CHRONIQUES DE CONCERTS

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A DECLARATION OF HATE 2010 - MARSEILLE
Avec : Nefarium, Carach angren, Zonaria, Dark funeral
Date du concert : 26-03-2010  
Lieu : Le Jas Rod - [ 13 ]  
Affluence : 250  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/clubhardrock13  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 mars 2010 - Chroniqueur : AVALON - Photographe : Avalon http://all-e-bee.com/portfolio  


Laissez place à Dark Funeral ! Le groupe black débarque en Provence pour une date de leur grande tournée européenne « A DECLARATION OF HATE – European tour 2010 » avec dans leurs bagages des groupes actuels ayant une furieuse envie d’en découdre. Le concert ayant lieu au Jas rod, salle qui avait été fermée aux concerts metal suite à des incidents lors de passages de groupes black justement, c’est avec vigilance que le club hard rock organise cette date, merci à eux.

Dès l’ouverture des portes pourtant, le foule ne se bouscule pas au portillon et nous assisterons à la mise en bouche NEFARIUM dans un esprit assez « VIP », avec quelques metalleux disséminés ici ou la. Pourtant le groupe distille un black malsain, rageur et assez inspiré et il faut dire que le groupe possède de très bons musiciens avec un bon bassiste (Otargos) qui haranguera souvent le public (peu nombreux donc), et avec à la batterie Garghuf (Enthroned (Bel), Gorgoroth…) qui malgré son talent apparent me laissera un gout amer puisque son jeu me paraitra par moment assez approximatif, passons. Le groupe se défend bien, sous des lumières sombres, et un chanteur « evil » à souhait. Les italiens (qui connaissent bien Dark funeral, puisque Chaq Mol est venu en guest star sur leur album « Haeretichristus ») auront conquis la salle avec un set efficace, intéressant, puissant.

Viennent alors les hollandais de Carach Angren, qui sous l’impulsion de leur chanteur guitariste un peu fantasque, distillera une musique black très proche d’un Cradle ou Dimmu borgir, à grand coup de synthé, légèrement trop au dessus des autres instruments. Leurs maquillage, leur look, leur attitude, tout est cependant « too much », et même si leurs compos sont « sympathiques », entrainantes, on se plait à regarder un groupe qui n’est pas au final très original, vu que tout chez eux a déjà été fait. Dommage pour un groupe assez récent de piocher dans des vieilles recettes de mère grand, dans tous les cas et ce malgré les influences trop marquées, le set est plaisant et se laisser regarder, en prenant un peu de recul.
Le jas rod se rempli petit à petit, les marseillais trainent ainsi avec eux cette coutume ; ne jamais arriver à l’ouverture des portes, mais plutôt apres le diner pour bien appréhender la tête d’affiche !

C’est avec un public plus conséquent que Zonaria foule les planches. Les suédois proposent une musique assez personnelle, avec un mélange de black/dark/death/heavy assez intéressant et donc captivant. On se plait à voir où le chanteur (très statique) emmène les compos en modulant sa voix, et avec des petits passages/breaks typés heavy et mélodiques, mais ceux-ci ne sont pas forcement trop nombreux et on est tout de même en face d’un très bon groupes de black, un black ouvert et « mélodieux ». Une très bonne prestation et découverte, un peu inattendu pour ma part.

Place ensuite aux « stars » suédoises qui depuis 1993 ne cessent de fouler les studios et scènes, et défendent ici leur dernier album « Angelus Exuro pro Eternus » devant un Jas rod enfin rempli. Eclairage toujours aussi sombre avec quelques lights en arrière plan, bref parfait pour l’ambiance (mais les photographes apprécieront…ou pas). Voila Emperor Magus Caligula qui approche du micro, et force est de constater que vu sa taille un peu gargantuesque, il aurait été préférable d’avoir un grand angle vissé sur l’objectif. Le chanteur est assez impressionnant, surtout au chant dont sa prestation était d’un bout à l’autre, sans faille, malgré une position assez statique.
Mais la première chose qui saute aux yeux et surtout aux oreilles, c’est la différence de niveau entre eux et les autres groupes. Après les trois premiers groupes qui livraient un black metal classique (dans leurs genres respectifs), il faut dire que Dark funeral met la barre très haute avec des compos ultra rapides et techniques, c’est un peu comme si vous passiez d’une conduite d’une berline à une formule 1. Tempo à la batterie super rapide, précis, blasts à fond les manettes, c’est assez impressionnant. Coté basse, c’est du très lourd, et les guitares font bloc et cela sera surement le petit carton jaune car à force de jouer vite et fort, tel un rouleau compresseur ne laissant que quelques oreilles déchiquetées derrière eux, le tout est trop compact et on a du mal parfois à bien identifier les titres et du coup on se demande si tout leur set n’est pas au final une seule et même chanson. « The Birth of the Vampiir », « 666 Voices Inside », tout cela donne le tournis et donc Pogos à foison, ça bouge, ça se démène, et comptez sur un groupe qui a de la bouteille (et donc du ventre) et qui maitrise totalement son sujet, pour vraiment assommer la salle par sa très bonne prestation. Le groupe fera un seul petit rappel et s’en ira, laissant un seul mot dans la bouche de chacun : impressionnants.

Au final, une soirée réussie, avec des groupes assez différents dans leurs styles, et une tête d’affiche qui laissera des marques dans les esprits. Espérons voir d’autres concerts dans cette salle et un merci au Club hard rock qui aura organisé cette date sur Marseille.


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