CHRONIQUES CONCERTS

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PARTY SAN OPEN AIR 2010 – BAD BERKA ALLEMAGNE – 12-14 AO
Avec : voir affiche
  Date du concert : 12-08-2010
  Lieu : Open Air - [ Allemagne ]
  Affluence : 9000
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 21 août 2010 , réalisée par Der.Lehrer - Photographe :
   
<p>Connaissez-vous Weimar,ville par excellence de culture et d'histoire,situ&eacute;e dans le Land de Thuringe (ex-RDA), patrie de J.-S. Bach entre autres, ville o&ugrave; repose le grand Goethe,Weimar et sa R&eacute;publique (1919-1933) ? Peu importe, c'est &agrave; une dizaine de kilom&egrave;tres au sud de cette belle ville,&agrave; Bad Berka,cit&eacute; thermale de 8000 habitants , qu'a lieu ,en pleine campagne, du 12 au 14 ao&ucirc;t, une semaine apr&egrave;s le WACKEN OPEN AIR et une semaine avant le SUMMER BREEZE , la seizi&egrave;me &eacute;dition du festival de metal &laquo; pur et dur &raquo;, le PARTY SAN, le PSOA, comme on dit ici.Reconnaissons que l'Allemagne bat un record, celui du nombre de festivals de rock metal.</p>
<p><br />Ce qui aurait d&ucirc; n'&ecirc;tre qu'une partie de plaisir pour tout le monde,sera aussi une bataille de chaque instant contre la boue (der Matsch) ,&eacute;paisse et collante,aussi bien sur le site du festival, dans la fosse,que sur les deux terrains de camping et leurs abords .En effet,des trombes d'eau s'&eacute;taient abattues les jours pr&eacute;c&eacute;dents sur un sol imperm&eacute;able, transformant en v&eacute;ritable mar&eacute;cage un site a priori id&eacute;al pour ce genre de manifestation.Notons toutefois que pour nombre de jeunes festivaliers aguerris et intr&eacute;pides,cette situation fut l'occasion de bains de boue &eacute;piques. Autrement dit,les inconditionnels du death,du thrash et du grindcore&nbsp; n'ont pas peur de la m&eacute;t&eacute;o...C'est &agrave; qui aura les fringues (ou le corps) les plus sales. Au bas d'un vaste terrain l&eacute;g&egrave;rement en pente a &eacute;t&eacute; dress&eacute;e l'unique grande sc&egrave;ne du festival. Tout autour de celle-ci, r&eacute;partis comme sur un immense cercle,les boutiques de merchandising, les cr&eacute;peries,les bars et autres &laquo; stands de bouffe &raquo; rencontrent un grand succ&egrave;s, les festivaliers, notamment ceux qui n'aiment pas la pluie, y trouvent refuge. La bi&egrave;re coule &agrave; flots, c'est une &eacute;vidence...On raconte par ailleurs que les magasins de chaussures de la r&eacute;gion ont &eacute;puis&eacute; leurs stocks de bottes en caoutchouc.</p>
<p>Dans un autre ordre d'id&eacute;e,il me semble pertinent,pour les festivaliers des prochaines ann&eacute;es, de souligner encore quelques d&eacute;tails non n&eacute;gligeables n&eacute;anmoins : le prix du parking obligatoire (10euros) et la fouille parfois un peu z&eacute;l&eacute;e des v&eacute;hicules (verre prohib&eacute;,c'est compr&eacute;hensible). Quant aux sanitaires, on en est encore, &agrave; certains &eacute;gards, &agrave; un stade assez rudimentaire, mais dans ce contexte,on l'accepte volontiers et il serait malvenu de se plaindre. Environ 9000 entr&eacute;es ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es. Le PSOA est donc un festival (essentiellement death, thrash et grindcore) &agrave; taille humaine, l&rsquo;ambiance y est pacifique et bon enfant,m&ecirc;me si deux chars ornent les deux c&ocirc;t&eacute;s de la sc&egrave;ne o&ugrave; figure la phrase: &raquo;Here is Hell &raquo;. (Char d'assaut = Panzer).&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>
<p>Venons-en maintenant -et enfin!- aux 30 groupes qui ont anim&eacute; ces trois apr&egrave;s-midis et soir&eacute;es.Chacun d'eux avait droit &agrave; un cr&eacute;neau strict de 45 minutes,sauf les trois t&ecirc;tes d'affiche qui,elles, b&eacute;n&eacute;ficiaient d'une heure enti&egrave;re et d'un rappel (Zugabe !) ,&agrave; savoir WATAIN le jeudi,AUTOPSY le vendredi et CANNIBAL CORPSE le samedi,en cl&ocirc;ture du festival. On s'attardera sans exc&egrave;s,dans les lignes qui suivent,sur les groupes qui ont retenu notre attention et on se limitera &agrave; mentionner ceux que nous n'avons pas pu voir sur sc&egrave;ne pour diverses raisons, dont &ndash; et c'est dommage- le seul groupe fran&ccedil;ais programm&eacute;,&agrave; savoir MERRIMACK. Enfin,mais est-ce significatif?- de plus en plus de formations mettent l'accent sur la mise en sc&egrave;ne et le visuel,avec grandes flammes rouges au devant de la sc&egrave;ne,mini-feux d'artifice,d&eacute;cors sophistiqu&eacute;s etc. Les groupes veulent-ils mettre en valeur &laquo; l'effet purificateur et cathartique &raquo; du feu? Quoi qu'il en soit,nous le verrons,la programmation est de grande qualit&eacute;,de haut niveau,vari&eacute;e et &eacute;quilibr&eacute;e,tout en restant dans le registre brutal et extr&ecirc;me,voire martial. Abordons maintenant les groupes en question, 6 le jeudi,12 le vendredi et 12 le samedi.</p>
<p>C'est le groupe allemand,rien de plus logique, KETZER (en fran&ccedil;ais:h&eacute;r&eacute;tique),qui a l'honneur d'ouvrir le 16&egrave;me PARTY SAN. Il s'agit d'un combo de thrash / black metal assez classique, originaire de Cologne, encore peu connu en France.On estime que les cinq membres de son line-up ne manquent pas de talent. A 20 heures pr&eacute;cises, ce sont les Fran&ccedil;ais de MERRIMACK qui prennent le relais. Les cinq musiciens grim&eacute;s et affubl&eacute;s d'un pseudo &eacute;vocateur pratiquent un black metal &laquo; cru et malsain &raquo;, m'a-t-on dit. Qu'ils se fassent donc mieux conna&icirc;tre dans les r&eacute;gions fran&ccedil;aises ! Changeons maintenant de style avec les Texans de Dallas DEVOURMENT, qui jouent, eux, un excellent death-grindcore,ils ne sont que quatre,mais quelle efficacit&eacute;! Et le public -et enfin, j'en fais partie-! ne s'y trompe pas. La nuit est maintenant tomb&eacute;e, les gens commencent &agrave; crier, mais on ne bouge pas beaucoup,trop de boue...A la fin de leur set, ils seront chaleureusement applaudis. DEVOURMENT est en tourn&eacute;e en Europe et aux USA, pour pr&egrave;s de quatre mois. On les voit souvent en compagnie de CANNIBAL CORPSE. Puis c'est&nbsp; MONSTROSITY, un groupe de death de Floride dont la r&eacute;putation n'est plus &agrave; faire, qui se pr&eacute;sente sur cette grande sc&egrave;ne inond&eacute;e de lumi&egrave;res. Leur chanteur arpente les planches, invite par des gestes r&eacute;p&eacute;t&eacute;s le public &agrave; &laquo; bouger &raquo; un peu plus.En vain.Ses coll&egrave;gues guitaristes et bassiste observent une attitude plut&ocirc;t r&eacute;serv&eacute;e, peut-&ecirc;tre trop statique, qui contraste avec le dynamisme du chanteur. Mais c'est un death lourd et gras que nous dispensent les cinq musiciens, qui rappelle par moment MALEVOLENT CREATION. Bref,une sacr&eacute;e prestation ! MONSTROSITY a plus de 20 ans d'exp&eacute;rience,ils ont sorti une dizaine d'albums, et n'oublions pas que George Fisher, actuel chanteur de CANNIBAL CORPSE, a offici&eacute; chez eux &agrave; une autre &eacute;poque.</p>
<p>A 23 heures, ce sont les N&eacute;erlandais de THE DEVIL'S BLOOD qui vont se lancer dans une prestation un peu inattendue, en tout cas originale.Il est difficile de d&eacute;nombrer les musiciens qui s'affairent aux quatre coins de la sc&egrave;ne. Ils sont au moins neuf, dont trois ou quatre choristes, qui eux, sont fig&eacute;s comme des statues. Des voix agr&eacute;ables, un rythme et des sonorit&eacute;s inhabituelles, mais beaucoup d'&eacute;nergie, ni death, ni thrash....un genre assez unique. C'est tout simplement du &laquo; rock psychedelic &raquo;. Au Hellfest 2010, les Hollandais ne m'avaient pas laiss&eacute; un souvenir imp&eacute;rissable et j'avoue que je n'avais pas approfondi le sujet. Mais ici ce soir, &agrave; Bad Berka, ils ont obtenu le succ&egrave;s d&ucirc; &agrave; leur ind&eacute;niable talent. On reparlera de THE DEVIL'S BLOOD, n'en doutons pas.<br />Apr&eacute;s une longue, trop longue, attente qui s'explique par la pr&eacute;paration du d&eacute;cor et des accessoires pour le groupe suivant, nous voyons enfin d&eacute;barquer les cinq Su&eacute;dois du groupe de black metal WATAIN, ils sont acclam&eacute;s, mais restent sto&iuml;ques un instant avant de d&eacute;clencher les hostilit&eacute;s. C'est le mot. Comme chacun sait, ils sont hostiles &agrave; certaines valeurs...Souvenons-nous de la pol&eacute;mique qui a pr&eacute;c&eacute;d&eacute; le Hellfest 2010. Des satanistes, des m&eacute;cr&eacute;ants...un danger pour notre soci&eacute;t&eacute;. Au milieu de&nbsp; grandes flammes, de croix renvers&eacute;es en train de br&ucirc;ler lentement, six cierges allum&eacute;s, les Forces du Mal se d&eacute;cha&icirc;nent, c'est une v&eacute;ritable d&eacute;claration de guerre. Leurs armes, c'est d'abord la voix d'outre-tombe, lugubre et presque terrifiante du chanteur, c'est la musique envo&ucirc;tante que nous envoient ses quatre coll&egrave;gues. Quel aplomb! Quel talent! Nous sommes d&eacute;j&agrave; vendredi 13,lance le frontman. Nous avons assist&eacute; &agrave; un &eacute;norme set de plus d'une heure,qui a laiss&eacute; le public subjugu&eacute;. Ce groupe fond&eacute; en 1998, issu de DISSECTION, que nous avons vu &agrave; Clisson en juin 2010,sera en France &agrave; l'automne,notamment &agrave; Lyon le 3 octobre prochain.</p>
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<p>Le deuxi&egrave;me jour, les concerts commencent &agrave; 13 heures. La formation hollandaise de black metal ONHEIL, cr&eacute;e en 1999 et comprenant cinq membres, est charg&eacute;e de donner le signal du d&eacute;part. Je n'ai pas &eacute;t&eacute; en mesure d'assister &agrave; son set. En revanche,j'ai eu la chance d'assister au num&eacute;ro s&eacute;rieux et th&eacute;&acirc;tral &agrave; la fois d'un groupe germanique jeune, original et talentueux, le bien nomm&eacute; MILKING THE GOATMACHINE. Ces quatre musiciens de death / grind portant des masques de ch&egrave;vre ne b&ecirc;lent pas, ils proc&egrave;dent d'une mani&egrave;re ludique et nous gratifient de beaux morceaux, lourds, puissants, vari&eacute;s. MILKING THE GOATMACHINE fut constitu&eacute; en 2008 et il a publi&eacute; en 2009 un album intitul&eacute; &laquo; Back From The Goats &raquo;, chroniqu&eacute; en novembre 2009 sur Pavillon 666 Pendant le set,le chanteur cite SEPULTURA et Max Cavalera, mais ceci n'est sans doute qu'anecdotique. Le jeune public agglutin&eacute; contre les barri&egrave;res saute ...comme des cabris. Une pause et c'est reparti pour quelques minutes seulement, la foule r&eacute;clame un rappel, il n'y en aura pas. Les fans de &laquo; Ch&egrave;vres &raquo; se seront donc content&eacute;s de patauger dans la boue, de crier et d'applaudir ce jeune combo plein d'avenir,en tout cas on le leur souhaite.</p>
<p>A 15 heures, il se remet &agrave; pleuvoir alors que de tr&egrave;s nombreux adeptes de LIVIDITY attendent l'apparition sur sc&egrave;ne de cet excellent groupe de death brutal / grind venant des Etats-Unis. Fond&eacute; en 1993, le groupe LIVIDITY a parcouru de nombreux pays, progressant toujours et se constituant un public fid&egrave;le, car leur musique &ndash; qui &eacute;trangement, par moment, rappelle un peu BOLT THROWER &ndash; pla&icirc;t, elle est dans l'air du temps: efficace, brutale, excitante, au point qu'un d&eacute;but de pogo a sembl&eacute; se d&eacute;clencher....avant de s'enliser. LIVIDITY est le type de groupe (4 musiciens) qu'on aimerait voir en concert dans nos villes. Les fans de thrash classique seront contents d'applaudir les quatre membres de la formation grecque, plus pr&eacute;cis&eacute;ment d'Ath&egrave;nes, SUICIDAL ANGELS, qu'on a pu voir r&eacute;cemment dans la r&eacute;gion Rh&ocirc;ne-Alpes, au Savoie Rock Fest en particulier,et au Hellfest &eacute;dition 2010. Ils jouent honorablement, ont le sens de la communication avec leur public, mais ils gagneraient &agrave; varier et enrichir leur registre. Ils en ont s&ucirc;rement les moyens, car techniquement, leur travail est &laquo; carr&eacute; &raquo;. D'ailleurs,devant la sc&egrave;ne du Party San, avant que les thrasheurs grecs aient termin&eacute; leur dernier morceau, on parle d&eacute;j&agrave; avec impatience de ce qui va suivre... Et ce qui va suivre, pour 45 minutes seulement, ce sont les Am&eacute;ricains du groupe ORIGIN. Les cinq sp&eacute;cialistes du death metal technique, tendance grindcore &ndash; c'est,para&icirc;t-il, l'expression la plus appropri&eacute;e pour d&eacute;finir leur orientation musicale &ndash; se tailleront un franc succ&egrave;s sur la sc&egrave;ne du PSOA, notamment avec &laquo; Antithesis &raquo;. Ce combo US, mythique pour certains, simplement tr&egrave;s bon pour d'autres,fond&eacute; en 1997,s'est fait rare en Europe ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Les Lyonnais avaient pu s'&eacute;tonner de leur pr&eacute;sence il y a dix-huit mois dans une petite salle du 9&egrave;me arrondissement. Mais il faut se rendre &agrave; l'&eacute;vidence, ORIGIN joue dans &laquo; la cour des grands &raquo;. Et leur pr&eacute;sence au Party San &eacute;tait pleinement justifi&eacute;e. De m&ecirc;me que les applaudissements nourris qui ont conclu leur prestation, en particulier celle du jeune chanteur qui ponctue ses phrases du mot &laquo; fucking &raquo;.ORIGIN &eacute;crase tout sur son passage...&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>
<p>Les black-m&eacute;talleux su&eacute;dois de OFERMOD, groupe de quatre musiciens, fond&eacute; en 1996, vont jouer un peu plus d'une demi-heure une musique sombre et angoissante, devant un public plus restreint et moins passionn&eacute;. Les gens vont s'abriter sous le chapiteau du bar ou ils vont se restaurer.Il est en effet bient&ocirc;t 19 heures...et il tombe une fine pluie froide. Encore une formation su&eacute;doise, DEMONICAL, pour poursuivre cette soir&eacute;e plac&eacute;e sous le signe du death ou du black metal. Nos quatre Scandinaves pratiquent un &laquo; death metal darkness &raquo; depuis la fondation de leur groupe,en 2006. Ils en sont &agrave; leur troisi&egrave;me album, toujours connot&eacute; extr&ecirc;me. Du reste, ils ont particip&eacute; en 2008 au festival de Trutnov en R&eacute;publique Tch&egrave;que. Le chanteur utilise sa voix rauque pour ajouter une pointe d'originalit&eacute; &agrave; l'ensemble. Le groupe semble solide et &agrave; en juger par les applaudissements et les mouvements de foule, il b&eacute;n&eacute;ficie d'un pr&eacute;jug&eacute; favorable. Les gens qui s'int&eacute;ressent au death / thrash scandinave connaissent bien entendu le groupe qui va se produire de 20 heures &agrave; 20 heures 45, &agrave; savoir les Su&eacute;dois de THE CROWN. Ils ont plus de 20 ans (d&eacute;but en 1990) et apr&egrave;s une interruption en 2004, ils reprennent leurs activit&eacute;s en 2009. Ils ont &agrave; leur actif une discographie d&eacute;j&agrave; bien fournie. Le hasard a voulu que je ne puisse pas voir leur prestation de ce soir.</p>
<p>ASPHYX, le groupe n&eacute;erlandais de death / deathdoom,s'inscrit sur la liste des grands ou m&ecirc;me des tr&egrave;s grands dans sa cat&eacute;gorie.Apr&egrave;s un parcours mouvement&eacute;,des hauts et des bas, plusieurs changements de line-up, ASPHYX qui s'est arr&ecirc;t&eacute; en 2000 est en quelque sorte &laquo; ressuscit&eacute; &raquo; en 2007, gr&acirc;ce, entre autres au chanteur Martin van Drunen. Fond&eacute; en 1987, il conna&icirc;t aujourd'hui, avec ses quatre musiciens un renouveau &eacute;tonnant et vole de succ&egrave;s en succ&egrave;s. Comme ce soir, dans cette Allemagne mi-rurale, mi-urbaine, o&ugrave; le public ovationne avec un enthousiasme rare la prestation &laquo; &eacute;norme &raquo;, comme on dit, des Bataves. Qualit&eacute; technique, de la voix et des instruments, les jeux de sc&egrave;ne, le contact avec le public, tous les ingr&eacute;dients &eacute;taient l&agrave; pour assurer le triomphe. Mention tr&egrave;s bien et f&eacute;licitations du jury ! On ne se lasse pas d' ASPHYX !</p>
<p>C'est au tour d'un autre grand du death d'investir maintenant la grande sc&egrave;ne,les gens du Maryland (USA), oui,ceux qui n'ont pas pu se produire il y a deux mois au Hellfest de Clisson,j'ai nomm&eacute; DYING FETUS. On sait qu'ils ont le vent en poupe en ce moment. Ceux qui aiment le metal brutal ou extr&ecirc;me, ou les deux, seront combl&eacute;s. Le chant guttural de Gallagher, l'efficacit&eacute; des mid-tempos, un batteur hors norme et d'autres param&egrave;tres feront que d'une part le public, conquis d'avance, d'autre part les trois musiciens de DYING auront &eacute;t&eacute; heureux en cette fin de deuxi&egrave;me journ&eacute;e du PSOA..On ne peut pas ne pas aimer DF si on aime le death metal, leur set n'&eacute;tait pas loin de la perfection. Signalons au passage qu'ils sortiront un nouvel opus en septembre. En attendant AUTOPSY, on aura droit &agrave; un nouveau groupe de black metal scandinave. Les Norv&eacute;giens de SARKE (attention, ne pas se tromper sur la voyelle finale) sont un groupe jeune form&eacute; en 2008 dont la discographie est encore modeste mais dont le chanteur, Nocturno Culto, est peut-&ecirc;tre plus connu que le groupe lui-m&ecirc;me. Il faisait en effet partie des line-up respectifs de DARKTHRONE et de SATYRICON. La pluie en dissuadera plus d'un, les gens sont fatigu&eacute;s et tremp&eacute;s. SARKE, que j'ai suivi 20 minutes, d&eacute;livre une musique int&eacute;ressante. Avec le temps et l'exp&eacute;rience, ils se forgeront leur propre identit&eacute;. En live, ils sont cinq musiciens, deux titulaires et trois membres de session.</p>
<p>Il va &ecirc;tre minuit,on proc&egrave;de au changement de plateau. Sur le rideau, au fond de la sc&egrave;ne, on lit simplement &laquo; AUTOPSY &raquo;. Un responsable du festival prend le micro et pr&eacute;sente le groupe dans les deux langues, allemand et anglais, ne cachant pas sa joie et sa fiert&eacute; d'avoir r&eacute;ussi &agrave; r&eacute;unir ce groupe ici, ce soir, &agrave; Bad Berka. Un exploit!? Les p&egrave;res fondateurs &ndash; plusieurs revendiquent cet honneur- du death metal sont devant nous, pr&egrave;s de nous. Chris Reifert (ex-DEATH), batteur et chanteur d'AUTOPSY nouveau, salue le public avec chaleur et simplicit&eacute;, il annoncera en quelques mots chacune des chansons que les quatre musiciens interpr&eacute;teront avec son th&egrave;me propre. Un batteur-chanteur, c'est rare ! Le son est excellent, la joie et le plaisir de jouer se ressentent sans l'ombre d'un doute. Le public rassembl&eacute; (des centaines de personnes &eacute;taient revenues sp&eacute;cialement pour AUTOPSY, vidant ainsi le camping) &eacute;coute religieusement (!), avec bonheur et respect tous les morceaux jou&eacute;s. C'est cela l'&eacute;v&eacute;nement. Finalement, Chris et ses comp&egrave;res nous r&eacute;galeront de bon vieux death, old school ou pas, on s'en moque, c'est une formule, pendant plus d'une heure et demie, apr&egrave;s plusieurs rappels. On s'en souviendra. AUTOPSY, c&rsquo;est le talent, la sobri&eacute;t&eacute;, l'efficacit&eacute; et la rigueur technique, sans oublier une vraie gentillesse &agrave; l'&eacute;gard du public. C'est en 1987, en Californie, qu' AUTOPSY vit le jour. On dit qu'il fut un mod&egrave;le pour CANNIBAL CORPSE. Leur parcours n'est pas un long fleuve tranquille, changements de line-up et arr&ecirc;t en 1995, retrouvailles en 2009, publication de l'album &laquo; The Tomb Within &raquo;. Ils annoncent d&eacute;j&agrave; &laquo; Macabre Eternal &raquo; pour 2011.</p>
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<p>Nous sommes aujourd'hui le samedi 14 ao&ucirc;t. Il fait beau,&eacute;tonnant,non? Le premier groupe du troisi&egrave;me jour s'appelle UNDER THAT SPELL. Il est compos&eacute; de quatre musiciens originaires de Bielefeld, en Allemagne du Nord-ouest (Basse-Saxe), qui jouent du black metal depuis 2008 seulement, mais qui, gr&acirc;ce aux tourn&eacute;es et aux festivals, recueillent des critiques positives en se faisant conna&icirc;tre en Allemagne et en Europe Centrale. Le groupe qui commence son set &agrave; 14 heures vient, comme d'autres, de Su&egrave;de. Il s'agit de TRIBULATION, le death metal et le death-thrash sont leur domaine de pr&eacute;dilection depuis 2001, ann&eacute;e de la constitution de cette formation dont les textes parlent de...mort et d'horreur ! Comme c'est bizarre. Un groupe de Finlande,enfin! C'est le premier et son nom est assez connu, il s'agit de GHOST BRIGADE, fond&eacute; en 2005, compos&eacute; de cinq musiciens, parmi eux, un clavi&eacute;riste de talent. GHOST BRIGADE pratique un genre peu r&eacute;pandu : le dark sludge, proche du doom metal. Ils ont jou&eacute; le 18 juin dernier au Hellfest de Clisson. Leur prestation,sans &ecirc;tre sublime, m&eacute;rite l'int&eacute;r&ecirc;t, sinon le d&eacute;tour. Quand on conna&icirc;t la r&eacute;gion des lacs et des for&ecirc;ts dans la Finlande profonde,en particulier l'hiver, on comprend et on appr&eacute;cie mieux la musique de GHOST BRIGADE.</p>
<p>DESASTER, les Allemands de Coblence, nr sont pas &agrave; sous-estimer. Ce groupe de BM thrash a vu le jour en 1988, s'inspirant d'une chanson de DESTRUCTION. Ils sont quatre sur sc&egrave;ne, deux d'entre eux s'appellent Sataniac (chant) et Odin (basse). On apprend que leur guitariste n'a que 18 ans et on constate sa comp&eacute;tence et son talent. L'&eacute;nergie et la puissance qui se d&eacute;gagent du quatuor retiennent tout d'abord l'attention, avec des phases lentes, puis ultra-rapides, des riffs lourds, de jolies m&eacute;lodies. Rien d'ennuyeux. Le public attentif l&egrave;ve les bras, s'agite un peu, mais toujours pas de pogo ou de circle pit. Nous sommes samedi, il y a davantage d'adolescents sur le site. Hier et avant-hier, ils &eacute;taient &agrave; l'&eacute;cole, car il faut savoir que la rentr&eacute;e scolaire a d&eacute;j&agrave; eu lieu dans le Land de Thuringe. Quoi qu'il en soit, nous assistons &agrave; un beau spectacle avec DESASTER, le soleil n'y est pas &eacute;tranger. Dans leur impressionnante discographie, les gars de DESASTER traitent, et ce n'est pas une surprise, de la mort, la guerre et la souffrance, du satanisme. Ils passent dans leur pays pour une formation importante dans cette veine-l&agrave;, les tourn&eacute;es les ont conduits sur plusieurs sc&egrave;nes &eacute;trang&egrave;res. On les attend en France.</p>
<p>VARG porte un nom &eacute;vocateur et parlant. En r&eacute;alit&eacute;,ce groupe germanique bas&eacute; &agrave; Coburg, est de cr&eacute;ation relativement r&eacute;cente (2005). Ils se disent &laquo; nationalistes &raquo;, leur groupe est un &laquo; viking metal band &raquo;, leur musique est martiale, en d'autres termes, il s'agit de black metal un peu particulier. On a pu le constater lors de la tourn&eacute;e du Pagan Fest, au CCO de Villeurbanne par exemple. J'ignore si les cinq musiciens de VARG vouent un culte au loup, comme leur nom le laisse supposer. Leur devise &laquo; m&auml;chtig und frei &raquo; signifie &laquo; puissant et libre &raquo;. Eux aussi,&agrave; l'instar de WATAIN, ont choisi le th&egrave;me du feu, avec flammes et bougies. Finalement,les avis sont partag&eacute;s et les jugements mitig&eacute;s sur une musique, pour &ecirc;tre simple, &laquo; BM folk &raquo;. VARG a publi&eacute; cette ann&eacute;e un album intitul&eacute; &laquo; Blutaar &raquo;. La formation qui leur succ&egrave;de sur sc&egrave;ne produit une musique pas tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;e de celle de VARG.</p>
<p>Ce sont les Su&eacute;dois de MANEGARM, groupe cr&eacute;&eacute; en 1995, qui est cens&eacute; symboliser le renouveau du black metal scandinave. Ils sont six sur sc&egrave;ne, dont un violoniste, qui nous gratifient de belles m&eacute;lodies. Ambitieux et prolifiques, ils ne refusent pas les tourn&eacute;es, en Russie par exemple. Mais ce soir, au Party San, le public ne les a pas trouv&eacute;s particuli&egrave;rement brillants. Ce sentiment est d&ucirc;, selon moi, &agrave; la succession de groupes dont les styles ou sous-styles sont tellement proches les uns des autres qu'on risque de les confondre. Il est 19 heures,nous allons changer compl&eacute;tement de registre. Le public allemand (90% des entr&eacute;es) attend ses h&eacute;ros: NECROPHAGIST. A&nbsp; 19 heures, les as du death technique, op&egrave;rent un d&eacute;marrage fulgurant sous les cris et les applaudissements de la foule, car foule il y a ."Cette fois, &ccedil;a va bouger" ,entend-on. En effet,enfin on se cogne les uns contre les autres, le sol vibre au pied de la sc&egrave;ne. Cela fait du bien de voir et d'entendre un tel spectacle. Des riffs &eacute;normes, une voix incomparable, un batteur connu et reconnu, le Fran&ccedil;ais Romain Goulon (ex DISAVOWED), les conditions sont r&eacute;unies pour faire de ces 45 minutes un &eacute;v&eacute;nement, d'autant plus fort que le frontman de NECROPHAGIST excelle par ses solos impressionnants. Bien qu'originaires de Karlsruhe, except&eacute; le batteur, les hommes de ce groupe pas tout jeune (formation en 1992) jouent ce soir &agrave; la maison. Le mot &laquo; geil &raquo; (super, g&eacute;nial, &eacute;norme...) fuse de toutes parts. On pense par moments &agrave; MORBID ANGEL et on est en droit de parier que, dans quelques ann&eacute;es, ce groupe allemand de death technique comptera parmi les plus grands sur la sc&egrave;ne internationale. Pour m&eacute;moire, rappelons-nous leur prestation sous la tente du Hellfest 2010.</p>
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<p>Les Norv&eacute;giens de AURA NOIR, un groupe tric&eacute;phal de black / thrash metal, qui m&eacute;lange en quelque sorte les influences de BATHORY et de SODOM, vont assurer la transition avant le passage sur sc&egrave;ne des &raquo; grandes pointures &raquo; qui couronneront ce seizi&egrave;me Party San. AURA NOIR a fait ses preuves depuis sa cr&eacute;ation en 1993. Moins connu que IMMORTAL, MAYHEM ou SATYRICON, groupes auxquels ils font souvent r&eacute;f&eacute;rence, les musiciens d'AURA NOIR ont des qualit&eacute;s personnelles ind&eacute;niables, la voix, les m&eacute;lodies. Mais ce soir, plac&eacute;s entre NECROPHAGIST et NAPALM DEATH, ils n'ont pas donn&eacute; toute leur mesure, pas montr&eacute; toutes les facettes de leur talent. Quand on voit une partie du public s'en aller,on est certainement moins motiv&eacute;.</p>
<p>Motiv&eacute;s, en revanche, seront les fans tr&egrave;s nombreux de NAPALM DEATH. Inutile de pr&eacute;senter les quatre membres de cet illustre groupe anglais de death / grind dont ils sont l'embl&ecirc;me. Mark Greenway,T-shirt blanc et short noir, le charismatique chanteur, arpente la sc&egrave;ne dans tous les sens, court, saute, bondit, n'h&eacute;site pas &agrave; aborder en quelques mots des sujets &laquo; br&ucirc;lants &raquo; d'ordre politique, concernant plusieurs pays d'Europe, l'extr&ecirc;misme. Une partie du public lui r&eacute;pond en &eacute;cho: "NS raus!" .Une petite pause, le temps d'avaler un peu d'eau, et la foule crie, acclame... NAPALM fait l'objet d'une v&eacute;ritable v&eacute;n&eacute;ration, rarement &eacute;gal&eacute;e dans l'univers du metal et des musiques extr&ecirc;mes. Le bassiste Shane Embury qui officie aussi chez les Mexicains de BRUJERIA et le batteur Danny Herrera, de m&ecirc;me que le guitariste sont largement associ&eacute;s &agrave; l'ovation g&eacute;n&eacute;rale. Inutile de pr&eacute;ciser que, dans la fosse et au-del&agrave;, on n'est pas rest&eacute; immobile. NAPALM DEATH, dans sa premi&egrave;re version, a vu le jour en 1982. A l'&eacute;poque, Mark qui a rejoint le groupe plus tard, n'avait que 13 ans. Aujourd'hui,&agrave; 41 ans, qu'il le veuille ou non,il est un exemple pour de nombreux jeunes musiciens.</p>
<p>A 22 heures,les cinq musiciens du &laquo; plus grand groupe de brutal death metal &raquo; d&eacute;barquent sur la sc&egrave;ne. Ils s'appellent SUFFOCATION. Ils sont Am&eacute;ricains et ici, en Allemagne comme ailleurs, on les aime. D'ailleurs, le chanteur, leader du groupe, ponctuent toutes phrases par &laquo; my friends &raquo;. On sent un homme chaleureux, humain, simple et sensible. Il est extraordinaire par ses vocaux, bas ou gutturaux. Les riffs rapides du guitariste Guy Marchais et la batterie excellemment ma&icirc;tris&eacute;e par Mike Smith, font de toute cette construction musicale (parfois limite grind) un chef d'oeuvre. Et le public ne s'y trompe pas, qui s'en donne &agrave; coeur joie dans un pogo g&eacute;n&eacute;ral. Oubli&eacute;es la boue et la pluie! Quelle soir&eacute;e en apoth&eacute;ose...et ce n'est pas fini. Rappelons (pour ceux qui l'ignoreraient encore) que SUFFOCATION a &eacute;t&eacute; fond&eacute; en 1989-90 &agrave; New-York.</p>
<p>Dans l'avant-dernier groupe qui va se pr&eacute;senter, &agrave; savoir LOCK UP (Su&egrave;de et G.B.), on retrouve le bassiste de NAPALM. On a affaire &agrave; une formation de death grind, cr&eacute;e en 1998, dans la m&ecirc;me veine que NAPALM DEATH, mais avec cinq musiciens. A l'image de Mark Greenway, le chanteur, Tomas Lindberg, arpente la sc&egrave;ne, comme s'il l'imitait. Ne boudons pas notre plaisir, LOCK UP n'est pas mauvais du tout. D'ailleurs un tr&egrave;s grand musicien connu a &eacute;t&eacute; leur premier chanteur, Peter T&auml;gtgren, tout simplement!</p>
<p>Minuit, nous sommes d&eacute;j&agrave; le 15 ao&ucirc;t. Le 30 &egrave;me groupe, t&ecirc;te d'affiche supr&ecirc;me pour les organisateurs du PSOA 2010, va entrer en sc&egrave;ne sous les applaudissements et les hurlements d'un public surexcit&eacute;. CANNIBAL CORPSE, en chair et en os, ici et maintenant! Certes, tout le monde conna&icirc;t cette formation mythique originaire de Floride, plusieurs fois pr&eacute;sente &agrave; Wacken, mais ici, peut-&ecirc;tre est-ce la premi&egrave;re fois que des jeunes m&eacute;talleux de 20 ans, n&eacute;s apr&egrave;s la Chute du Mur, verront leurs idoles et r&eacute;aliseront ainsi un r&ecirc;ve. Il convient de rappeler d'embl&eacute;e que les g&eacute;nies -ou les pionniers- du brutal death metal (mais pas du grindcore) n'ont pas toujours &eacute;t&eacute; en odeur de saintet&eacute; en Allemagne. On leur reprochait leurs titres et leurs textes provocateurs et &eacute;coeurants (sic). Des pochettes de CD ont &eacute;t&eacute; refus&eacute;es. L'Allemagne de 2010 ne porte pas atteinte aux libert&eacute;s publiques et chacun peut voir et &eacute;couter ce qui lui pla&icirc;t, en l'occurence ce soir, donc, George Fisher et son growl guttural agressif. Ambiance glauque, dans un sens positif, headbanging et pogo sont de rigueur. Les gens sont heureux sous les &eacute;toiles. Et le quintette am&eacute;ricain, n&eacute; en 1988, apr&egrave;s plusieurs changements de line-up a trouv&eacute; son rythme, ne cache plus son plaisir et sa joie de jouer, fait fi des critiques des &laquo; sp&eacute;cialistes &raquo; du metal pour qui tout est &laquo; nul &raquo;. Pour clore le Festival du Party San Open Air 2010, nos amis de Floride ont jou&eacute; bien au-del&agrave; du temps qui leur &eacute;tait imparti, et c'est tant mieux....</p>
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<p>En guise de conclusion,je dirai que ce festival a &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s au plan artistique et musical et un demi-succ&egrave;s en ce qui concerne l'organisation. En aucun cas il ne s'agit l&agrave; d'un jugement de valeur. Jusqu'en 1990, un tel festival &eacute;tait inconcevable dans la partie orientale de l'Allemagne o&ugrave; on d&eacute;testait tout ce qui venait de l'ouest, notamment des Etats-Unis. Conna&icirc;tre le pass&eacute; permet de mieux comprendre le pr&eacute;sent, c'est une &eacute;vidence. Il y avait tr&egrave;s peu de Fran&ccedil;ais &agrave; Bad Berka. Pour ma part et il ne s'agit bien entendu que de go&ucirc;ts personnels, je retiendrai cinq groupes dans le peloton de t&ecirc;te: AUTOPSY, SUFFOCATION, NAPALM DEATH, NECROPHAGIST et ASPHYX. S'il en fallait huit, je rajouterais DYING FETUS , ORIGIN et WATAIN. Et finalement, la m&eacute;t&eacute;o ne restera qu'un &eacute;l&eacute;ment secondaire.</p>
<p>Vive le PSOA 2011 !</p>

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