CHRONIQUES DE CONCERTS

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HOLLYWOOD UNDEAD - PARIS
Avec : HOLLYWOOD UNDEAD, SONIC SYNDICATE
Date du concert : 08-12-2009  
Lieu : Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 décembre 2009 - Chroniqueur : YaDuJoR - Photographe : YaDuJoR  


C’est avec un grand désespoir que j’arrive au Trabendo à 19h20 alors que le groupe en première partie ce soir, Sonic Syndicate, étaient censé commencer à jouer à 19h. Quel soulagement quand j’aperçois la scène encore déserte à l’entrée dans la salle !
Je me place donc juste devant la scène (seul le premier rang est complet), dans cette assez petite salle très conviviale qui permet d’être vraiment proche des musiciens sur les planches.

C’est à 19h45 que les Suédois débarquent sur scène tour à tour, sous les cris de joie des quelques dizaines de fans présents ce soir (un bon tiers des spectateurs arborait tout de même des t-shirts à l’effigie du groupe), dans un Trabendo peu remplie ce soir et surtout en cette heure de première partie.
Çà commence directement avec « Rebellion In Nightmareland », un des deux nouveaux titres du nouveau single Burn This City (la scène est d’ailleurs décorée de jolies flags à son effigie) sorti tout récemment, qu’ils viennent ici promouvoir (ils étaient déjà passés en co-headline avec Deathstars pour leur dernier album « Love And Other Disasters », en début d’année à la Locomotive). Les musiciens ont l’air motivés et contents d’être là (même s’ils reviennent d’une tournée en tête d’affiche au Royaume-Uni). Pour le nouveau chanteur, Nathan J Biggs (le chauve), c’est sa première venue à Paris, il est tout excité !
Le son n’est pas trop mauvais, le volume est raisonnable, ce qui permet de ne pas devoir obligatoirement mettre de bouchons pour sauver ses oreilles, et de profiter pleinement de la musique. Le seul défaut reste selon moi la mauvaise audition des samples (claviers, mélodies « éléctro »…) qui n’a pas permis une parfaite retranscription des titres comme sur CD, et notamment des moments « émotionnels », dominés la plupart du temps par des riffs bruts.
L’avantage, c’est que l’énergie dégagée par la musique du groupe n’en était que décuplée ! Pas de pogo pour cause de public plutôt frileux (les fans d’Hollywood Undead ne sont pas vraiment des gros durs), mais ça fait du bien de pas se prendre de coup de temps en temps. Sonic Syndicate enchaîne les hits tirés des deux derniers albums (« Eden Fire », le premier opus du groupe, est complètement passé sous la trappe, sûrement dû a la setlist « première partie ») et les fans répondent présent à chaque fois, en « jumpant » à la demande du groupe sur les refrains, ce qui chauffe les musiciens qui n’arrêtent pas de bouger et d’headbanger sur scène, ça fait plaisir à voir !
Voilà déjà quarante minutes que les Suédois jouent, et c’est bientôt l’heure pour eux de quitter la scène, mais pas avant d’enflammer une dernière fois leur public avec le très gros hit « Jack Of Diamonds » qui achèvent les fans, même si on aurait bien repris une bonne demi-heure en supplément. On a ensuite droit à des « Merci Paris ! », puis à 20h30 le groupe plie bagage et démonte son matériel pour laisser place au groupe de « rapcore » Hollywood Undead… Et il est bien dommage que Sonic Syndicate n’ait pas joué en tête d’affiche ce soir quand on voit pour qui ils font la première partie !

Setlist :
Rebellion In Nightmareland
Encaged
Psychic Suicide
Power Shift
Flashback
Enclave
Burn This City
Denied
Jack Of Diamonds

Après avoir interviewé Nathan J. Biggs et rencontré presque tout le groupe dans l’unique salle en backstage réservé à Sonic Syndicate ce soir là, je retourne dans le public pour assister à la prestation du groupe de rapcore Hollywood Undead, et à ce jour je n’ai toujours pas compris le pourquoi d’une telle affiche ; même si Sonic Syndicate n’est pas du true black metal, les publics sont clairement différents entre du metalcore melodic et du rapcore, et je ne pense pas que l’un des deux publics soit très intéressé par l’autre. Mais venons-en à la « musique »…

Les Américains débarquent vers 21h sur la scène du Trabendo, qui apparaît légèrement étroite pour eux : en effet, le groupe est constitué de huit membres (un batteur, un « gérant de sample », un bassiste-« chanteur », un guitariste-« chanteur » et quatre « chanteurs »), et à vraiment l’allure d’un boys-band moderne (inspiré par les Village People ? l’un des membres porte un chapeau de marin). Les casquettes LA sont vissées, tant du côté du groupe que des premiers rangs du public, qui est plus nombreux que pour Sonic, mais encore loin de remplir la salle. « L’originalité » du groupe, c’est qu’ils mettent des masques… mais Slipknot l’a déjà fait, dommage. Sinon, je ne vois pas grand chose à dire à part que je me suis pas mal embêté (pour rester poli). Musicalement, c’est très faible, et pour le côté chant, c’est du rap (parfois screamé). Le groupe joue pendant 1h15 et nous dévoile son unique album « Swan Songs », mais j’aurais cru qu’ils jouaient le même morceau en répétition tellement c’était mou et invariable. Les membres du groupe bougeaient bien, le public aussi, les fans du groupe avaient l’air content, mais objectivement ça ne valait largement pas l’ambiance durant Sonic. Hollywood Undead quitte donc la scène sous les applaudissements de leurs fans, mais je ne suis clairement pas convaincu… pour les fans de rapcore et uniquement de rapcore alors, car pour moi qui aime bien le hardcore et qui peut supporter le bon rap US, objectivement, ce n’était pas très bon !

Mes impressions sont donc mi-chaudes mi-froides pour cette soirée au Trabendo, avec un très bon moment passé en la compagnie de Sonic Syndicate qui nous a livré un show énergique, puissant et communicatif, et un autre moins bon avec Hollywood Undead qui nous a joué son rapcore à réserver exclusivement aux fans du genre.


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