CHRONIQUES DE CONCERTS |
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SATYRICON - Lyon Avec : SATYRICON + KEEP OF KALESSIN + Insomnium |
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Date du concert : 30-09-2006 | |||
Lieu : CCO VILLEURBANNE - [ 69 ] | |||
Affluence : | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 02 octobre 2006 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : | |||
La déception engendrée par l'annulation de la septième édition du Hammer smash fest (le 16 septembre dernier) fut grande pour l'association Hammer of Gones (le manque de motivation notoire du public lyonnais ayant encore frappé, malgré une affiche pourtant alléchante) mais toute cette équipe d'organisateurs motivés a rapidement su passer outre et conserver tout son enthousiasme habituel pour offrir, sans rancune, ce qui était annoncé comme l'un des tout premiers grands rendez vous de la nouvelle saison métal extrême (et attention, d'autres surprises sont en prévisions !).
Et l'évènement tient rapidement ses promesses, affichant déjà complet une semaine auparavant. C'est donc une salle du CCO archi bondée qui accueille les retardataires (dont je suis), des fans recherchent encore des places sur le parking, et l'accès à la scène est difficile tant les couloirs sont encombrés�cela fait plaisir à voir ! Arriver à la bourre signifie rater la première partie car rien à dire ce soir, l'organisation est parfaitement huilée et à la hauteur de l'évènement. Dommage donc pour Insomnium, mais si selon la règle d'or : « on ne critique pas ce que l'on n'a pas vu » il n'est pas interdit d'interroger les spectateurs. Il en ressort que malgré une prestation musicale de niveau dans un style proche de Dark Tranquility, les finlandais n'auront pas réussi à remuer un public venu des quatre coins de France (avec une belle présence féminine et beaucoup de jeunes, la relève est assurée) venu écouter Satyricon, mais avant tout du black métal ! Ils seront donc servis quelques instant plus tard avec l'arrivée de Keep of Kalessin qui, malgré un set ultra rapide (30minutes !) parviennent à se faire déchaîner un public, il est vrai, venu pour en découdre. Bref, ça sent la testostérone dans le pogo où s'affrontent les plus larges d'épaules (les autres étant rapidement ejectés). Un peu plus en retrait, il est donc plus facile d'apprécier l'associations de riffs et d'une basse très lourds, le tout amplifié par un batteur vraiment surpuissant (et la bonne blague « son bras, c'est ta cuisse », prend ici tout son sens). Celui-ci s'impose dans le set et gratifie la foule d'un solo tueur, à la cadence d'une (grosse) mitrailleuse. Les titres s'enchaînent très rapidement, pour une prestation courte mais explosive, transformant la salle en sauna. La transition de plateau se fait ensuite plutôt lente, sous les services d'un roadie alias « the rock » (que l'on retrouvera plus tard) et le public commence à manifester son impatience. Satyricon aime apparemment se faire désirer. Les musiciens apparaissent sous la lumière de candélabres et les premiers rangs pètent les plombs dès les premiers feux des projecteurs. La prestation des norvégiens en cette soirée sera tout simplement titanesque, et tout ceux ayant snobé le concert sous prétexte « meuh ils ne vont jouer que leur dernier album » le regretteront amèrement car Satyricon mêlent dans leur set des titres de diverses influences, très black, mais aussi avec beaucoup d'ambiances « viking » et des parties de transition au synthé, le tout desservi par un Satyr omniprésent, très proche du public et un phénoménal Frost (gloire aux batteurs dans cette soirée !). Saluons également le bassiste qui se distingue spécialement sur le monumental « King ». Et que vive le headbang, dans une ambiance de climat tropical et dirons nous pour le moins virile�également sur scène car « the rock » assure la sécurité des musiciens, envoyant littéralement planner dans la foule ceux qui osent s'attarder sur scène. Le premier rappel intervient après une heure de show, où Satyricon (qui aiment vraiment se faire désirer) reviennent pour 2 morceaux dont « Reign in blood » qui semble être une tradition lyonnaise, tous les groupes passés ici l'ayant déjà interprété l'an dernier ! enfin, après un deuxième rappel, la soirée s'achève avec l'incontournable « Mother north », repris en coeur par le public. Contrairement à d'autres formations à grande notoriété,, les norvégiens se seront donc montrés simples, accessibles, pour vraiment partager le meilleur de leur musique, une volonté de contact qui se poursuit ensuite dans les couloirs lors d'une petite séance de dédicaces. Quoiqu'en disent certains qui jouent les blasés à la fin du concert, pas de « bla-blas», la soirée fut grandiose et tout ceux venus pour s'éclater n'ont pas été déçus ! no images were found | |||