CHRONIQUES DE CONCERTS

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HACRIDE - PARIS
Avec : T.A.N.K., Como Muertos, Jarell, Hacride
Date du concert : 23-10-2009  
Lieu : Gibus - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 26 octobre 2009 - Chroniqueur : Aris3agaiN - Photographe : Aris3agaiN  


Six mois après son excellent concert au Nouveau Casino, Hacride est de retour à Paris, pour une soirée métal 100% française, puisque les premières parties ne sont autres que T.A.N.K., Como Muertos et Jarell. Nous voici donc arrivés devant le Gibus, pour cette soirée très prometteuse en terme de gros son. Lorsque le premier groupe monte sur scène, la salle se remplit doucement. On n’assistera pas à des records d’affluence ce soir, mais un bon nombre tout de même de fans et de curieux est venu, certainement en raison du prix très raisonnable des billets : moins de 10 €.

Les premiers à monter sur les planches viennent de la banlieue et commencent doucement à se faire un nom, notamment grâce à leur victoire sur le tremplin Metallian qui permet de représenter la France pour deux des plus grands festivals européens l’été dernier. Les ayant vus au Wacken, j’avais bien apprécié leur set, et je partais donc d’un bon pied pour leur concert de ce soir. Et point de déception, les musiciens sont charismatiques et carrés et le chanteur talentueux et très sympathique avec son public. Le son est relativement bon, malgré peut-être un peu trop de basse, mais on aura vu largement pire au Gibus. Si le combo envoie bien sur scène, le public, lui, se montre frileux face à leurs morceaux pourtant très énergiques. T.A.N.K. arrivera tout de même à lancer un petit circle pit sur « Disturbia », avant de réveiller encore un peu la fosse avec le tout dernier titre, « Brother in Arms », récemment illustré par un vidéo clip. Après quasiment une demi-heure de set, le groupe sort de scène sous les applaudissements généraux. Bravo à eux pour ce concert réussi et on espère les revoir très vite, devant un public moins amorphe, si possible.

Set list : Intro / Corpse / T.A.N.K. / Beautiful Agony / Destination / Disturbia / Brother in Arms

Le deuxième groupe à jouer est un peu décalé, puisqu’il navigue dans un univers de films d’horreurs et de boucheries. De plus, Como Muertos, comme peut l’indiquer son nom, a la spécificité d’écrire toutes ses paroles en espagnol. Le combo bourguignon donne dans un bon gros death bien bourrin dispensé par des musiciens déguisés en boucher, zombie ou fou échappé de l’asile, on vous laisse imaginer ! Si le groupe n’a pas l’air mauvais sur scène et dispose au contraire d’une assez bonne cohésion et d’une expérience de scène, le son sur scène est, quant à lui, carrément détestable. Le chanteur est quasiment inaudible, ce qui est très dommage, impossible de profiter des lyrics espagnols, qui constituent un petit plus assez original pour un groupe français. Como Muertos termine son set sans se démonter, malgré une fosse un peu trop calme. Pas désagréable, mais peut-être un peu trop décalé dans une soirée comme celle-ci. En tout cas, on apprécie les décors sur scène, les déguisements plutôt bien faits et les musiciens assez charismatiques.

Après une petite bière, tout le monde se rapproche doucement de la scène pour le concert de Jarell. Venu lui aussi de banlieue, ce groupe a réussi à se faire un petit nom dans la capitale et ses alentours, grâce à de nombreuses dates et premières parties au cours de la dernière année. Les habitués remarqueront un petit changement dans le line-up, puisque le guitariste rythmique a changé. En tout cas, le groupe est vraiment au taquet, notamment le chanteur qui se révèle beaucoup plus énergique et expressif qu’au cours de ses derniers concerts. Jarell joue, comme d’habitude, la quasi-totalité de son unique album studio « Hidden Side », mais avec une pêche assez remarquable, et la fosse, visiblement, apprécie, car le groupe est applaudi entre les morceaux. Le son est, là encore, imparfait, on n’entend pas forcément bien le chanteur sur les voix claires. Malgré cela, on passe un très bon moment en leur compagnie, qui sera peut-être la dernière date parisienne avant leur nouvel album.

Set list : Diplomatic Missile / Ephemere / HGW / Die Morgen / Hidden Side / Through the Age of Shame / Nobody Will Stay Alive / Smoking / La Voie Humide / Enabling Break

Quelques minutes avant la montée sur scène de la tête d’affiche, nos chouchous d’Hacride, le public se rapproche abondamment de la scène, visiblement impatient de voir le concert. Les ayant déjà vus quelques fois (et chroniqués pour ces pages), j’avoue être assez heureuse de les revoir ce soir. Dès l’entrée sur scène, la fosse est ravie et acclame longuement le groupe pendant l’instrumentale « Phenomenom ». Le chanteur, posé, durant ce premier titre, sur les marches, à côté de la scène, déboule alors pour un « My Enemy » qui déclenche un sympathique pit dans la fosse. Dès les premiers morceaux, j’avoue être bluffée par l’expérience et l’aisance gagnées au cours des derniers mois par le groupe. Les musiciens paraissent, en effet, moins concentrés sur leurs instruments et beaucoup plus énergiques. Il faut dire qu’ils sont très acclamés, la fosse est assez compacte et les pogos se révèlent sinon très violents, en tout cas incessants, du début à la fin du set. Le chanteur, satisfait de ce public déjà conquis, répète que le groupe se sent toujours bien accueilli à ses concerts dans la capitale. Si le son était moyen, voire mauvais, selon les premières parties, il est bien meilleur pour la tête d’affiche, et cela rend le concert d’autant plus appréciable. Au niveau de la musique, les longs morceaux complexes d’Hacride sont toujours aussi bien représentés et interprétés en Live. Les musiciens s’avèrent aussi charismatiques et précis sur scène et le chanteur très communicatif et souriant entre les morceaux. Le concert se termine avec « On the Threshold » devant un public extatique, mais un peu déçu que ce soit « déjà » la fin.

Seul et unique petit reproche que l’on pourrait faire : la set list est en tout point identique à celle jouée au Nouveau Casino. Vu le nombre d’excellentes chansons, on espère en entendre quelques autres la prochaine fois. Dans tous les cas, c’est une réussite et un très bon concert, tout à fait apprécié par les fans et visiblement aussi par le groupe.

Set list :
Phenomenom
My Enemy
To Walk Among Them
Perturbed Fate
A World of Lies
Act of God
On the Threshold


On a donc passé une très bonne soirée au Gibus, avec une affiche constituée uniquement de groupes français, et un public tout de même assez conséquent. On apprécie, vivement la prochaine fois !


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