CHRONIQUES DE CONCERTS

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ARCH ENEMY - LYON
Avec : ARCH ENEMY, SAMAEL, NO RETURN, DYLATH-LEEN
Date du concert : 30-03-2010  
Lieu : Ninkasi Kao - [ 69 ]  
Affluence : 630  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/myreferencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 01 avril 2010 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black Roger  


Sold out ! Les mots magiques sont lâchés pour ce concert d’ARCH ENEMY à Lyon organisé par My Référence Events qui a choisi de nous offrir une affiche qui fera date en ce Printemps 2010 dans la région. La soirée tiendra-t-elle ses promesses de gros son thrash/death/cyber/black métal ? Réponse ci-après avec tout d’abord trois formations en tournée avec les Germano-Suèdois qui ont le vent en poupe actuellement

Dix neuf heures trente, le public en nombre est déjà collé contre la scène Un épais nuage de fumée envahit la scène Est-ce le fameux brouillard du Rhône ? Non, la machine à fumée du Ninkasi doit être « détraquée » car l’on aperçoit à peine les Nordistes de DYLATH LEEN qui vont créer un peu la surprise de ce soir. Premier gros son, premières effluves d’un death/thrash plus brutal que mélodique qui nous prend à la gorge en même temps que la fumée Moments de rage, moments atmosphériques, le mélange est détonant La frontwoman pousse ses « grunts » et nous interpelle Ici pas de voix éthérées ni de ventilateur pour les cheveux Ça envoie du lourd, du plombé, du précis, du costaud entre voix death, voix black et voix claires En fait on entend plus que l’on ne voit Des formes agitées percent de temps en temps l’épais brouillard Entre « Buy Me », « Frozen », « Scars » et « Never Rising », le set fut court mais oh combien jouissif, en témoigne une assistance déjà bien réceptive qui a commencé à « bourriner » et qui n’arrêtera pas de toute la soirée, cela promet !

Après le death/thrash de nos amis du Nord, voici le thrash/death des vétérans Franciliens du genre, NO RETURN Depuis une vingtaine d’années maintenant et après moult changements de line-up, le combo tient bien la route du thrash. Influencé au départ par SEPULTURA, le groupe à prit ses marques depuis et nous envoie dans la figure des compositions sans compromis et d’une efficacité imparable. Comment voulez-vous résister à la bande à Moreno, ça cogne, ça tranche, ça appuie là où ça fait mal (ou bien, c’est selon). Il n’en fallait pas plus pour mettre à feu et à sang un Ninkasi bourré jusqu’à la gueule où la sueur et la bière commencent à couler de partout. C’est un show sans retour, ça passe ou ça casse. On passe allègement du dernier album en date avec des titres comme « Puzzle Of Life » et « Rising » à du plus ancien comme « Loaded Gun » d’il y a 15 ans. Le groupe est rôdé à la scène avec un frontman qui en fait des tonnes et les premiers rangs réagissent au quart de tour. NO RETURN à donné ce soir un set classique mais très efficace il n’y a pas photo.

Changement de style maintenant avec les Helvètes de SAMAEL qui ne donnent pas dans le folk-métal mais plutôt dans le black/cyber/indus. SAMAEL, c’est une longue histoire, une longue aventure qui les a vus passer du black à l’indus ambiancé et groovy en recherche de sonorités futuristes, pour en revenir avec leur dernier album au black de leurs débuts. Tout se mélange donc sur scène entre tous leurs albums mais toujours avec ces tempos martiaux procurés par les machines de Xy renforcées par une petite batterie organique. Le leader de cette entité aux allures cyber, Vorph (chant/guitare) dynamise le public qui était un peu surpris au départ. Sur scène ce n’est que mouvement surtout du côté de Mas (basse) et de Makro (guitare). Leur dernier opus « Above » sera largement interprété mais sans négliger l’envoi de petites « perles » classiques de leur imposante discographie. Pour ma part, ce fut l’une des meilleures prestations de SAMAEL qu’il m’a été donné de voir, et l’excellent public de ce soir a largement apprécié.

L’attente semble longue maintenant pour tous ceux qui se disputent les premières places tout devant l’estrade. Avant même le premier son, les premiers lights sur le « back-drop » et la batterie, on est compressé comme des sardines dans la grande boîte du Ninkasi. Et puis voici les musiciens qui débarquent sur scène avec en denier Angela la sulfureuse et charismatique frontwoman de ARCH ENEMY. Dès le premier morceau, c’est la folie dans le pit, les bras se lèvent de partout, les cheveux sont presque arrachés devant la scène. Ne pas s’affoler et ternir au moins trois morceaux, c’est le « deal pour les photographes dont je fait partie. Inutile de vous dire que ce n’est pas de la « tarte », Angela domine la situation, tient la scène comme personne, prend toutes les poses inhérentes à toute chanteuse de death qui se respecte. Le public lui ne sait plus où donner de la tête qu’elle fait tourner avec sa présence, sa superbe, sa hargne aussi. Les frères Amott s’amusent comme des petits fous et c’est bien eux qui donnent ce côté death mélodique à la Suédoise avec des riffs, des soli inventifs et aventureux. Ne négligeons pas la batterie et ses coups de boutoir et la basse énorme qui fait tout vibrer du sol au plafond. Sur scène « The Immortal », « My Apocalypse », « Bury Me An Angel » prennent toute leur ampleur. Le son est bon, les lights aussi, la fumée s’est calmée, tout est favorable pour que ce show d’ARCH ENEMY soit énorme. Le petit solo de batterie et les « appartées » guitaristiques ne font que diversifier avec bonheur la prestation qui n’a déçu personne je pense à voir dans quel état de satisfaction le public se trouvait après plus d’une heure de métal à la Suédoise. Excellent tout simplement.

C’est fini, les uns « essorent » leur >T-shirt, les autres se précipitent au bar pour cause de déshydratation aigüe, bref tous les signes d’une bonne soirée métallique sont bien présents. Merci encore une fois à l’organisateur My référence Events et merci à tous les groupes qui se sont « défonçés » sur les planches pour notre plus grand plaisir.


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