CHRONIQUES DE CONCERTS

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BIGELF - PARIS
Avec : Bigelf , Priestess
Date du concert : 09-02-2010  
Lieu : La Maroquinerie - [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur : http://www.bigelf.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 février 2010 - Chroniqueur : YoG - Photographe : YoG http://www.flickr.com/photos/7og  


Ma curiosité de voir ce groupe se produire en tête d’affiche est née suite à la Progressive Nation 2009, alors qu’ils partageaient la scène avec Unexpect, Opeth et Dream Theater. Rappelons à ce moment là, le public ne semblait qu’à moitié conquis par ce groupe et n’arrivait pas forcément à se faire un avis décidé ; peut-être était-ce dû à l'excitation de voir Opeth et Dream Theater qui, dans l’ordre de passage, passaient juste après, ou alors était-ce dû aux conditions de « non proximité » qu’offre le Zénith… Quoiqu’il en soit, c’est d’un pas affirmé que je me suis dirigé vers la Maroquinerie, minuscule salle parisienne.

C’est en arrivant là bas de bonne heure que je rencontre Steve Frothingham sur le pas de porte, achevant une petite blonde (je parle de boisson, bien entendu) et le sourire aux lèvres en apercevant mon t-shirt de la Progressive Nation fièrement arboré ce soir en hommage ! Le dialogue s’installe, et mis à part la crainte qu’il éprouve à l’égard de sa batterie après le passage de Vince (de Priestess) qui aurait l’habitude d’en amocher par paires, il semble très détendu tout comme le reste du groupe que je ne tarde pas à rencontrer… Jamie, le tour Manager, est aux petits soins, et ça fait vraiment plaisir d’avoir un accueil comme celui ci. Après l’interview de Damon Fox qui vous est ici présentée, il faut patienter dans ce froid glacial qui est malheureusement de mise en cette belle soirée. Mais ce qui fait « plaisir », c’est de voir qu’il y a du monde qui est venu patienter bien avant l’heure annoncée du concert ; c’est bon signe.
Ouverture des portes ; nous sommes invités à descendre dans la toute petite enceinte de la Maroquinerie, et une fois « tout le monde » rentré et juste avant l’apparition de Priestess sur scène, un constat affligeant est à faire : il n’y a pas foule. A peine une quarantaine de personnes, dont la moitié assise sur l’unique marche au fond de la salle (c'est-à-dire à 5 mètres de la scène !). Quand Priestess commence son show, on peut constater la bonne acoustique de cette salle, et cela ne suggère que du bonheur pour la suite ! Je découvre alors un Hard Rock au son bien baveux, et une formation qui m’a l’air d’être bien rodée ; une bonne surprise pour moi qui craignait le pire. Obligé de faire la navette entre la salle et l’extérieur, je n’ai pu assister qu’à une partie de leur show mais je dois avouer qu’à part certains problèmes de son (micro du batteur sous mixé, retours trop faibles…) tout allait bien.

C’est après une vingtaine de minutes durant lesquelles le matériel vintage de Bigelf est installé que les vedettes de la soirée entrent en scène. Et dès le début, nous avons le droit à une véritable claque ! Le son est excellent (un peu élevé peut-être, mais au final on s’en fout ; on se dit que « metal rules » et qu’on aura des acouphènes qui nous rappelleront ce concert des jours durant !) et le groupe est très impliqué dans son jeu sans pour autant délaisser le public, un peu plus nombreux que quelques minutes auparavant. Il ne fallait pas être en retard à ce concert ; pas une miette n’est à perdre ! Une des nombreuses petites anecdotes est que le groupe joue sans aucune setlist ; tout est fait «à l’arrache », et c’est tant mieux comme ça. Étant à 10 centimètres de la scène (pour ne pas dire un pied dessus), j’ai l’occasion de jeter un œil sur le matériel du groupe ; c’est vraiment impressionnant on en oublierait même qu’on a passé le XXI siècle ! Mon regard admiratif sur le véritable Mellotron qui se trouvait face à moi combiné au t-shirt que je portais a valu une remarque assez amusante de la part de Damon, qui s’est tout à coup targué d’en avoir un vrai, lui au moins ! Ah ah, quel bout-en-train ce Damon ! Il faut dire que son maquillage et sa tenue de scène assez « spéciaux » dirons-nous lui donnent un petit côté… « décalé » ! On le dirait tout droit sorti du passé, du temps où Black Sabbath était à son apogée ! Prenant le temps de communiquer avec un public qui, pour la majorité, ne comprenait que très peu (pour ne pas dire du tout ?) ses paroles, Damon assume ici parfaitement son rôle de frontman qui lui correspond tout à fait. Imposant, fou, complètement déluré et maîtrisant à merveille son chant et ses claviers et effets. Les autres membres ne sont pas en reste ; tous ont fait preuve d’une bonne présence scénique, et on regrettera que Steve ait été littéralement caché derrière tout le matériel de Damon !
Le gros hic de ce concert reste, à mon avis, la communication autour de cette date. En effet, la maroquinerie aussi peu remplie pour un concert comme celui-ci, c’est vraiment scandaleux. Selon mes estimations, une centaine de personnes tout au plus étaient présentes, et c’est bien dommage car une petite salle complète aurait permis au public d’être un peu plus expressif envers le groupe au lieu de tenter d’opiner du chef en 7/8 ! C’est mon seul regret sur l’ensemble de cette soirée !
En dehors de cela, que ce soit pour la sympathie du groupe ou encore leur musique et le son ce soir, c’était vraiment un concert à ne pas manquer !
Back to the oldies !!


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