CHRONIQUES DE CONCERTS

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EASTPACK ANTIDOTE TOUR - PARIS
Avec : The Ghost of a Thousand, Four Year Strong, Alexisonfire, Anti-Flag
Date du concert : 09-11-2009  
Lieu : L'Elysée Montmartre - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 novembre 2009 - Chroniqueur : Aris3agaiN - Photographe : Officielles  


Décidément, le planning de cet automne est bien rempli pour tous les fans de concerts métal à Paris. Ce soir, c'est à l'Elysée Montmartre que je me rends, pour l'un des évènements punk-rock / hardcore de ce mois de novembre, j'ai nommé le Eastpack Antidote Tour. Pas de photos pour ce live report, veuillez nous en excuser, mais le pass photo prévu n'a finalement pas été attribué. Mais revenons à nos moutons. L'affiche est composée de quatre groupes, avec pour têtes d'affiche Alexisonfire et Anti-Flag. Autant vous dire que le public qui se range gentiment en ligne devant la salle est bien looké et prêt à se prendre une jolie baffe sonore dans la figure. Qu'importent les étiquettes, tout le monde a l'air content d'être là, et c'est l'essentiel. Cependant, quand je pénètre dans la salle, elle est bien vide et même coupée sur les côtés par des rideaux. Ce soir, ce ne sera pas sold out, c'est le moins que l'on puisse dire.

C'est donc devant une salle peu remplie que The Ghost of a Thousand débute son set. Ce combo anglais, originaire de Brighton, propose plusieurs extraits de son dernier album en date, "New Hopes, New Demonstrations" et donne dans un punk - rock / hardcore assez intéressant et très entraînant. Il faut dire que le groupe donne largement du sien sur scène. Le chanteur passe, d'ailleurs, une bonne partie du set dans la fosse à chauffer les premiers rangs et les musiciens sont très énergiques, notamment le batteur qui se révèle totalement déchaîné derrière son instrument (tout en restant carré, respect !). Quelques pogos se déclenchent dès les premiers morceaux, mais ils restent très minoritaires, la plupart des spectateurs se contentent d'applaudir et de taper du pied en rythme. Pour ma part, c'est une sympathique découverte que j'ai hâte d'entendre sur CD. Après un set d'une trentaine de minutes, devant une fosse qui se remplit tout doucement, The Ghost of a Thousand quitte les planches sous les applaudissements d'un public visiblement plutôt séduit. A suivre de près.

Le deuxième groupe m'a, je dois le dire, un peu moins plu. Four Year Strong, dont la musique peut être, elle aussi, qualifiée de Punk Hardcore. D'ailleurs, j'ai entendu des personnes dans la salle parler de "Happy Hardcore" : si quelqu'un pouvait me l'expliquer, cela pourrait éclairer bien des lumières... Bref. Ce combo américain, lui aussi, a sorti récemment un nouvel album, puisque cette dernière galette est disponible depuis juillet et s'intitule "Explains it All". Leur concert est énergique et les premiers rangs visiblement assez enthousiastes. La salle se remplit encore, et lorsque le set du groupe se termine après une demi-heure, elle est à son paroxysme pour l'affluence. Un bon concert apparemment apprécié par les premiers rangs, mais j'avoue être restée assez hermétique aux morceaux du groupe. Cela arrive. Après un changement de set assez long, les lumières s'éteignent à nouveau pour laisser la place à Alexisonfire.

Ce groupe canadien de post-hardcore n'est plus vraiment à présenter, surtout depuis qu'il fait partie de l'écurie Roadrunner. Là encore, un album récent à retenir : "Old Crows Young Cardinals", sorti en juin dernier. Lorsqu'Alexisonfire monte sur scène, George Pettit, chanteur du groupe, est déjà torse nu, visiblement prêt à en découdre, et c'est parti pour un set ultra musclé et énergique. Rien à redire sur scène, c'est une affaire qui roule parfaitement, et les fans sont visiblement ravis. Ca chante en rythme, ça se bouscule, ça pogote joyeusement, ça crie, bref, tout le monde est extatique, autant la fosse que le groupe. On assistera même à un rapide duo avec Chris 2, charismatique bassiste & chanteur d'Anti-Flag, qui ne résiste pas à la tentation de venir pousser la chansonnette en compagnie des Canadiens. Le concert se termine sous les acclamations d'un public totalement sous le charme, après un set très énergique et puissant. D'ailleurs, les stands de merchandising se retrouvent bientôt pris d'assaut par tous les fans désirant un tee-shirt du groupe.

Tous les punks se rapprochent de la scène alors que l'intro du concert d'Anti Flag commence. La salle est un peu moins remplie que pour le show d'Alexisonfire, mais le public est visiblement ravi et chante en chœur sur les différents titres joués par le groupe. On retiendra un "Turncoat" d'anthologie, repris avec joie par les fans, ou encore un "Fuck Police Brutality", particulièrement bien interprété. Suit un petit discours du chanteur Justin Sane sur les dérives du capitalisme, avant que le groupe n'entame "The Economy Is Suffering... Let It Die ", morceau largement applaudi par le public. Décidément, voilà un concert politisé comme on en voit rarement. En tout cas, sur scène, il n'y a une fois rien à redire. Très charismatiques et visiblement en grande forme, les musiciens courent sur les planches, communiquent avec le public et montrent une impressionnante aisance . Le public est enchanté et ne cesse de pogoter. Le groupe lance même un circle pit très réussi et très suivi par les membres les plus actifs de la fosse. On sort donc avec le sourire, le tee-shirt trempé et l'envie de recommencer. Pas forcément le meilleur concert du groupe, diront les puristes. Qu'importe, on s'est amusé pendant le set, et c'est l'essentiel !

On aura donc passé une bonne soirée en compagnie de bons groupes. Peut-être cette soirée aurait-elle pu se transformer en véritable évènement avec un peu plus de spectateurs. Mais avec la place à 30 € , un lundi soir, il est rare de voir une salle remplie. Et peut-être, avec plus de monde, aurait-on moins senti la présence stressante des vigiles dans la fosse.


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