CHRONIQUES DE CONCERTS

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KAMELOT - PARIS
Avec : KAMELOT, LEAVE’S EYES, ADAGIO
Date du concert : 31-03-2010  
Lieu : Elysée Montmartre - [ 75 ]  
Affluence : nc  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 avril 2010 - Chroniqueur : YoG - Photographe : YoG http://www.yog-photography.com  


Il ne fallait pas arriver en retard à l’Elysée Montmartre ce soir là (et donc ne pas avoir de travail) ; à peine suis-je arrivé à la salle qu’Adagio venait de terminer son set, à mon plus grand regret. Dommage, le combo français ayant récemment changé de line-up (et de chanteur plus précisément) en intégrant Mats Levén (ex Therion), il est aussi en pleine pente ascendante, j’aurais vivement souhaité pouvoir assister à ce show. Espérons un jour une programmation un chouïa plus tardive des premières parties...

C’est donc en toute logique à Leaves’ Eyes d’investir la scène, pour une prestation qui semble être attendue tant ils sont ovationnés par le public. « Cela n’augure que du bon » me suis-je alors dit. Eh bien en fait, non. Quelle déception, moi qui assistais pour la première fois à un de leurs concerts, j’ai été servi ! Parlons tout d’abord du cas Alexander Krull. A quoi sert-il ? Il ne fait qu’aboyer derrière son micro quand bon lui semble (et le terme est plutôt bien choisi vu la « justesse » de son grunt et son « placement »). De plus, ses interventions sont carrément ridicules et son rôle au sein du groupe ne s’est limité ce soir qu’à tenter de « chauffer » une partie du public. Autre constat affligeant : Liv Kristine devrait un peu desserrer son corset. Non pas que ce ne soit pas esthétiquement beau, mais elle manque affreusement de coffre et de chaleur dans sa voix. Tout est plat (enfin, tout…) et elle fait plus penser à une publicité vivante pour le lancement de « Barbie Metalleuse » qu’à une chanteuse de metal digne de ce titre. Comme le dit le dicton : « qui se ressemble s’assemble » ; le couple s’est bien trouvé sur ce coup là. Malgré tout, le reste des musiciens est bien en place, et les morceaux s’enchaînent sans vraiment qu’il n’y ait de temps fort à l’horizon. Musicalement, c’est d’un ennui maladif : aucune émotion, et à peine quelques « cris » et hochements de tête ici où là. Une contre-performance, en somme. Leaves’ Eyes quitte la scène, et un désarroi peut se lire dans les yeux d’une bonne partie du public (en témoignera la personne s’étant gentiment assoupie contre un mur) alors que les « die hard fans » scandent toujours le nom de leur groupe qui vient de quitter la scène…

Setlist Leaves’ Eyes :
- Njord
- My Destiny
- Emerald Island
- Take The Devil In Me
- Ragnarok
- Elegy
- Froya’s Theme

C’est avec délectation que je savoure les quelques minutes de silence bien méritées, alors que les préparatifs pour l’entrée de Kamelot sur scène vont bon train.
Et c’est derrière un énorme rideau blanc que le groupe se prépare à entrer sur scène dans une ambiance de folie ! L’accueil fait au groupe est majestueux, et dès la tombée du rideau blanc le public explose. Enchaînant les titres, le groupe fait vraiment plaisir à voir de part la qualité du son et surtout celle de son lightshow exceptionnel, faisons-le remarquer. Roy Khan a vraiment une prestance sur scène et impose le respect. Le public est réactif à souhait, et le groupe le lui rend bien ! La formation est bien en place, rôdée, le show est explosif et à chaque annonce de nouvelle chanson le public s’en donne à cœur joie ! La fosse est en délire, et ce n’est pas les prestations « solo » des musiciens qui vont l’apaiser ; cela permet juste à tout le monde de reprendre son souffle jusqu’à la prochaine chanson. Et en parlant de cela : suite au solo de claviers d’Oliver Palotai c’est au tour de « The Haunted » d’être interprétée. Et pour l’occasion, nous avons le droit à une surprise de taille : Simone Simons (chanteuse d’Epica) en personne vient se joindre au groupe pour nous délivrer une prestation vocale (et visuelle !) de haute volée ! Liv Kristin peut retourner au merchandising (où ils étaient présents lors du changement de groupe) ; comme on dit « il ne peut en rester qu’un(e) ». Le spectacle continue avec ce lightshow toujours exceptionnel : de magnifiques nappes de lumières, de la fumée, des lasers… On se croirait presque à un concert de Pink Floyd. En fait non, quand même pas ! Mais il y a de la recherche et de l’innovation, comme par exemple le fait de ramener une danseuse orientale en concert metal ; c’est…. Inattendu, dirons-nous (mais du plus bel effet !). La théâtrale « March Of Mephisto » va mettre un terme à cette soirée, qui heureusement a été conclue en beauté par un groupe visiblement en forme. Kamelot a une fois de plus conquis le cœur de son public à travers ce très beau concert, avec – faisons-le remarquer – une vingtaine de titres (dont trois parties solo).

Setlist Kamelot :
- Ghost Opera
- EdenEcho
- The great Pandemonium
- Lost And Damned
- Center Of The Universe
- Anthem
- Instrumental Jam Session
- The Pendulous Fall
- Keyboard Solo
- The Haunting
- Hunter’s Season
- Rule The World
- Drum Solo
- Forever
Encore:
- Interlude II : Un Assassinio Molto Silenzioso
- The Black Halo
- Season’s End
- Karma
- March Of Mephisto


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