CHRONIQUES CONCERTS

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TAKE THE CURSE - PARIS
Avec : Eibon, Glorior Belli, Ramesses
  Date du concert : 12-09-2010
  Lieu : Le Klub - [ 75 ]
  Affluence : 150
  Contact organisateur : http://www.korporation.net
 
 
 
  Chronique : 14 septembre 2010 , réalisée par Aris3agaiN - Photographe : Aris3Again http://www.myspace.com/aris3-again
   
<p>Ce dimanche soir, beaucoup l&rsquo;attendaient avec impatience, &agrave; en croire le nombre relativement &eacute;lev&eacute; de m&eacute;talleux pos&eacute;s en face du Klub, autour d&rsquo;un (ou plusieurs) pack de bi&egrave;res, un quart d&rsquo;heure avant l&rsquo;ouverture des portes. La plupart affichent fi&egrave;rement des logos de groupes de Black Metal, visiblement ravis &agrave; l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;assister &agrave; un concert de Glorior Belli, combo fran&ccedil;ais qui se fait rare dans les salles parisiennes. Quelques fans des Anglais d&rsquo;Electric Wizard sont &eacute;galement pr&eacute;sents pour la prestation en t&ecirc;te d&rsquo;affiche de Ramesses (qui comporte d&rsquo;anciens membres du magicien &eacute;lectrique). Et pour compl&eacute;ter la date, on aura droit &agrave; la performance d&rsquo;Eibon, groupe fran&ccedil;ais de Doom / Sludge, qui a la lourde t&acirc;che de d&eacute;marrer la soir&eacute;e.</p>
<p>On d&eacute;bute donc par EIBON. Le public est plut&ocirc;t nombreux pour une salle d&rsquo;une capacit&eacute; aussi modeste que le Klub, et les pintes de bi&egrave;re sont l&eacute;gion dans les mains des curieux qui s&rsquo;approchent de la sc&egrave;ne alors que le combo d&eacute;bute son set. Les Fran&ccedil;ais pr&eacute;sentent ce soir plusieurs titres de leur premier album intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Entering Darkness&nbsp;&raquo; et sorti tr&egrave;s r&eacute;cemment, ainsi que deux morceaux de leur EP datant de 2008. On a droit &agrave; une belle surprise au niveau du son, qui est plut&ocirc;t bon compar&eacute; &agrave; celui d&rsquo;autres soir&eacute;es auxquelles les habitu&eacute;s ont pu assister dans cette salle. On entend relativement bien tous les instruments ainsi que la voix de Georges Balafas, chanteur de la petite troupe. Et il faut dire qu&rsquo;il ma&icirc;trise parfaitement son organe et se r&eacute;v&egrave;le tr&egrave;s charismatique sur les planches &ndash; toutefois, on aurait appr&eacute;ci&eacute; un peu de communication avec le public. Les musiciens se montrent tr&egrave;s &agrave; leur aise, &agrave; part l&rsquo;un des guitaristes, rel&eacute;gu&eacute; dans le fond gauche de la sc&egrave;ne, et toute l&rsquo;assistance adh&egrave;re &agrave; la musique lourde, pesante, mais tr&egrave;s efficace du combo. La fosse reste calme tout au long du set d&rsquo;Eibon, mais tous applaudissent le groupe, surtout &agrave; la fin. On passe un bon moment en la compagnie de ce premier combo de la soir&eacute;e, c&rsquo;est une belle d&eacute;couverte qui donne envie d&rsquo;&eacute;couter &laquo;&nbsp;Entering Darkness&nbsp;&raquo;.</p>
<p>&nbsp;Set list&nbsp;:</p>
<p>Asleep And Threatening</p>
<p>Entering Darkness &nbsp;</p>
<p>Through My Eyes &nbsp;</p>
<p>Path Into Oblivion &nbsp;</p>
<p>Staring At The Abyss&nbsp;&nbsp;</p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_eibon01_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_eibon02_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_eibon03_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_eibon04_paris.jpg" alt="" /></p>
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<p>&nbsp;</p>
<p>Un tour dehors pour prendre un peu l&rsquo;air. La salle &eacute;tant remplie (une pancarte sur la porte du Klub affiche que c&rsquo;est complet pour ce soir), il fait plut&ocirc;t chaud &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur, en particulier aux premiers rangs. Et ce n&rsquo;est pas GLORIOR BELLI qui va faire retomber l&rsquo;ambiance et la chaleur, puisque la fosse est bien compacte &agrave; son arriv&eacute;e sur sc&egrave;ne. Si ce combo tr&egrave;s renomm&eacute; dans le milieu du Black Metal est originaire de la banlieue parisienne, il se fait plut&ocirc;t rare dans le coin. Apr&egrave;s un &laquo;&nbsp;Once in a Blood Red Moon&nbsp;&raquo; acclam&eacute; par des fans ravis, le chanteur, dont on ne verra pas le visage de tout le set (et qui a d&ucirc; bien souffrir de la chaleur sous sa capuche noire), avoue que c&rsquo;est la premi&egrave;re fois en cinq ans que Glorior Belli joue dans la capitale. Bien qu&rsquo;il soit d&rsquo;une carrure assez ch&eacute;tive (surtout &agrave; c&ocirc;t&eacute; du second guitariste, beaucoup plus baraqu&eacute;), le chanteur de la troupe s&rsquo;impose en vrai leader et entra&icirc;ne derri&egrave;re lui tous les auditeurs du Klub, qu&rsquo;ils soient fans ou novices. La musique de Glorior Belli passe largement l&rsquo;&eacute;preuve du live, notamment gr&acirc;ce &agrave; un son tr&egrave;s bon et &eacute;quilibr&eacute;, encore meilleur que pour le combo pr&eacute;c&eacute;dent. La fosse est elle aussi beaucoup plus active, et quelques "mini-pits" sont lanc&eacute;s par les plus motiv&eacute;s. Durant les passages les plus violents interpr&eacute;t&eacute;s par le combo, il est difficile de rester debout (et de prot&eacute;ger l&rsquo;appareil photo par la m&ecirc;me occasion). Si le set d&rsquo;Eibon manquait de communication avec le public, les Glorior Belli, eux, ont moins de soucis avec cet exercice. Il faut dire qu&rsquo;une bonne partie du public n&rsquo;a d&rsquo;yeux que pour eux, et acclament avec force leurs idoles. Le combo sort de sc&egrave;ne, apr&egrave;s un &laquo;&nbsp;Meet Us At the Southern Sign&nbsp;&raquo; devant un parterre de fans conquis et ravis, qui esp&egrave;re bien ne pas avoir &agrave; attendre &agrave; nouveau cinq longues ann&eacute;es avant de revoir Glorior Belli sur les planches parisiennes.</p>
<p>&nbsp;Set list&nbsp;:</p>
<p>Once in a Blood Red Moon</p>
<p>The Forbidden Word</p>
<p>Manifesting the Raging Beast</p>
<p>Severed From the Self</p>
<p>In Paradisum</p>
<p>There is But One Light</p>
<p>Celestial Phenomena</p>
<p>Deadly Sparks</p>
<p>Meet Us At the Southern Sign</p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_gloriorbelli01_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_gloriorbelli02_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_gloriorbelli03_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_gloriorbelli04_paris.jpg" alt="" /></p>
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<p>Apr&egrave;s une courte pause, c&rsquo;est au tour des Anglais de RAMESSES de se produire sur la sc&egrave;ne du Klub. Pour la petite histoire, ce combo a &eacute;t&eacute; form&eacute; en 2003 par Tim Bagshaw et Mark Greening, respectivement anciens guitariste et batteur des l&eacute;gendaires Electric Wizard, avec, pour compl&eacute;ter le line-up, Adam Richardson &agrave; la basse et au chant. Apr&egrave;s &laquo;&nbsp;Misanthropic Alchemy&nbsp;&raquo;, premier v&eacute;ritable album sorti en 2007, Ramesses revient cette ann&eacute;e avec &laquo;&nbsp;Take the Curse&nbsp;&raquo;, et quelques dates de concert pour promouvoir cette derni&egrave;re galette. La set list de ce soir sera d&rsquo;ailleurs particuli&egrave;rement centr&eacute; sur ce disque, dont la tourn&eacute;e porte le nom. Premi&egrave;re curiosit&eacute;, l&rsquo;importante taille de la batterie, dont l&rsquo;une des cymbales occupe une bonne partie de la sc&egrave;ne. Et lorsque Mark Greening se retrouve derri&egrave;re ses futs, il en impose largement. A la fois pr&eacute;cis, carr&eacute; et tr&egrave;s charismatique, le batteur est impressionnant et son jeu donne beaucoup de p&ecirc;che &agrave; la musique du combo. Le chanteur dispose d&rsquo;une voix puissante, parfaitement adapt&eacute;e &agrave; la musique pesante de Ramesses et le guitariste montre beaucoup d&rsquo;aisance sur les planches. L&agrave; encore, peu de communication avec le public, mais les compositions se suffisent &agrave; elles-m&ecirc;mes et les trois membres de Ramesses d&eacute;gagent beaucoup d&rsquo;&eacute;nergie et de charisme. Le public semble en tout cas tr&egrave;s satisfait tout au long de la prestation du combo, et particuli&egrave;rement d&eacute;&ccedil;u lorsque le set se termine avec &laquo;&nbsp;Baptism of the Walking Dead&nbsp;&raquo;. Les fans tentent de convaincre le groupe de jouer quelques titres de plus, mais le couvre-feu est le couvre-feu, et la soir&eacute;e se termine sur une petite note de frustration. On aura assist&eacute; &agrave; un tr&egrave;s bon concert d&eacute;livr&eacute; par les Anglais, bien qu&rsquo;un peu trop court. Mais c&rsquo;est bien connu, quand c&rsquo;est bon, on en veut toujours plus.<ins datetime="2010-09-13T21:51" cite="mailto:LolO"> </ins><del datetime="2010-09-13T22:05" cite="mailto:LolO"></del></p>
<p>Set list&nbsp;(incompl&egrave;te) :</p>
<p>Take the Curse</p>
<p>Iron Crow</p>
<p>Black Domina</p>
<p>Terrasaw</p>
<p>Khali Mist</p>
<p>Black Hash Mass</p>
<p>Baptism of the Walking Dead</p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_ramesses01_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_ramesses02_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_ramesses03_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_ramesses04_paris.jpg" alt="" /></p>
<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/12092010_ramesses05_paris.jpg" alt="" /></p>
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<p>L&rsquo;air frais du soir fait beaucoup de bien en sortant de la petite salle surchauff&eacute;e du Klub. Ce fut une sympathique soir&eacute;e, avec trois groupes &agrave; la fois diff&eacute;rents et compl&eacute;mentaires et un son &eacute;tonnamment bon dans un Klub bond&eacute;. Une fois de plus, les absents ont eu tort.</p>

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