CHRONIQUES DE CONCERTS

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NASHVILLE PUSSY - LYON
Avec : Big Bears, Nashville Pussy
Date du concert : 27-02-2010  
Lieu : Salle du Ninkasi - [ 69 ]  
Affluence : 600  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 mars 2010 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe : S.Y.L  


« There is blond pussy, black pussy, hairy pussy, horse pussy, cat pussy, little pussy, big pussy, strange pussy...and Nashville pussy ! »
Bien avant l'ouverture des portes, l'ambiance s'annonce déjà chaude et moite, l'évènement, et pas des moindre, organisé par les infatigables de chez Base productions affiche effectivement complet . La queue devant la salle n'est donc pas composée de fans attendant le début du concert, mais bel et bien par des retardataires espérant la mise en vente de quelques places supplémentaires.

Lieux bondé, bar qui tourne à plein régime, ce soir c'est bière et rock n' roll!
« We are bears and we like beer », le slogan des maconais de Bigbears, premier groupe à emballer les planches, prend alors tout son sens et l'assistance prête à en découdre boit littéralement les paroles d'un groupe décomplexé entamant avec vigueur un set rock bien terreux au goût des « states ». « Say yes, baby say yes », tout le monde bouge la tête sans problème tout en balançant dans les airs l'ours en peluche géant donné en pâture par le groupe. Malgré une certaine constance sonore, BigBears chauffe la salle, installant une ambiance conviviale; pas d'hystérie encore, mais le moment tombe bien pour siroter sa pinte. Bien dans leur set, les musiciens tiennent leur baraque et font ce qu'ils ont à faire, envoient du son, et le mélange « sueur/alcool » synonyme des bonnes soirées commence à titiller les narines.

Dommage que le changement de plateau qui s'étire refroidisse un peu les corps, mais pas les esprits puisque la simple extinction des feux en prélude provoque déjà des cris d'encouragement. La suite ne sera qu'un magma sans nom de membres.
Apparition des Nashville Pussy. Hurlements. Envoi du son. Mise en orbite du public. Ce soir, pas de chichis, pas de quartier, sur scène, il y a un groupe qui balance, ça a le goût du rock, le crade du punk, la pèche du hard, ça sent la vieille aisselle, l'haleine chargée de tabac et de vieux bourbon, si t'aimes t'en reprends et si t'aimes pas, t'en reprends quand même. Ce soir c'est ça, c'est rock n' roll, et les godets qui volent rejoignent les crowd surfers, les godasses dans une foire telle que le Ninkasi n'en avait pas vu depuis un certain temps. Avoir le son parfait? Sortir le plus de notes le plus proprement possible? Malheureux, qui s'attendait à ça? C'est pas le bon endroit. Les Nashville donnent une leçon de vie pour les metalleux coincé des fesses, qui ne bouge pas subit la loi de la foule! Autant dire que les titres plus posés façon rock sudiste/bluesy sont bienvenus pour accorder du répit dans des premiers rangs où les conditions de survie deviennent plutôt hostiles. Sur scène, c'est chacun son style, l'intenable Ruyters Suys faisant le show, entretenant des relations...intimes avec son instrument et crachant de la bière sur la foule pour une bonne douche houblonnée. Ca brasse, ça rock, ça groove, et si du coté de la batterie (et d'une grosse caisse énorme) la frappe est parfois un peu lourde (poids des années, ou du Jack Daniels?) les odes au sexe, à la bibine et à la baston sont efficaces et trouvent preneur, tout comme la reprise des - je cite - « mid cocks » Rose Tattoo pour terminer en beauté. Pour leur dernière date de tournée en France avant leur départ en Australie, les Nashville Pussy se lâchent, avec le traditionnel arrachage de cordage de guitare d'une musicienne à la limite du topless en fin de set, puis par une petite séance photo avec le public. Ca fait du bien par où ça passe! Keep on fucking !


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