CHRONIQUES DE CONCERTS

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EVERGREY - PARIS
Avec : Evergrey , Chaoswave
Date du concert : 01-10-2009  
Lieu : Nouveau Casino - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 14 octobre 2009 - Chroniqueur : Darksession - Photographe :  


Lorsque CHAOSWAVE débute il s’agit de la surprise générale pour tout le monde, le groupe étant inconnu en France. Musicalement ces derniers opèrent dans un registre assez difficilement définissable tant il emprunte à des styles différents, allant de LACUNA COIL pour le groove et l’alternance voix masculine et féminine, à IN FLAMES pour de nombreux plans de guitares mélodiques et péchus. Le plus choquant étant sans aucun doute le break de « 10 years of Denial » que n’aurait pas renié MESHUGGAH. Le guitariste est impressionnant de dextérité, tant son jeu est mimétique et peut s’adapter à des styles très différents. Ce compliment peut d’ailleurs s’adresser aussi au batteur à qui il arrive même de blaster, chose assez rare dans un groupe à chanteuse pour être noté. Malgré cette incapacité formelle à décrire le style pratiqué, scéniquement le groupe manque pas mal de personnalité. Certes, les musiciens se démènent pas mal et sont communicatifs avec le public (notamment leur chanteur dont l’accent italien très prononcé en aura fait sourire plus d’un), mais il n’y a vraiment rien qui fait de cette performance quelque chose d’extraordinaire. Le point fort va aux belles mélodies et aux bons refrains mais un peu plus d’expérience scénique et peu de détachement par rapport à l’influence LACUNA COIL permettrait à CHAOSWAVE de briller bien plus.

Après la performance agréable quoique non transcendante des nouveaux venus CHAOSWAVE, c’est autour des Suédois maître d’un Heavy profond, copié et rarement égalé de monter sur scène : EVERGREY. Ce soir, le combo fait preuve d’un grand professionnalisme malgré quelques défaillances sonores et techniques. Tout d’abord, félicitation pour la set liste parfaite pour satisfaire autant les fans de la première heures que les néophytes. Ce qu’il y a d’incroyable avec ce groupe, c’est la façon dont il parvient à faire co-exister un feeling mélodique scandinave somptueux et une technique imparable. A propos de feeling, quel plaisir d’entendre les mélodiques « The Great Deceiver » et ses chœurs à vous faire frissonner ou encore le colossal « In Rememberance ». Relativement stoïques, les musiciens ne semblent pas moins passionnés, comme le souligne les quelques adresses au public de Tom Englund, sorte de gentil géant qui lorsqu’il ne bourrine pas sur sa six cordes, semble être un individu on ne peut plus posé. Amusant de voir à quel point le public est réceptif. Là où l’écoute est presque religieuse lors des morceaux les plus atmosphériques, personne n’hésite à se secouer dans tout les sens à l’écoute des titres les plus dynamiques comme le très bon « Blinded ». On peut regretter l’inévitable solo de Henrik qui certes est un « great guitar player » comme Tom Englund le dit lui-même lors d’une adresse public, mais qui est néanmoins un peu pédant lors de ces moments. Le temps de ce solo aurait été le temps d’un autre titre que diable. « Recreation day », « Broken wings » et « A touche of blessing » constituent le rappel de ce soir qui clôt une heure et demie de spectacle assez dantesque.



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