CHRONIQUES DE CONCERTS

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BLAZING WAR MACHINE - MARSEILLE
Avec : Kumshot diesel, Acod, Blazing war machine
Date du concert : 26-02-2010  
Lieu : Le poste à galene - [ 13 ]  
Affluence : 280  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/blazingwarmachine  
Interview :  
   
Date de la chronique : 01 mars 2010 - Chroniqueur : AVALON - Photographe : Avalon http://all-e-bee.com/portfolio  


Un autre concert sur Marseille centre, après l’excellent show des Freak kitchen à l’Espace julien, voilà les locaux Blazing war machine qui organisent sous l’impulsion du - devenu - célèbre Franky (Dagoba) ce petit concert sans prétention, mais qui en aura fait frissonné plus d’un, tant le niveau était bon, et l’ambiance générale dès plus chaleureuse. Le Poste à galène se remplira lentement mais surement, avec près de 280 visiteurs prêts à en découdre.

Première apparition avec Kumshot diesel, groupe qui commence fort avec un impressionnant chanteur chauve qui haranguera sans cesse le public, avec réussite. Les marseillais jouent un metal rapide, thrash avec de larges sonorités « core », un bassiste qui aurait pu jouer dans Suicidal tendencies (look et style), un batteur qui frappe fort, bref, des titres puissants et qui feront mouche à chaque fois. Le guitariste fera de bonnes échappées solos (heavy), quoi qu’il en soit le groupe se fera plaisir avec une logique communion avec le public. Une agréable surprise pour ma part.

Puis vient ACOD, qui après des soucis de connexion et un léger agacement du public, fera un retour après (pour ma part) une prestation au Chaos fest que j’avais trouvé légèrement décevante. Ce soir ce sera du mieux, avec une présence plus nette ou surtout une cohésion musicale et technique enfin trouvée. Le groupe a muri et cela s’entend, avec un déluge de décibels thrash/core mené par deux chanteurs très impliqués, hurlant leur rage venant des tripes. Mention spéciale à la basse fretless pour son jeu tout en doigté et oreille, et un JB à la guitare qui se démène dans son coin, faut-il rappeler que – malheureusement – la salle du Poste à galène n’est pas grand et extensible, donc forcement certains musiciens sont un peu « coincés ». Une brillante prestation ce soir là, même si le style proposé ne m’a pas accroché plus que cela, surement le coté chant death/chant clair parfois dérangeant, mais le public a largement aimé, donc gardons là l’essentiel et saluons leur prestation.

Le temps de brancher les projecteurs, le laser, de connecter quelques prises jack, et voilà que les « stars » locales BLAZING WAR MACHINE foulent les planchent du Poste. Attention, message personnel à tous les photographes : prévoyez une protection pour l’appareil ! Car comme avec des groupes comme Tamtrum, BWM use de substances d’origines inconnues et les projections sont garanties sur les premiers rangs. Le chanteur est enduit d’une sorte de boue, quand aux autres protagonistes, ils sont recouverts d’une poudre blanche que les amateurs de black metal connaissent bien. Pareil que pour ACOD, la dernière prestation avec eux que j’ai pu voir date du Chaosfest, où la salle était bien plus grande et où le groupe avait pris on aise. Ici, c’est légèrement différent, mais peu importe, le groupe joue bien, joue vite, joue fort. Leur black /thrash/indus/metal symphonique pourrait par moment rappeler Anorexia nervosa, mais c'est en comptant sur leur très forte personnalité que le groupe se démarque, avec une véritable machine de guerre, le nom n’est pas usurpé. La mécanique infernale vient en premier lieu de la batterie, avec un Franky déchainé. C’est sincèrement incroyable de voir son jeu et sa technique à chaque fois, tant la puissance et la précision sont de précieuses alliées. Pour moi cela reste à la fois une énigme, mais aussi l’un des meilleurs batteurs que j’ai pu voir en concert. Le chanteur lui est carrément possédé, s’enroulant le fil du micro autour du coup, se roulant par terre, s’amusant à salir de boue quelques visages de fans s’approchant avec plaisir pour recevoir le « nectar bouillasseux ». L’autre instrument mis en valeur et prépondérant sera surement le synthé symphonique », distillant des nappes mélodiques tout du long du set. Peut-être légèrement trop fort pour ma part, phagocytant quelque peu le travail des guitares. Quand à la faucille et au marteau (le bassiste !), c’est un grand moment également car il donne tout, se démène dans son coin imparti et assurera également une part du show visuel. Tous les titres seront repris par le public en délire, et c’est un signe qui ne trompe pas, ce groupe va faire - encore plus - parler de lui dans les années à venir comme c’est parti. Un show excellent donné sous un laser vert et un fond d’écran pour donner un peu plus de relief et de froideur à cet ensemble très sombre.

Rare de voir un concert local remplir le Poste à galène, cela prouve que le public n’est pas dupe, et qu’il sait reconnaitre les bons groupes dont les trois de ce soir. Un grand merci à Franky pour ce concert et en espérant revoir tous les groupes très bientôt sur les planches marseillaises. Qui a dit que le metal marseillais était mort ?


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