CHRONIQUES DE CONCERTS

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SATAN JOKERS - LYON
Avec : SATAN JOKERS + PATRICK RONDAT + DIESEL DUST
Date du concert : 10-11-2009  
Lieu : Ninkasi Kao - [ 69 ]  
Affluence : 500  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 novembre 2009 - Chroniqueur : - Photographe : Nostradamus  


Ce mois de Novembre est décidément bien fertile à Lyon, se jouera ce 10 novembre une fort belle affiche au Ninkasi Kao, plusieurs générations s'empresseront de répondre présents.
Le concert débute à 19 H 30, trente minutes après l'heure annoncée mais cela n'a pas pour autant permis au public de remplir la salle, la moitié de ces derniers (et moi même) patientent encore au froid et se contentent de rentrer au compte-gouttes, ratant donc une bonne partie de la prestation des Diesel Dust...

Qu'a cela ne tienne, on y arrive finalement et on se fait bien recevoir !
Diesel Dust donc, du Southen Rock bien « Old School » s'y opère avec vigueur.
Ne vous fiez pas à leurs allures de cowboy, Diesel Dust sont Lyonnais.
Les dernières compositions s'enchainent efficacement, le tout est bien ficelé.
On notera tout de même un ou deux petit imparfaits du côté de la sonorisation, vite oubliés par les envolées lyriques à l'harmonica qui réjouiront petits et grands.
En somme, un Heavy plutôt gentil, qui sans être novateur a su se montrer captivant, bien choisi pour commencer la soirée.
Le public est satisfait et cela non sans fondement.

S'ensuit un changement de line up assez pointilleux qui durera tout de même une petite demi heure, laissant enfin place à Patrick Rondat, le guitar héro qu'il est plus vraiment nécessaire de présenter.
Notre homme dans sa tournée fêtera ici ces 20 ans de carrière soliste, accompagné de ses musiciens « hauts de gammes » pour un set instrumental de huit longs et beaux morceaux, impeccablement carrés et sensibles comme notre homme sait si bien faire.
Nous voyagerons sur différentes couleurs musicales passant d'un Jazz Rock à un Metal sitôt Progressif, sitôt Atmosphérique.
Les solos virtuoses s'enchainent avec une aise et une facilité déconcertante, des moments très forts (notamment l'éblouissant slapping du bassiste Patrice Guers (Rhapsody) qui sut réveiller de suite l'assemblée !), et d'autres plus calmes hélas présentés parfois sous un jeu de scène trop concentré voir statique, laissant l'impression d'une classique écoute d'album chez soi.
Conclusion avec une reprise des 4 saisons de Vivaldi admirablement interprétée.
Une prestation respectable et osons le terme, une belle « claque technique » à nos amis guitaristes !
On en sortira conquis mais on ne se sera pas non plus défoulé.

Changement de plateaux, cette fois plus court et l'atmosphère sobre fait place à présent aux ambiances plus Jack Daniel propice à l'arrivée des Satan Jokers, l'un des pionnier du Hard Rock français dans toute sa splendeur.
Sans plus attendre le groupe nous libère son premier morceau intitulé bêtement « Satan », la fosse retrouve ces fonctions motrices, il faut dire que ces chansons sont jouées avec un plaisir fort perceptible et de plus accompagné d'un jeu de scène bon enfant et sautillant, on voit ici que le groupe s'amuse bien, ça tombe bien, nous aussi !
Les musiciens maitrisent leur terrain, même après Patrick Rondat, les solos restent crédibles et pertinents, ce qui n'était pas à la portée de tous.
Propres et Rock'nd Roll, les morceaux se suivent mais ne se ressemblent pas pour autant, on versera même notre larme pour le titre plus sérieux « Addiction (souffrir avec toi) » en hommage à la disparition de l'ancien regretté bassiste du groupe.
Certes, on pourrait aisément reprocher au vieilles compositions leurs côtés un peu rétro, notamment le titre « Fils du Metal » qui à pris quelques rides, mais on se prend facilement au jeu et l'ensemble est attachant.
Le Frontman Renaud Hantson y est pour quelque chose, armé d'une voix ténor particulière qu'on aime ou que l'on aime pas, mais une voix qui tient ses promesses, avec lui, la fosse ne s'ennuiera pas et restera complice jusqu'à la fin.
Sur ce, se clos ce délicieux moment sur une petite surprise : trois morceaux bonus où Renaud Hantson se range a la batterie et où Patrick Rondat et ses musiciens reviennent en force pour partager ensembles la scène avec Satan Jokers, revisitant un « Purple Haze » d'Hendrix et du Guns and Roses bien familier, à deux basses et quatre guitares bien sûr !
Du Hard qui valait le détour, merci Satan Jokers, tout les ingrédients ont été ici réunis pour nous séduire.

Au final, une soirée de qualité qui mettra d'accord toutes les générations.
La bonne humeur ne s'échappe pas en fin de soirée avec les musiciens qui ne tardent pas a se mêler aux populaces pour un petit pot aux bars, personne n'est pressé de partir, tant mieux, il reste encore un peu de temps avant de se jeter dans les derniers métro...


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