CHRONIQUES CONCERTS

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FESTIVAL LEZ’ARTS SCENIQUES
Avec : MOTORHEAD, GOJIRA, PARADISE LOST, LOUDBLAST, ULTRA VOMIT, KORITNI, ELUVEITIE, INSIDE CONFLICT
  Date du concert : 30-09-2010
  Lieu : Site plein air « les Tanzmatten » - [ 67 ]
  Affluence : 15000
  Contact organisateur : http://www.zone51.net
 
 
 
  Chronique : 08 août 2010 , réalisée par Blackened - Photographe : GONORHEE
   
<p>Dire que les salles de concerts &laquo;&nbsp;sp&eacute;cialis&eacute;es&nbsp;&raquo; dans le style que nous autres chevelus caverneux raffolons tendent &agrave; s&eacute;rieusement manquer dans le grand Est de la France est un doux euph&eacute;misme. En effet, outre la Laiterie &agrave; Strasbourg qui propose ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e des t&ecirc;tes d&rsquo;affiche Metal de premier plan, ou encore dans une moindre mesure le Grillen &agrave; Colmar, pas grand-chose &agrave; se mettre sous la dent&nbsp;! Probl&egrave;me de lieux&nbsp;? Manque d&rsquo;initiatives&nbsp;? Je ne pense pas, car la &laquo;&nbsp;culture Metal&nbsp;&raquo; est tr&egrave;s pr&eacute;sente en terre lorraine, alsacienne ou encore franc-comtoise. Qu&rsquo;&agrave; cela ne tienne, les associations se multiplient et se d&eacute;patouillent pour organiser &ccedil;a et l&agrave; de gros &eacute;v&egrave;nements ponctuels &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;une programmation r&eacute;guli&egrave;re. Citons en vrac les festivals organis&eacute;s par exemple par l&rsquo;association &laquo;&nbsp;Metal Ride&nbsp;&raquo; de Nancy, qui nous a permis de voir Napalm Death, Die Apokaliptischen Reiter, Amon Amarth et consorts, et qui propose le 20 novembre prochain Devildriver et 36 Crazyfists en t&ecirc;te d&rsquo;affiche &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;autre Canal&nbsp;&raquo; de Nancy, ou encore le regrett&eacute; Festival Metal Therapy, dont la derni&egrave;re &eacute;dition au Galaxie d&rsquo;Amn&eacute;ville en 2006 nous a caus&eacute; de graves maux de nuque sur Gojira, Dagoba, Soilwork, Amorphis, Mayhem ou Moonspell entre autres&nbsp;! Non, croyez-moi, les gens de l&rsquo;Est aiment le Metal, et se sp&eacute;cialisent dans l&rsquo;organisation de ce type d&rsquo;&eacute;v&egrave;nement intense et toujours &eacute;norme&nbsp;!</p>
<p>C&rsquo;est d&eacute;sormais au tour de l&rsquo;association alsacienne &laquo;&nbsp;Zone 51&nbsp;&raquo; de montrer ce dont elle est capable, puisque les 30, 31 juillet et 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t se sont tenus la&nbsp;9&egrave;me &eacute;dition du festival L&eacute;Z&rsquo;Arts Sc&eacute;niques, mais qui a cette fois-ci franchi un cap beaucoup plus important avec ces trois jours de live, et 2 &eacute;normes sc&egrave;nes sur le site des Tanzmatten &agrave; S&eacute;lestat (67). Le premier jour est consacr&eacute; au Metal (et c&rsquo;est donc &agrave; celui-ci que nous nous int&eacute;resserons), les second au Rock / Reggea, et enfin le troisi&egrave;me aux musiques &eacute;lectroniques et Hip Hop. L&rsquo;affiche est tr&egrave;s all&eacute;chante, puisque Inside Conflict, Koritni, Eluveitie, Loudblast, Ultra Vomit, Paradise Lost, Gojira et Mot&ouml;rhead se partagent les deux sc&egrave;nes pour une journ&eacute;e &eacute;clectique et riche en &eacute;motions&nbsp;!</p>
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<p>Buvettes, stands de restauration et de merchandising, deux sc&egrave;nes (une en plein-air, la &laquo;&nbsp;petite&nbsp;&raquo; sc&egrave;ne, qui est en fait immense, et une seconde sous un chapiteau surdimensionn&eacute;, agr&eacute;ment&eacute;e de part et d&rsquo;autre de deux &eacute;crans g&eacute;ants) : le d&eacute;cor est plant&eacute;, place aux d&eacute;cibels&nbsp;!</p>
<p>Il est un peu plus de 17h quand INSIDE CONFLICT ouvre le bal sur la sc&egrave;ne ext&eacute;rieure devant un parterre encore relativement peu fourni, la majorit&eacute; des quelques 15 000 festivaliers pr&eacute;sents pr&eacute;f&eacute;rant se d&eacute;salt&eacute;rer apr&egrave;s une attente sous un Soleil tra&icirc;tre. Les cinq Fran&ccedil;ais d&eacute;livre un Metal assez &eacute;dulcor&eacute;, puisque se m&ecirc;lent des plans Hardcore et Death Metal teint&eacute;s de N&eacute;o &agrave; la Fran&ccedil;aise de par les cris bruts et aigus (en Anglais tout de m&ecirc;me), ex&eacute;cut&eacute;s par un frontman arborant fi&egrave;rement un T-Shirt &laquo;&nbsp;supr&ecirc;me NTM&nbsp;&raquo;. Et m&ecirc;me si la foule, outre les premiers rangs, n&rsquo;est que peu r&eacute;active aux attaques ac&eacute;r&eacute;es du quintet &agrave; grands coups de riffs et de double p&eacute;dale, Inside Conflict d&eacute;livre un set carr&eacute;, &eacute;nergique et convainquant, sans se poser de question. La taille de la sc&egrave;ne et l&rsquo;ampleur de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement ne semblent pas impressionner le premier des trois groupes hexagonaux de la soir&eacute;e, et c&rsquo;est avec le sentiment du devoir accompli que les comp&egrave;res peuvent quitter la sc&egrave;ne apr&egrave;s un temps de jeu plus qu&rsquo;honorable pour une ouverture de festival (plus de 45 minutes&nbsp;!).</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ambiance01.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>A peine le groupe termine-t-il son set que retentit en face de la sc&egrave;ne ext&eacute;rieure, &agrave; environ 200 m&egrave;tres de l&agrave; sous le chapiteau, le g&eacute;n&eacute;rique de Koh Lanta, qui introduit l&rsquo;arriv&eacute;e imminente des barjots nantais de ULTRA VOMIT, groupe de Metal parodique qu&rsquo;il n&rsquo;est aujourd&rsquo;hui plus utile de pr&eacute;senter. Et son succ&egrave;s ne se d&eacute;ment pas, car la bande &agrave; F&oelig;tus est tr&egrave;s attendue, ce que l&rsquo;on constate de visu par l&rsquo;affluence &eacute;norme qui se presse devant la sc&egrave;ne, et qui occupe au total un espace qui d&eacute;passe largement le seul chapiteau, pouvant d&eacute;j&agrave; &agrave; lui seul abriter environ 4000 metalheads&nbsp;! L&rsquo;attention de la quasi-totalit&eacute; de l&rsquo;assistance sera capt&eacute;e durant plus d&rsquo;une heure par les pitreries fendardes du groupe, qui encha&icirc;ne les &laquo;&nbsp;tubes&nbsp;&raquo;, entrecoup&eacute;s par des interventions au micro du chanteur/guitariste F&oelig;tus. Et &ccedil;a commence fort avec l&rsquo;hommage &agrave; Mot&ouml;rhead, qui foulera les m&ecirc;mes planches un peu plus tard dans la soir&eacute;e, suivi de pr&egrave;s par en vrac une ode aux "Bonnes Mani&egrave;res", des "Tireli-pin-pooon sur le Chiwahua" repris &agrave; pleins poumons par l&rsquo;assistance, le succ&egrave;s interplan&eacute;taire "Je Ne T&rsquo;ai Jamais Autant Aim&eacute;", une haine des math&eacute;matiques assum&eacute;e par la fameuse "Mountain Of Math", qui contraste avec la d&eacute;claration d&rsquo;amour aux petits g&acirc;teaux de "Boulangerie, P&acirc;tisserie", ou encore une version remani&eacute;e d&rsquo;un tube de Calogero &agrave; la mani&egrave;re de Gojira&nbsp;! Quelques moments forts de partage po&eacute;tique entre un groupe et son public sur "Je Poss&egrave;de Un Cousin", "I&rsquo;d Like To Vomit", ou bien s&ucirc;r le farfelu et incontournable "Je Collectionne Les Canards" en toute fin de set. D&eacute;crire les innombrables gags et vannes que balance le quatuor n&rsquo;aurait pas de sens hors-contexte, et surtout g&acirc;cherait le plaisir &agrave; ceux qui voudraient les voir un jour en live, retenons-donc une heure-dix de franche rigolade avec un Ultra Vomit en tr&egrave;s grande forme tant dans le jeu de sc&egrave;ne que dans la bonne humeur communicative qu&rsquo;ils ont pu faire partager au public&nbsp;! Ce dernier s&rsquo;est d&rsquo;ailleurs montr&eacute; tr&egrave;s enthousiaste et le nombre de personnes arborant un T-Shirt &agrave; l&rsquo;effigie du groupe, assez impressionnant, ne fait qu&rsquo;affirmer la bonne cote du groupe. Excellent moment l&eacute;ger et sans prise de t&ecirc;te, dommage de les voir programm&eacute;s aussi t&ocirc;t dans la journ&eacute;e, car ils auraient sans doute permis de prendre une bonne bouff&eacute;e d&rsquo;air frais un peu plus tard entre deux moments furieux&nbsp;!</p>
<p>&nbsp;<img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit01.jpg" alt="" width="500" height="722" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit02.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit03.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit04.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit06.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit07.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit08.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ultra_vomit10.jpg" alt="" width="450" height="650" />0</p>
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<p>De la m&ecirc;me mani&egrave;re, la sortie d&rsquo;Ultra Vomit sur la bande-son du Seigneur Des Anneaux co&iuml;ncide avec l&rsquo;arriv&eacute;e sur la sc&egrave;ne d&rsquo;en face des Australiens de KORITNI, quintet de Hard Rock Old School, biberonn&eacute; &agrave; AC/DC, Rose Tattoo et Aerosmith. Le tr&egrave;s eff&eacute;min&eacute; Lex Koritni -d&rsquo;o&ugrave; le nom du groupe- investit les planches avec un petit haut d&eacute;collet&eacute; tout-&agrave;-fait seyant, et si son look craint un peu, ce n&rsquo;est pas le cas de sa voix, qui se montre &agrave; la hauteur dans tous les sens du terme. Outre quelques plans un peu bateaux, o&ugrave; l&rsquo;on retrouve une s&eacute;rie d&rsquo;accords que j&rsquo;aime appeler &laquo;&nbsp;magiques&nbsp;&raquo;,&nbsp; parfaits pour les machines &agrave; tubes bidons que sont Gr&eacute;goire, Peps, Ma&eacute; et consorts, le groupe montre r&eacute;ellement des atouts sur des morceaux un peu plus p&ecirc;chus, o&ugrave; les distorsions grasses sont entrecoup&eacute;es de breaks ou autres soli de guitare de bonne facture, bien dans l&rsquo;esprit Hard Rock! Malheureusement pour les Australiens, encore une fois, la sc&egrave;ne ext&eacute;rieure est un peu d&eacute;laiss&eacute;e du public (en &eacute;tant relatif bien s&ucirc;r puisqu&rsquo;il ne faut pas oublier qu&rsquo;environ 15&nbsp;000 personnes sillonnent le site en ce jour&nbsp;!). Et apr&egrave;s plus d&rsquo;une heure le groupe quitte l&rsquo;assistance fran&ccedil;aise qui a pu recharger les batteries avant la temp&ecirc;te qui se trame sous la tente d&rsquo;en face.</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Koritni03.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Koritni06.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Koritni07.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Koritni08.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>Il n&rsquo;est que 19h30 quand Mario, Joe, Christian et Jean-Michel arrivent le plus simplement du monde avec leurs instruments sur la sc&egrave;ne principale du Festival avant d&rsquo;entamer le concert le plus violent de la soir&eacute;e. D&eacute;j&agrave; bien auparavant, les fans se sont agglutin&eacute;s devant les barri&egrave;res. On sue, on sp&eacute;cule sur la set-list, on n&rsquo;en peut plus d&rsquo;impatience, et la fosse se transforme enfin en brasier lorsque le premier titre du set de GOJIRA est ex&eacute;cut&eacute;. Les Bayonnais arrivent en v&eacute;ritable h&eacute;ros, d&eacute;livrant leurs riffs tordus, imposants et violents sous le blast absolument d&eacute;vastateur d&rsquo;un Mario Duplantier comme &agrave; son habitude en tr&egrave;s grande forme, tout comme son fr&egrave;re au chant et &agrave; la guitare, cheveux raccourcis et voix bien chaude. "Backbone" et ses assauts Death / Black assomme l&rsquo;auditoire, suivi directement par "Clone" et "Indians" pour les fans de la premi&egrave;re heure. Mais le dernier opus en date &laquo;&nbsp;The Way Of All Flesh&nbsp;&raquo;, s&rsquo;il a &eacute;t&eacute; plus repr&eacute;sent&eacute; au sein des set-lists au cours de la tourn&eacute;e ayant suivi sa parution que ce soir (set de festival oblige), n&rsquo;est pas en reste, puisque pas moins de cinq titres de ce disque seront jou&eacute;s. Les premiers mots de "A Sight To Behold" retentissent avec l&rsquo;aide d&rsquo;un Vocoder, qui laisse place aux m&eacute;lodies harmonis&eacute;es &agrave; deux guitares, tr&egrave;s bref moment de r&eacute;pit dans la fosse. En effet, la temp&eacute;rature monte d&rsquo;un cran avec l&rsquo;&eacute;normissime "The Art Of Dying" o&ugrave; Mario encore une fois d&eacute;montre toute l&rsquo;&eacute;tendue de son talent sur son rythme saccad&eacute;, d&eacute;cal&eacute; et plein de finesse. Jean-Michel &agrave; la basse headbangue comme si sa vie en d&eacute;pendait, de m&ecirc;me que Christian &agrave; la guitare. Apr&egrave;s un solo de batterie toujours tr&egrave;s tribal, petit retour en arri&egrave;re avec deux titres de &laquo;&nbsp;From Mars To Sirius&nbsp;&raquo;, et pas des moindres&nbsp;: "The Heaviest Matter Of The Universe", bonne dose de Death Metal typiquement Gojiresque, et le planant et incontournable "Flying Whales", qui d&eacute;livre une puissance d&eacute;cupl&eacute;e en live. La simplicit&eacute; et la fureur de ses riffs et m&eacute;lodies permettent une efficacit&eacute; redoutable&nbsp;! Gojira est visiblement tr&egrave;s heureux d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sent aujourd&rsquo;hui, et Joe Duplantier ne se retient pas de remercier chaudement tous les Alsaciens qui les soutiennent depuis de nombreuses ann&eacute;es, &eacute;voquant les bons souvenirs de leurs passages dans l&rsquo;Est. Joie mais &eacute;galement fiert&eacute;, puisque le frontman souligne leur pr&eacute;sence sur l&rsquo;affiche aux c&ocirc;t&eacute;s de Mot&ouml;rhead&nbsp;! Le groupe termine son set avec "Toxic Garbage Island" et le single "Vacuity", qui ach&egrave;ve par sa lourdeur le parterre de headbangers qui aura &eacute;t&eacute; d&eacute;cha&icirc;n&eacute; durant toute la prestation. Tout le monde aura sa dose de bleus sur des pogos destructeurs, entrecoup&eacute;s de slams permanents. Le groupe &eacute;tait visiblement plus qu&rsquo;attendu aujourd&rsquo;hui, et nombreux sont ceux qui ont &eacute;t&eacute; motiv&eacute;s de venir au festival principalement pour voir la b&ecirc;te du Sud-Ouest, la plus grande r&eacute;ussite fran&ccedil;aise du metal sur la sc&egrave;ne internationale. Les fans scandent le nom du groupe une fois ce dernier parti, et les quatre gaillards n&rsquo;ont d&rsquo;autre choix que de revenir sur les planches, offrir un dernier titre visiblement pas pr&eacute;vu sur la set-list &agrave; la base, puisqu&rsquo;ils doivent se concerter entre-eux pour d&eacute;cider du morceau &agrave; jouer. Et c&rsquo;est finalement sur un &eacute;normissime "Oroborus" que le concert se termine. Gojira a tout d&eacute;truit sur son passage, donnant du fil &agrave; retordre &agrave; ses successeurs sur sc&egrave;ne. Bravo &agrave; ces quatre mecs sinc&egrave;res, simples et vraiment &eacute;normes sur les planches&nbsp;!</p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira01.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira02.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira03.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira04.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira06.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira07.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira08.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira09.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Gojira10.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>Les lights sont en action lorsque St&eacute;phane Buriez et sa bande investissent les planches de la sc&egrave;ne en plein-air, devant un public encore tout &eacute;moustill&eacute; de la baffe qu&rsquo;il vient de se prendre &agrave; quelques m&egrave;tres de l&agrave;. Nombreux sont ceux qui vont boire un coup et qui reprennent leur souffle. La fosse est donc assez clairsem&eacute;e pour le show de LOUDBLAST, fleuron du Thrash/Death fran&ccedil;ais depuis de nombreuses ann&eacute;es, revenu d&rsquo;entre les morts il y a peu. St&eacute;phane buriez, Flying V blanche entre les doigts et cr&acirc;ne ras&eacute;, hurle sa rage et distille des soli parsem&eacute;s de Wha-Wha quand Herv&eacute;&nbsp;Coquerel, batteur de la formation depuis 1993, officiant &eacute;galement au sein de Black Bomb A, montre que, m&ecirc;me s&rsquo;il n&rsquo;a plus vingt ans, il sait encore cogner sa grosse caisse et ses f&ucirc;ts, malgr&eacute; quelques petites imperfections toutes pardonn&eacute;es &ccedil;a et l&agrave;. Le soutien rythmique des nouveaux venus&nbsp;Drakhian &agrave; la guitare et&nbsp;Alex Lenormand &agrave; la basse n&rsquo;est pas l&agrave; pour rigoler, le jeu de sc&egrave;ne &eacute;nergique est de rigueur bien qu&rsquo;assez aust&egrave;re. Les quarantenaires ayant grandi avec Loudblast ne sont pas d&eacute;&ccedil;us ce soir, puisque le groupe joue bon nombre de titres de leurs plus vieux efforts. Un retour dans le pass&eacute; en gr&acirc;ce pour le bonheur des anciens, mais aussi des jeunes&nbsp;! J&rsquo;ai pu ainsi croiser un jeune homme d&rsquo;une quinzaine d&rsquo;ann&eacute;es arborant fi&egrave;rement un T-Shirt &agrave; l&rsquo;effigie du combo nordiste, image assez sympa&nbsp;! Mais malgr&eacute; cela, le parterre est assez clairsem&eacute; sur la prestation du quartet, seuls quelques fans vivent &agrave; fond le concert tandis que la majorit&eacute; des gens assiste bras crois&eacute;s &agrave; l&rsquo;avalanche de riffs furieux pourtant d&rsquo;excellente facture que d&eacute;bite Loudblast. Un live r&eacute;ussi tout de m&ecirc;me, avec un bon jeu de sc&egrave;ne, un bon jeu de lumi&egrave;res (le Soleil commence tout juste &agrave; se coucher), qui aurait m&eacute;rit&eacute; un peu plus d&rsquo;action dans la fosse pour cette formation mythique du Metal fran&ccedil;ais&nbsp;! A revoir en salle o&ugrave; l&rsquo;ambiance risque d&rsquo;&ecirc;tre toute autre&nbsp;! (Rendez-vous le 20 novembre &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;Autre Canal&nbsp;&raquo; de Nancy pour la troisi&egrave;me &eacute;dition du festival Metal Ride&nbsp;!)</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-ambiance02.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p>MOTORHEAD &eacute;tant programm&eacute; en t&ecirc;te d&rsquo;affiche, on s&rsquo;&eacute;tonne de voir si t&ocirc;t un mur de Marshall plant&eacute; sur les planches de la sc&egrave;ne principale sous le chapiteau g&eacute;ant. Et c&rsquo;est pourtant bien le groupe mythique britannique qui va durant une heure vingt ravir les milliers de fans venus voir leurs idoles&nbsp;! De nombreux &laquo;&nbsp;Hardos&nbsp;&raquo;, la cinquantaine d&eacute;j&agrave; bien pass&eacute;e, s&rsquo;impatientent, de m&ecirc;me que les jeunes admirateurs du &laquo;&nbsp;Rock&rsquo;N&rsquo;Roll&nbsp;&raquo; de Lemmy et ses camarades&nbsp;! Certains &laquo;&nbsp;Die Hard&nbsp;&raquo; d&eacute;vou&eacute;s corps et &acirc;me au groupe ont le logo Mot&ouml;rhead tatou&eacute; sur les bras ou le dos. On est m&ecirc;me venu en famille, papa ayant ramen&eacute; le fiston de cinq ou six ans pour partager ce moment&nbsp;! 22 heure pile, et le barbu au chapeau de cow-boy expulse ses premi&egrave;res notes de sa basse, au son tout autant rocailleux que sa voix ab&icirc;m&eacute;e au Whisky, aux clopes, et autres drogues de tous genres. Les Britanniques nous gratifient d&rsquo;une set-list assez cons&eacute;quente avec 18 titres jou&eacute;s ce soir, puis&eacute;s dans l&rsquo;immense discographie du combo. Comme &agrave; son habitude, Lemmy Kilmister commence son concert par &laquo;&nbsp;We are Mot&ouml;rhead and we play Rock&rsquo;N&rsquo;Roll&nbsp;&raquo;. A noter que le son de la basse est un tantinet faiblard tout au long du set, et de nombreux probl&egrave;mes au niveau des &eacute;crans g&eacute;ants, puisque ces derniers ne fonctionnent que par intermittence. Qu&rsquo;importe, les fans jubilent&nbsp;! La fosse est compress&eacute;e par des milliers de corps courageux pr&ecirc;ts &agrave; braver les d&eacute;cibels. Phil Campbell est le seul &agrave; bouger sur la sc&egrave;ne ce soir, Lemmy restant de marbre tout le concert durant, comme plant&eacute; solidement en face de son micro&nbsp;! Le guitariste se ballade de part-et-d&rsquo;autre de la grande sc&egrave;ne, et ex&eacute;cute &agrave; la perfection toutes ses parties, soli y compris &eacute;videmment! Mickey Dee derri&egrave;re son kit impressionnant l&rsquo;est tout autant&nbsp;dans son jeu ahurissant. Le bougre martyrise ses f&ucirc;ts en headbanguant sauvagement tout au long du show. Le long solo de batterie qu&rsquo;il offre en milieu de set est &agrave; couper le souffle de technique, de pr&eacute;cision et de furie&nbsp;! Les nuances port&eacute;es sur sa caisse claire et la vitesse d&rsquo;ex&eacute;cution des descentes de toms sous un blast &agrave; la double grosse caisse sec et furieux mettent &agrave; terre la majorit&eacute; des amateurs de l&rsquo;instrument. Le patron ce soir, c&rsquo;est lui&nbsp;! L&rsquo;ancien batteur de King Diamond et de Helloween d&eacute;montre qu&rsquo;il est loin d&rsquo;&ecirc;tre un simple batteur de Rock&rsquo;N&rsquo;Roll, et pourrait ne pas faire mentir Lemmy &agrave; son sujet lorsqu&rsquo;il dit ces quelques mots au moment de la pr&eacute;sentation du groupe un peu plus tard&nbsp;dans la soir&eacute;e : &laquo;&nbsp;On the drums, Mr Mickey Dee, the best drummer on the world&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Le concert de Mot&ouml;rhead d&eacute;file &agrave; une vitesse &laquo;&nbsp;grand V&nbsp;&raquo;, avec en vrac des titres comme "Too Good To Be True", "Rock Out", single de Mot&ouml;rizer, dernier album en date des rockers, "Over The Top", "Trigger", "In The Name Of Tragedy", "Born To Raise Hell", et bien s&ucirc;r en rappel les deux titres incontournables que sont "The Ace Of Spades" et "Overkill"&nbsp;! Sans &ecirc;tre r&eacute;ellement impressionnant sur sc&egrave;ne, le trio envoie quand m&ecirc;me une belle dose d&rsquo;&eacute;nergie bien rendue par le public. Mot&ouml;rhead, c&rsquo;est quand m&ecirc;me mythique, l&rsquo;un des plus importants groupes de la sc&egrave;ne britannique, et on est tout de m&ecirc;me chanceux de les voir encore en forme plus de 35 ans apr&egrave;s leurs premiers &eacute;mois&nbsp;!</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Motorhead06.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Motorhead07.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Motorhead08.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-Motorhead09.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>La nuit est d&eacute;j&agrave; tomb&eacute;e depuis un moment lorsque les Suisses de ELUVEITIE s&rsquo;appr&ecirc;tent &agrave; remplir l&rsquo;espace de la sc&egrave;ne ext&eacute;rieure. Pas moins de huit musiciens-ennes- au compteur&nbsp;! Le Folk-Metal du groupe, style un peu isol&eacute; au milieu du Death et autre Hard-Rock&rsquo;N&rsquo;Roll pr&eacute;sents en ce jour, est pourtant tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; du public. Les instruments originaux qui s&rsquo;occupent des m&eacute;lodies (fl&ucirc;te irlandaise, violon &eacute;lectrique, vielle &agrave; manivelle &hellip;) participent &agrave; l&rsquo;ambiance tr&egrave;s particuli&egrave;re d&eacute;gag&eacute;e par le combo, sur fond de voix cri&eacute;e. Les deux guitares, presque inutiles car n&rsquo;ex&eacute;cutant que des accords pleins et redondants, sortent mal en fa&ccedil;ade, sous-mix&eacute;es au profit des instruments pr&eacute;cit&eacute;s. Le fond de sc&egrave;ne repr&eacute;sentant l&rsquo;artwork du dernier album en date des Helv&egrave;tes, &laquo;&nbsp;Everything Remains As It Never Was&nbsp;&raquo; est immense, et participe bien &agrave; nous plonger dans l&rsquo;ambiance celtique de l&rsquo;octuor par de beaux jeux de lumi&egrave;re. Les deux filles pr&eacute;sentes sur sc&egrave;ne, respectivement au violon et &agrave; la vielle n&rsquo;h&eacute;sitent pas &agrave; headbanguer, et pousser la chansonnette sur certains passages m&eacute;lodiques assez sympathiques. Mais le style des Suisses tourne un peu en rond, avec des sch&eacute;mas de morceaux assez similaires&nbsp;: suites harmoniques simples, m&eacute;lodies joviales par-dessus, quelques acc&eacute;l&eacute;rations dans un style plus Death, le tout saupoudr&eacute; d&rsquo;un chant cri&eacute; en langue vernaculaire celtique disparue depuis des lustres. Apr&egrave;s une heure de show, le groupe quitte la sc&egrave;ne sous les acclamations d&rsquo;un public enthousiaste. La fatigue se fait sentir apr&egrave;s plusieurs heures de concerts sans aucune interruption, et Paradise Lost aura la lourde t&acirc;che de r&eacute;veiller un auditoire ext&eacute;nu&eacute; par la journ&eacute;e.</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-eluveitie01.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-eluveitie02.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-eluveitie03.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-eluveitie07.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>Et il faut avouer que le Rock-Metal Gothique des Britanniques n&rsquo;est pas forc&eacute;ment le meilleur rem&egrave;de&nbsp;! Dommage pour PARADISE LOST qui doit alors clore ce festival sur la sc&egrave;ne principale. M&ecirc;me si les fans sont pr&eacute;sents, le chapiteau fait triste mine et n&rsquo;est qu&rsquo;au deux-tiers plein pour la prestation du groupe, bon nombre de festivaliers ayant d&eacute;sert&eacute; le site apr&egrave;s Mot&ouml;rhead. Qu&rsquo;importe, la bande &agrave; Nick Holmes et Greg Mackintosh sont venus d&eacute;fendre leur dernier opus &laquo;&nbsp;Faith Divides Us, Death Unites Us&nbsp;&raquo;, dont plusieurs titres sont jou&eacute;s ce soir. Les mid-tempi lourds des compositions m&eacute;lodiques des Anglais sont ex&eacute;cut&eacute;s &agrave; la perfection. En faisant abstraction des probl&egrave;mes d&rsquo;accordage de Mackintosh et du faible jeu de sc&egrave;ne de Holmes, Paradise Lost d&eacute;livre un set carr&eacute;, sans bavure, bien en phase avec les bandes-sons qui planent en fond sonore. Ces derni&egrave;res comprennent les parties de clavier indispensables &agrave; l&rsquo;ambiance typique que d&eacute;livre le quintet, ainsi que quelques lignes m&eacute;lodiques de chant (on aurait pr&eacute;f&eacute;r&eacute; des ch&oelig;urs assur&eacute;s par l&rsquo;un des musiciens pr&eacute;sent sur sc&egrave;ne). Parmi les titres interpr&eacute;t&eacute;s ce soir, retenons "As I Die", "Erased" repris comme un seul homme par l&rsquo;assembl&eacute;e de fans pr&eacute;sents dans la fosse, et "No Celebration", issus tous deux de l&rsquo;album &laquo;&nbsp;Symbol Of Life&nbsp;&raquo;, "The Enemy", mais aussi "I Remain", "Fraitly" ou "First Light", extraits eux du dernier album en date paru cette ann&eacute;e. Paradise Lost aurait sans doute gagn&eacute; &agrave; jouer un peu plus t&ocirc;t, dommage pour cette fin de festival du coup un peu mou du genou, sans vouloir offenser les Britanniques. En effet on n&rsquo;aurait pas rechign&eacute; une bonne dose de Mot&ouml;rhead en toute fin de soir&eacute;e pour rebooster les esprits&nbsp;! Contexte mis &agrave; part, la prestation de Paradise Lost a &eacute;t&eacute; tout &agrave; fait honorable, tous les instrumentistes &eacute;tant largement impliqu&eacute;s dans leur concert, notamment Aeron Aedy qui s&rsquo;est fait un point d&rsquo;honneur &agrave; remuer la t&ecirc;te du d&eacute;but &agrave; la fin du set&nbsp;! Il est presque deux heures du matin quand le groupe quitte la sc&egrave;ne principale.</p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-paradise_lost01.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
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<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-paradise_lost06.jpg" alt="" width="450" height="650" /></p>
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/arts-sceniques300710/arts_sceniques-paradise_lost07.jpg" alt="" width="500" height="346" /></p>
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<p>L&rsquo;association Zone 51 a r&eacute;ussi un pari os&eacute; en proposant sur un site immense une affiche tr&egrave;s all&eacute;chante pour un prix presque d&eacute;risoire (une trentaine d&rsquo;Euros le s&eacute;same), et le public a r&eacute;pondu largement pr&eacute;sent&nbsp;! A noter que tout au long du festival, le son a &eacute;t&eacute; globalement tr&egrave;s bien dos&eacute;, ni trop fort, ni trop faible. Il &eacute;tait tout &agrave; fait supportable de rester au premier rang sans tomber dans le coma, ce qui est assez sympathique lors d&rsquo;un festival r&eacute;unissant autant de monde&nbsp;!</p>
<p>Esp&eacute;rons que cet &eacute;v&egrave;nement va se p&eacute;renniser dans le temps, alors &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e prochaine pour la prochaine &eacute;dition du festival L&eacute;Z&rsquo;Arts Sc&eacute;niques&nbsp;!</p>

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