CHRONIQUES DE CONCERTS

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UFO - PARIS
Avec : UFO, AMERICAN DOG
Date du concert : 04-05-2010  
Lieu : Trabendo - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 mai 2010 - Chroniqueur : YoG - Photographe : YoG http://www.yog-photography.com  


Quatre ans après avoir enflammé l’Elysée Montmartre lors d’un concert mémorable (Phil Mogg étant dans un état plus que second !), UFO qui a récemment fêté ses 40 ans d’existence (oh mon dieu !) a choisi le Trabendo pour se représenter devant le public parisien. Rappelons que la formation a sorti l’an dernier un nouvel album « The Visitor ». Un concert d’exception qui s’annonce donc, et qui est lancé par une formation qui m’est complètement inconnue répondant au nom d’American Dog.
C’est donc à cette formation, composée d’un Batteur, d’un Guitariste et d’un Bassiste-Vocaliste de prendre place sur scène. « Sex, Drugs & Rock n’ Roll » ; c’est ce qui pourrait bien résumer l’ambiance dégagée par ce groupe décidément très porté sur la bouteille semble-t-il (et c’est bien comme ça). Un rock bien couillu, mis en place, et une belle présence scénique malgré le décor dépourvu de tout artifice ! Steve Theado, le guitariste, est sans conteste la plus belle surprise de cette première partie ; un son vintage comme on les aime, une prestance et un jeu impressionnant ! Il ne manquera pas de s’enfiler des bières à la pelle tout au long du concert, tout comme ses deux acolytes (Michael Hannon, le bassiste, ne manquera pas d’hydrater son gratteux alors même que celui-ci est entrain de jouer), ajoutant un bon côté déjanté à la prestation du groupe. Le son est ma foi assez net et convenablement mixé pour ceux qui assistent à la prestation du premier rang, chose assez remarquable au Trabendo il faut bien le faire remarquer….

Une bonne vingtaine de minutes après la fin du set d’American Dog, admirez la transition : c’est au tour de l’OVNI de la soirée de prendre place (un peu facile, je vous l’accorde !) dans une ambiance de folie ! Un public à majorité quinquagénaire est présent, mais cela fait vraiment plaisir de croiser également un bon nombre de « jeunes » de vingt ans ou plus, qui continuent de perpétuer ce genre musical et qui contribuent à faire perdurer le nom de certains « vieux » groupes. Le groupe, qui a vu passer à travers ses rangs nombre de sommités du Rock (citons Michael Schenker, Bernie Marsden, Larry Wallis, John Sloman, Jason Bonham, et j’en passe !) est tout simplement impressionnant : Vinnie « Oh mon dieu » Moore à la guitare, qui a délivré ce soir une performance hors du commun sur laquelle je reviendrai, Phil Mogg assure la voix du haut de ses soixante-deux ans, Paul Raymond (la patriarche de soixante-quatre ans) est aux claviers ainsi qu’à la guitare rythmique, Barry Sparks le surexité qui bouge partout à la basse… Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que la magie UFO puisse ré-opérer. Et pourtant, la mayonnaise ne prend pas complètement. En effet, malgré le jeu bien ficelé du groupe, il manque un quelque chose que l’on avait pu vivre lors de leur précédente tournée. Alors certes, Vinnie Moore a atteint le million à « Guitar Hero », et n’en est pas moins dénué de feeling le bougre ; il aura réussi à arracher l’attention de toute une salle à chacune de ses interventions solo et à expulser hors de leurs orbites les yeux des 4 ou 5 premières rangées de spectateurs lors de certains passages de shred impressionnants de vélocité et de technique. Mais peut-être que le souci, c’est l’état de fatigue dans lequel semblait se trouver Phil Mogg, qui avait l’air de chercher son souffle à plusieurs reprises.. En plus d’avoir des feuilles de paroles scotchées sur scène, derrière le retour... Etrange coutume que voilà ! Le public a quant à lui répondu présent et participait en masse ; la setlist est vraiment sympa et les titres proposés sont bien efficaces. Mais je tiens tout de même à formuler un énorme coup de gueule concernant le rappel du groupe. En effet, nous avons droit à un magnifique Doctor, Doctor… Mais c’est à ce moment là que je réalise qu’une chanson a été zappée de la liste qui était posée face à moi tout au long du concert : ROCK BOTTOM, le chef d’œuvre du groupe, est passé à la trappe ! Je ne sais si c’est le groupe qui était trop fatigué ou alors la salle qui a formulé un couvre feu drastique à l’encontre de celui-ci, mais je trouve ça absolument inimaginable. Scandaleux même.
C’est donc à un agréable concert auquel nous avons assisté, mais hélas parsemé ici et là de petits couacs qui font qu’au final, ce n’est sûrement pas la meilleure des prestations à laquelle nous pouvions assister… Je sors donc du Trabendo assez dubitatif quand à l’avenir du groupe, sur scène. Et j’espère me tromper car cela reste une formation légendaire au répertoire de qualité.

Setlist :

- Let It roll
- Mother Mary
- Saving Me
- out In The Street
- Stop Breaking Down
- This Kids
- Hell Driver
- Cherry
- Daylight
- Only You Can Rock Me
- Love To Love
- Ain’t No Baby
- Too Hot To Handle
- Lights Out
Encore : Doctor, doctor


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