CHRONIQUES DE CONCERTS

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PORCUPINE TREE - LYON
Avec : THE STICK MEN, PORCUPINE TREE
Date du concert : 26-11-2009  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 29 novembre 2009 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart  


Grosse soirée en perspective avec la venue de PORCUPINE TREE au transbordeur. Inutile de chercher des billets ce soir, BASE PRODUCTIONS a tout vendu. J’arrive en avance. ROADRUNNER m’a chargé pour l’occasion d’une interview de Steven WILSON avant le concert. Je me retrouve donc dans les coulisses du transbordeur avec le leader de PORCUPINE TREE pour un entretien assez riche sur la conception du dernier opus en date « The Incident ». Une fois, l’entrevue terminée, il est temps de rejoindre la file d’attente qui s’étend jusque sur le parking de la salle. Ce n’est pas une horde de métalleux que nous voyons là mais un public de tout age qui attend de pied ferme dans cette queue immense. Heureusement que le temps est propice à une attente à l’extérieur. Le mois de Novembre est décidément très doux cette année.

Le temps d’arriver dans la salle et le show de THE STICK MEN a déjà commencé. Le trio est loin d’être composé par des inconnus. Tony LEVIN et Pat MASTELOTTO viennent tous les deux de KING CRIMSON, sans compter que Tony LEVIN a aussi participé à des enregistrements de PINK FLOYD, John LENON, ALICE COOPER…Bon, le bagage musical des ces musiciens là est énorme. Alors, maintenant, le problème est de vous décrire l’instrument en question appelé « Stick ».  Cela ressemblerait à une basse, en tout cas, au niveau du son mais il y a 16 cordes à l’instrument avec un manche assez large. Le stick man joue en tapant sur les cordes, voir en utilisant la méthode de taping ou même encore en grattant les cordes. Bref, cela semble assez technique et complet. Il semblerait qu’une bonne dissociation des deux mains soit de rigueur pour jouer d’un tel instrument. Outre la performance technique et l’originalité, le groupe propose une musique assez captivante. On peut apprécier quelques parties assez funky qui rappellent le groove d’un PRIMUS et d’autres parties beaucoup plus planantes. Leur set est du coup assez varié et l’humour ne manque pas chez ces musiciens. Une bonne découverte, à la fois pour la musique du groupe et l’instrument à proprement parlé.

Avant de venir au concert, j’ai eu la naïveté de me demander ce que PORCUPINE TREE jouerait en live de son nouvel album. Oui, étant composé d’un morceau de 55 minutes, allaient ils choisir de jouer certains passages ou allaient ils faire l’impasse ? Mais j’avais oublié un truc essentiel pour ce genre de formation. On est face à un groupe qui ne soucie pas forcément de savoir s’il va plaire ou pas et qui place la musique au dessus de toute chose, surtout de savoir si oui ou non, il est envisageable de jouer un morceau de 55 minutes en live. Alors, vous l’aurez compris, si vous avez aimé le dernier album, vous ne pourrez qu’être satisfaits par cette prestation assez unique en son genre. PORCUPINE TREE joue l’intégralité des 55 minutes de « The Incident » avec un écran vidéo en fond, illustrant les propos du chanteur. Le tout est impeccable et le son est quasiment comme sur l’album. Ce n’est pas la première fois que je les vois jouer en salle et il est clair qu’à ce niveau là, il est difficile de faire mieux au niveau de la propreté du son, quoique tout de même un peu fort. La prestation scénique est elle aussi plutôt bonne. Steven WILSON passe de la guitare acoustique à l’électrique et au clavier selon la nécessité avec une dextérité impeccable. Et du coup, on se laisse assez vite embarquer dans l’ambiance de « The Incident ». Une fois le morceau terminé, le groupe prend 10 minutes de pause et pas une seconde de plus, chronomètre affiché ! L’idée est judicieuse car il faut bien ce laps de temps pour sortir de l’ambiance et revenir à des morceaux plus courts. La deuxième partie du set est l’occasion de revenir sur le précédent album, « Fear of a Blank Planet » avec 3 titres dont le morceau éponyme et « Way Out of Here » entre autre. L’heure du rappel arrive très vite et l’ambiance a quelque peu changé. On sent un public beaucoup plus réceptif. L’immersion est moins prenante du fait de l’excitation de vouloir entendre certains morceaux. Finalement le groupe quitte la scène avec « Trains » qui fait l’unanimité après près de deux heures d’un set impeccable et d’un son excellent.

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe sur scène, il faudra peut-être patienter un peu mais l’expérience en vaut le détour. PORCUPINE TREE a pris de l’importance depuis quelques années et son statut lui permet de réaliser des concerts toujours plus impeccables et d’un professionnalisme rare.


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