CHRONIQUES DE CONCERTS

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PARADISE LOST - PARIS
Avec : Paradise Lost, Samael, Adagio
Date du concert : 19-12-2009  
Lieu : Elysée Montmartre - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 31 décembre 2009 - Chroniqueur : Darksession - Photographe : YoG  


C’est par Adagio que le concert commencera. Le groupe, malgré ses efforts n’arrivera pas à faire adhérer énormément de spectateurs à sa cause. En live le constat est net : par rapport aux musiciens, la voix du chanteur ne colle pas, malgré un talent certain de la part des deux fronts; les compositions sont trop lourdes pour le vocaliste. Les solos sont très bien interprétés mais certains rendent leur musique clichesque à force de mélodies trop répétitives ou faisant stagner le morceau. Adagio avec leur ‘néo métal classique’ est original mais certains points noirs font qu'on finit par s’ennuyer...lorsque d’un coup des riffs penchant vers le black metal ressurgissent et nous redonnent espoir ; ce n’est finalement pas là non plus que le groupe nous satisfera le chant faisant son entrée et ne collant absolument pas à l’instrumentation. Stephan Forté a beau être un guitariste très doué tout comme les autres musiciens qui l’accompagnent, aucune ambiance ne se fera ressentir de la part du public qui trouve sans doute que la prestation s’éternise, il a probablement et malheureusement raison.

Passons donc à un groupe qui lui, est désormais une valeur sûre: Samael. Toujours en forme comme à son habitude il délivrera un set des plus variés et des plus énergiques de cette soirée. De plus ce soir le son est parfait, vraiment rien à redire de ce côté la, il n’y aura aucun problème, bien au contraire. Revenons donc au set de Samael le groupe suisse recevra un accueil excellent, la foule observant attentivement les musiciens. Le public est réceptif, on pourra le constater au fur et à mesure du déroulement des morceaux lorsque Vorphalack, le chanteur haranguera successivement les spectateurs.
Pour accompagner la musique du groupe des images disposées sur un écran géant défileront en fond de scène ce qui montre encore une fois l’importance de la technologie avec également les samples. Toutes ces petites choses font que la formation possède un énorme talent et a réussi à se créer une image propre et différente.
Le combo revisitera autant son nouvel album que le dernier pour le plus grand plaisir des fans ‘into the pentagram’ avec ses ambiances black recevra un accueil très chaleureux, les membres ne cessent de headbanguer ils sont en extases, cela se ressent, le public l’est également. A coup sûr ce soir Samael a frappé fort et convertira encore d’autre fans réticents à leur musique, leurs prestations étant toujours fort captivantes. De plus le chanteur communique énormément, ce qui crée un très bon contact entre la foule et le groupe. Du dernier album ‘Slavocracy’ sera joué et ce ne sera pas une mauvaise chose, ce titre étant taillé pour les concerts.

Un changement de disposition, des logos de la tête d’affiche placés de part et d’autre de la scène et le concert peut commencer.
Au moment où Paradise Lost entre en scène beaucoup de fans seront étonnés et déçus effectivement le guitariste Greg Mackintosh est absent et sera remplacé par un autre nommé Milly Evans, un roadie du groupe. Ce dernier sera d’ailleurs le musicien qui se déplacera le plus, les autres restant toujours bizarrement assez statiques, peut être l’absence du guitariste habituel est elle liée à cela, espérons le en tout cas vu l’immobilité consternante des membres tout au long du déroulement de leur show.
Le chanteur Nick Holmes, pour pallier à son immobilité récurrente, fera oublier cela par son interprétation : celle ci sera brillante. Pour ceux qui prenaient peur en voyant un guitariste inconnu remplacer le charismatique Greg Mackintosh ils ne seront pourtant pas en reste: son remplaçant joue bien et ses solos seront assez bons, le musicien est carré et s’éclate sur scène.
Une corde se cassera malheureusement au moment où les guitaristes entre un morceau s’amuseront à jouer quelques notes du ‘Paranoid’ de Black Sabbath .
Si beaucoup de titres ne sembleront pas recevoir un accueil si favorable que cela, les titres tel ‘As I Die’ et ‘The Enemy’ recevront un retour retentissant, le public imitant chaque instant de ce dernier à pleine voix, les paroles seront reprises en chœur, un moment de pure osmose entre les membres de Paradise Lost et leurs dévoués fans.
La formation utilise tout comme Samael beaucoup l’écran disposé au fond de la scène mais les images seront assez sombres et le rendu sera assez incongru car l’on ne distingue pas toujours la projection, les éclairages n’étant pas forcément bien disposés.

Le temps passe et Paradise Lost quitte les planches, pour finalement revenir jouer trois chansons dont le titre ‘Faith Divides Us, Death Unites Us’ un superbe morceau du dernier album qui mélange des ambiances calmes et lourdes pour un ensemble vraiment mélancolique comme sait si bien le maîtriser le groupe, un pur chef d’œuvre.
Ce concert qui affichera complet fut un moment de pure intensité et d'émotions le seul regret sera peut être sa longueur mais sa qualité rattrapera largement cela.


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