CHRONIQUES DE CONCERTS

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LE BAL DES ENRAGES - LYON
Avec : LE BAL DES ENRAGES, DOBERMAN (CREW)
Date du concert : 04-02-2010  
Lieu : CCO Villeurbanne - [ 69 ]  
Affluence : 420  
Contact organisateur : http://www.mediatone.net  
Interview :  
   
Date de la chronique : 07 février 2010 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


L’association Mediatone nous offre ce Jeudi 4 Févier une soirée pas comme les autres avec un concert punk/rock/hardcore dont la tête d’affiche n’est autre qu’un rassemblement de musiciens issus de la crème d’un certain underground français, une raïa keupone nommée LE BAL DES ENRAGES. Un public bigarré de tous âges et tous styles a répondu présent à l’appel des rebelles qui écument actuellement l’hexagone.

Pour ouvrir le petit « balluche » du Samedi soir (pardon du jeudi soir) ce sont les enragés de DOBERMAN (CREW) qui vont s’en charger, et pendant que la salle se remplit progressivement, le quatuor Lyonnais lance les décibels et tout ce qui va avec. C'est-à-dire punk, grosses guitares métal, hardcore et chant agressif rappé, le tout reposant sur une certaine fusion des genres. Avec son premier album huit titres tout nouveau, Doberman va pouvoir mordre un peu plus, et ce soir il le prouve. Des compos qui font mouche, des textes engagés qui te prennent aux tripes, ils jouent gagnant ce soir devant un public qui semble apprécier même si il attend les derniers titres pour se mettre en mouvement. Le phrasé du frontman est toujours sur le fil du rasoir, entre « Animal » et « Bras tendu, Cœur Perdu », il harrangue les premiers rangs tel un Zack de La Rocha (RATM) et ne tient pas en place, les nerfs à vif. Bonne entrée en matière donc avec les Lyonnais qui nous demandent avant de terminer « on se casse comme des merdes ? », surs de la réponse et nous envoient dans les dents « Crève » pour terminer, bien vu.

Chargement important de plateau pour accueillir tous les (nombreux) membres du BAL DES ENRAGES et les places collées contre la scène deviennent très « chères », alors « get a grip » (accrochez-vous) vous allez sûrement en prendre plein les oreilles et les « mirettes », ça c’est sûr. Lumières tamisées pour un couple enlacé évoluant sur scène pour ouvrir le bal. Puis projecteurs et lights plein pot pour la première équipe de musicos qui démarre à fond les « manettes » avec « Anarchy en Sarkozy » très SEX PISTOLS avec un arrière-goût de reprise. Reprise, vous avez dit reprise, oui effectivement car Le Bal Des Enragés est en fait une réunion de membres de LOFOFORA, PARABELLUM, LA PHAZE, TAGADA JONES et même PUNISH YOURSELF, qui reprend des classiques punk et rock ou plus si affinités, depuis les sixties jusqu’à nos jours dans une ambiance festive. Alors pendant plus de deux heurs on se relaie sur scène avec deux kits de batterie, les batteurs jouant alternativement ou ensemble selon les titres pour appuyer le tempo binaire à souhait. Inutile de vous dire que le CCO va s'enflammer dés le départ, alors attention aux « rangers » qui volent bas et à la bière qui arrose la scène et la meute qui bourrine devant l’estrade, cheveux et appareils photos en savent quelque chose ! Le spectacle est continu et varié avec en plus de chaque côté de la scène des peintres « encagoulés », « taggant » leur espace alloué. Sur les planches, on chauffe l’assistance avec des morceaux bien approprié et le décorum adéquat ainsi que le visuel tel « I Wanna Be Your Dog » des STOOGES, « Kick Out The Jam » (mother fucker) du MC5, « Going Nowhere » de THERAPY. La charmante Klodia de PUNNISH YOURSELF « slalome » entre ses complices avec des plumeaux, des torches etc… C’est la fête, on n’oublie pas « Aces Of Spades » de MÖTÖRHEAD, WHITE ZOMBIE Et RAMMSTEIN (« Feuer Frei »). A se moment la on s'adonne aux joies du métal avec sur scène des disqueuses frottant les cuirasses qui lâchent des jets d’étincelles. Dans la foule les mecs sont torse-nu, les filles pas encore, mais l’une d’elles se prend en plein front un slammer, exit la salle direction le hall pour premiers soins. ça brasse donc énormément. Il fait très chaud et les paillettes provenant de la scène se collent sur la peau où la sueur coule à flot, ambiance déjantée et festive au menu. Mais ce n’est pas fini, un petit « Amsterdam » de PARABELLUM, un petit « Did You Know Wrong » des PISTOLS et un « Just One Fix » de MINISTRY nous sont envoyés en pleine face, c’est jouissif, c’est percutant, bref on ne voit pas le temps passer avec toujours un nouveau spectacle, une nouvelle équipe qui fait chauffer les instruments, avec les frontmen qui inlassablement excitent les premiers rangs et semblent infatiguables, Reuno de Lofo en tête. Allez vous reprendrez bien une louche de punk avec LUDWIG VON 88, les DEADKENNEDYS, BLACK FLAG, sans oublier « Vive Le Feu des BERUS. Tout semble s’arrêter, est-ce la fin du bal ? Mais non, pensez-vous, tout repart à « donf » avec quelques titres des RAMONES, « Let’s There Be Rock » de AC/DC et « If Kids Are United » de SHAM 69 cqfd. Tout le monde reprend en chœur avec nos musicos favoris qui ont tout défoncé ce soir et retourné le CCO, ni plus, ni moins.

Et bien mes amis, quelle soirée, ce fut une bonne « kekla dans la chetron ». Rock festif, rock engagé, rock rebelle, punk sans roulette, reprise de morceaux immortels, tout y est passé et le public peut rentrer dans son clapier avec la banane, les enragés n’ont pas failli. Merci encore à Médiatone pour cette date incontournable, merci aussi à tous les petits « bérus » qui ont participé pleinement à la fête, et bien sûr merci à tous les musiciens pour leur énergie et leur engagement communicatif.


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