CHRONIQUES DE CONCERTS

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LAMB OF GOD - PARIS
Avec : Lamb Of God , Job For A Cowboy , August Burn Red , Between The Buried And Me
Date du concert : 15-02-2010  
Lieu : Bataclan - [ 75 ]  
Affluence : nc  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 25 février 2010 - Chroniqueur : YoG - Photographe : YoG http://www.flickr.com/photos/7og  


C’est après une interview ma foi fort sympathique de John Campbell que la course vers le Bataclan a commencé. Et il ne fallait pas arriver en retard ; à peine ai-je mis les pieds dans la salle que le premier groupe à ouvrir les hostilités, soit Between The Buried And Me, venait quasiment d’achever son set. Je n’ai malheureusement eu le temps que d’assister à une [fin de] chanson, et je dois avouer que cela ne m’a pas vraiment déplu ! Trop insuffisant pour pouvoir me faire une idée, j’attends l’occasion de les revoir pour pouvoir me forger une quelconque opinion sur eux. Mais le concert ne devait-il pas débuter à 19 heures ? Bizarre…

Vient ensuite l’heure d’accueillir les ricains d’August Burn Red. De toute évidence, je dois bien leur reconnaître le fait qu’ils savent maîtriser leur jeu, et que mis à part le fait que leur look me donne plutôt mal à la tête (rah, ces tongs.. cette coupe de cheveux..) le set est plutôt … « carré ». La scène a l’air de leur procurer une sorte de « plaisir certain », mais j’en viens à me demander si ce n’est pas « surfait » par moments. Et le problème est qu’il faut savamment doser entre faire le spectacle et jouer de façon naturelle également, car monter et descendre de toute surface surélevée sans arrêt devient assez pénible à suivre pour l’auditoire ! Il n’y a rien d’amusant à suivre les musiciens dans ce délire, et cela arrive même à détourner l’attention du public de la musique jouée ! Après six titres, il est l’heure pour eux de laisser entrer sur scène les « special guests » de la soirée.

C’est donc au tour de Job For A Cowboy de faire son apparition sur scène, un petit quart d’heure à peine après la sortie de leurs compatriotes ricains qui les précédaient. JFAC est un groupe de Death Metal à la discographie assez « légère », puisque composée de deux albums uniquement. Durant une bonne demi-heure, ils vont ainsi nous servir plusieurs galettes bien envoyées, d’une technicité certaine, et ce devant un public en délire et chauffé à blanc, n’attendant franchement qu’une chose maintenant : la venue de Lamb Of God ! Notons tout particulièrement la performance du batteur, qui était bien en forme visiblement !

Et c’est sur une foule incroyablement impatiente et surexcitée que les lumières s’éteignent une dernière fois pour accueillir les maîtres de cette soirée, j’ai nommé Lamb Of God. Un lightshow de toute beauté nous est dévoilé avant l’entrée sur scène du groupe ; des tapis de lumière violette parsèment la foule, sur les premières notes de « The Passing ». L’ambiance devient électrique ; la foule gronde et scande le nom de ses idoles et la tension qui règne ici est palpable à souhait ; tout le monde ne souhaite plus qu’une chose : l’apparition imminente du groupe !
Et c’est sans faire d’artifices que le groupe met les pieds sur scène et s’installe calmement, avant de démarrer les hostilités du haut d’un « In Your Words » à faire tomber les piliers du premier étage. En moins de deux minutes, la fosse est à feu et à sang et n’obéit plus qu’à une « pogo’s law », qui consiste à rentrer chez soi si on n’est pas là pour participer activement à ce concert. L’autre alternative était d’être au balcon également, lieu de calme et d’amitié dans lequel vous pourrez même avoir le loisir de faire d’intéressantes rencontres si vous êtes venus pour cela. Pour y avoir fait un tour assez rapidement, je dois avouer que ce n’est hélas pas le meilleur endroit pour profiter d’un concert tel que celui-ci, mais bon ; à chacun son point de vue ! Revenons à nos moutons : « Set To Fail » vient logiquement s’immiscer dans la partie, suivi d’un majestueux « Walk With Me In Hell » qui fait headbanguer toute la salle ; du fan le plus accro au mec de la sécu (si si, véridique !). Le reste de la setlist s’abat sur le public, enchaînant entre autres des titres tirés de leur dernier bébé (Wrath) et d’opus précédents (citons par exemple Ashes Of The Wake) ; nous avons donc le droit à (dans l’ordre) « Now You’ve Got Something To Die For », « Ruin », « Hourglass », « Dead Seeds », « Omerta », « Grace », « Broken Hands », « Laid To Rest », « Contractor », et pour finir « Reclamation », « Redneck » et « Black Label ». Le tout compacté dans une heure et quart de folie, en témoignant le nombre de personnes au pas chancelant récupérées par la sécurité !
Un concert assez « classique » pour Lamb Of God, qui, après avoir mis le feu au Trabendo l’été dernier, remet ça au Bataclan de la plus belle manière qu’il soit. Mis à part le fait que les horaires de passages ont vraisemblablement été modifiés (quelques personnes sont venues également pour BTBAM mais les ont ratés vu qu’ils ont débuté avant l’heure annoncée), que LoG est resté majoritairement statique sur scène et que le set a été assez court, le concert a néanmoins été bien réussi du fait de son intensité. En témoigne la fournaise qui a régné au Bataclan en cette belle soirée ; on peut envisager que la notoriété grandissante du groupe en France leur permette d’accéder à une salle plus grande la prochaine fois !


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