CHRONIQUES DE CONCERTS

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EVERGREY - Lyon
Avec : EVERGREY + Avatar + Arkeron
Date du concert : 30-10-2006  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 31 octobre 2006 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe :  


Et un concert de plus ! L’actualité métal lyonnaise à vraiment de quoi faire tourner la tête en ce mois d’Octobre, mais qui s’en plaindra ? C’est donc avec joie que le spectateur retrouve une salle du Transbordeur extérieurement remise à neuf et aux accès facilités, la grande classe. Il fait également bon de retrouver l’association BASE et tout son professionnalisme : accueil, sécurité, organisation parfaite, bien malin celui qui pourra critiquer toute cette équipe parfaitement rodée et qui plus est fort sympathique, gage de qualité d’une bonne soirée.

Organisation professionnelle = début des concerts à l’heure, excellent, mais qui malheureusement ne fait pas l’affaire des employés dont je suis, qui finissent le boulot un peu plus tard. Adieu la première partie donc…mais les commentaires du public après le passage du groupe local Arkeron allant de « c’est nul » à « c’est bof » ne suscitent donc que peu de regrets, le heavy métal apparemment très classique du groupe n’ayant donc que peu convaincu. La plus petite des deux salles du Transbordeur n’est tout de même pas pleine lors de l’arrivée d’Avatar, et les suédois se lancent dans leur set devant des spectateurs un peu endormis, avec une moyenne d’age proche de la jeune vingtaine (et dont le public féminin bien représenté s’exprimera plus vivement plus tard).

Musicalement, Avatar envoie tout de même du son, mêlant heavy, death, et des touches black, avec un esprit scénique tout de même plus proche du heavy, avec des compositions dont les structures se retrouvent souvent d’une à l’autre. L’énergie est donc là, mais sur scène…quels « poseurs » ! hallucinant ! les musiciens (en particulier le guitariste soliste) sont à la limite de s’arrêter pour sourire aux photographes. Aller, on tient la pose…clic…merci…sans oublier un jeu de scène du chanteur proche des chorégraphies ancestrales de Mick jagger. Difficile de se concentrer sur la musique car le spectacle est tout de même risible. L’ambiance dans la foule reste très gentillette et peu de mouvements sont à noter, mis à part 2 ou 3 volontaires dans les quatrièmes rangs. Bref, sans doute vaudra t il mieux découvrir Avatar sur un bon vieux cd que sur les planches.

Fait étrange avant l’arrivée d’Evergrey, plus que les premières parties, ce sont des morceaux d’Iron Maiden diffusés pour calmer les impatients qui suscitent le plus de réactions, avec tout le monde reprenant en cœur « a brave new world » ne manquaient plus que Dickinson sur scène. A sa place, ce seront donc 5 beaux gaillards qui entrent, sous les fumigènes et les vivas d’un public qui retrouve des couleurs. Attention messieurs, inutile d’aller à un concert d’Evergrey avec votre petite amie, ces demoiselles n’ont plus d’yeux que pour les musiciens, à la limite de la fascination, impressionnant ! mais retour à la musique, où le power metal progressif qui jailli des enceintes est tout ce qu’il y a de plus efficace. Le son est énorme et le show ultra carré, aucune note de trop, aucun accro, chaque musicien est on ne peut plus expert en sa matière, avec en tête de liste Tom S. Englund, chanteur guitariste et âme du groupe. Celui-ci ne cessera de jouer avec la foule et avec la scène : « jump » clap your hands », le voilà qui demande une cigarette dans le public (« It’s hard to smoke here in France »), puis qui la fume assis sur scène pendant que la foule chante à sa place sur « I’m sorry »…un vrai one man show, et le bougre aime le live et les acclamations des fans ! Amateurs d’ambiances musclées, passez tout de même votre chemin, car aucun contact dans la foule, où l’on s’excuse quand on se bouscule, et où l’on râle sur les tentatives de pogo.

Heureusement que le gros son à la ryhtmique ainsi que l’énorme travail à la basse sont là pour permettre quelques headbangs, sans quoi l’on se croirait à un concert de rock, où tous les gens chantent en cœur briquets au poing. Certes, c’est du progressif, tout le monde est au courant mais il ne faut tout de même pas abuser. Pour clôturer la soirée, les musiciens viennent tous ensemble pour saluer les fans, à la façon d’une troupe de théâtre, un bel esprit, chapeau bas. Et ce n’est pas tout, une séance de dédicace est également organisée après le concert pour les plus accros.
Les oreilles et les yeux comblés par l’énorme performance musicale d’Evergrey, chacun rentrera chez soi en toute tranquillité, sans fatigue ni mal de cou, avec certes, les mains bien usées.



Playlist officielle :
1. Solitude within
2. End of your days
3. As i le here bleeding
4. The great deceiver
5. To remambrance
6. Till Dagmar
7. Still in the water
8. MMA
9. Blinded
10. More than ever
11. I’m sorry
12. When the wall go down
13. Recreation day
14. Touch of blessing
15. Masterplan.


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