme diraient nos amis keupons.

Place maintenant à nos amis Suisses LIFE AS WAR qui ne sont pas venus là pour rigoler (si, un peu quand même). Leur hardcore est rapide, survolté avec une chorégraphie scénique où les manches de grattes s'envolent et semblent vouloir faire le ménage en ratissant presque les casquettes des coreux collés à la scène. Énergie, mouvance, ce n'est pas le New-York hardcore mais le Vevey hardcore qui nous éclabousse. Cette fois l'ambiance monte encore d'un cran, C'est surchauffé et survolté. C'est le cycle infernal des circle-pits et stages-diving qui se met en place pendant tout le gig. Le frontman demande alors à l'assistance de garder de l'énergie pour la suite avant le dernier titre. Groupe à revoir encore car très bon.

La suite, bien sûr c'est le choc frontal très attendu avec les surfers déjantés de Richmond, USA, les percutants MUNICIPAL WASTE. Alors pendant près d'une heure nous allons déguster et participer évidemment à l'éclatement de la salle de concert où tout est en mouvement. D'abord sur l'estrade où Tony Foresta est intenable, naviguant entre bassiste et guitariste arc-boutés sur leurs instruments ,et devant la batterie qui envoie du bois, sec et énorme en fait. Ensuite devant eux, un public au summum des bousculades énergiques, surfant et grimpant régulièrement sur scène, puis retour, c'est une noria sans fin qui se met en place dès les premiers titres. La musique de Municipal Waste c'est, comment dire ? Tranchant et thrashisant, métallique en diable, punk évidemment et hardcore aussi; Le mélange thrash/crossover est étonnement efficace, c'est une tuerie où se mélangent bras et jambes, mais où est donc passée ma godasse ? Le frontman, comme ses compatriotes Jello Biafra et Al Jourgensen entame la danse du scalp en proférant bien sûr « I hate W. Bush », cqfd. Comme le titre de leur dernier album l'indique, c'est massif et agressif, c'est énorme tout simplement et l'on en aurait bien repris une rasade. Mais les membres de Municipal Waste arrêtent tout, sans rappel sûrement épuisés, le public aussi, mais avec la banane car des shows de cette intensité sauvage on n'en trouve pas tous les jours, quelle claque !

Minuit, la pluie au dehors, le brouillard sur la route, mais qu'importe avec une soirée pareille rien ne nous arrête. Merci encore à Night Klebard pour nous avoir présenté une affiche qui va marquer les esprits pour un bon moment, c'est sûr.


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