CHRONIQUES DE CONCERTS

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LIMP BIZKIT
Avec : LIMP BIZKIT
Date du concert : 08-09-2010  
Lieu : l'Olympia - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://billetterie.gdp.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 20 septembre 2010 - Chroniqueur : YoG - Photographe : YoG http://www.yog-photography.com  


C'est dans la salle mythique de l'Olympia que Limp Bizkit, groupe US de Nu Métal, se produit ce soir. Un concert qui n'affiche à priori pas complet, au vu des gradins quelque peu désertés. Après une première partie avec "The Blackout" à laquelle je n'ai pas pu assister, nous prenons place (nous, photographes) dans la coursive de l'Olympia et on peut déjà remarquer que le public est bien chaud. Tant mieux ! Un public jeune, d'une vingtaine d'années en moyenne je dirai. Eh oui, Limp Bizkit, ça remonte aux années lycée en ce qui me concerne, et même si je n'y ai jamais adhéré, je dois avouer que j'ai été tout de même poussé par une sorte de nostalgie à me rendre à ce concert !


Phase 1 : l'attente. Une bonne demi-heure au bout de laquelle les lumières daignent bien s'éteindre alors que le public n'a cessé de scander le nom du groupe agrémenté de quelques chansons paillardes ci et là.




 


Phase 2 : déchaînement. Dès les premières notes de l'intro "Pure Imagination", la fosse saute, saute et re-saute. Sûrement pour nous faire rater notre mise au point, déjà que la lumière en ce début de set est ma foi très pauvre (la scène est noyée sous une lumière rouge aveuglante). Le public scande toutes les paroles, ne rate rien. Personne n'est là par hasard, visiblement. Les premiers rangs sont comprimés, et aucun slammeur n'est à déplorer. Enfin, pour l'instant…




 


Phase 3 : allez hop, on sort ! Nous, photographes, sommes priés de faire place bien assez vite. Dommage ; juste le temps pour nous de faire un tour par les tréfonds de l'Olympia afin de déposer le matériel et de réintégrer la salle et nous avons raté la montée d'un fan sur scène aux côtés du groupe. Un homme heureux ; un de plus ce soir au vu du bonheur qui se dégage de la fosse.




 


Phase 4 : on ne change pas une formule gagnante ; on enchaîne ! Les titres passent et se ressemblent plus ou moins. Mais n'est-on pas là pour ça après tout ? Le public reste réactif, et apprécie la setlist proposée ce soir. La première moitié du show passe ma foi bien vite, en compagnie de titres comme "Hot Dog" ou encore l'hymne "My Generation" repris par des centaines de personnes déchaînées !




 


Phase 5 : et si on faisait autre chose que du Limp Bizkit ? Parceque Limp Bizkit, c'est aussi autre chose que Limp Bizkit (vous me suivez toujours ?) ; Limp Bizkit a aussi le droit de jouer du … Coldplay. Aussi, nous voilà gratifiés d'une reprise du titre "Yellow" de ce groupe de pop cette belle formation, pour notre plus grand malheur bonheur. Et pour information, la phase 5 est une étape vicieuse puisqu'elle nous touchera à nouveau un peu plus tard dans la soirée…




 


Phase 6 : bon, il vient, ce break ? Et la réponse est : ben non. Le groupe enchaînera d'ailleurs 5 titres avant la pause d'usage. Le groupe, cherchant à anéantir les moindres forces restantes du public, ne se privera d'ailleurs pas d'expédier un "Rollin'" endiablé, histoire de mettre tout le monde d'accord. Et ça marche ! Ou pas. Le public est toujours aussi déchaîné et les pogos se font de plus en plus nombreux.




 


Phase 7 : parceque s'hydrater, c'est important pour la santé. C'est sans doute ce qui a poussé le groupe à quitter la scène d'un commun accord, tentant de faire croire au public que pour ce soir, c'est fini, et que tout le monde peut désormais vaquer à ses occupations habituelles. Mais le public français est un public instruit. La pratique du "rappel", enseignée dans tous les bons établissements scolaires et ce dès le plus jeune âge ("retourne au tableau, imbécile") est ici appliquée, et le public le sait bien. En effet,




 


Phase 8 : c'est quoi ce bin's ? Hop, c'est parti pour un rappel tonitruant ! Le groupe va ainsi proposer quatre titres avant de quitter pour de bon cette fois la scène de l'Olympia, acclamés par le public durant de chaudes minutes. Notons un "Take A Look Around" déjanté, sur lequel petits, vieux, hommes, femmes, chiens et chats auront sauté et braillé comme jamais ! D'ailleurs, l'initiative d'un flash mob durant cette chanson (toujours d'après mes sources !) m'a vraiment plu bien que mal géré ; j'ai trouvé ça vraiment sympa et j'encourage le public à réitérer ce genre de pratique !




 


Epilogue : Un concert ma foi fort sympathique, lors duquel le public n'a pas hésité à se livrer. La chaleur étouffante ainsi que les mouvements de foule auront eu raison de certains venus s'abriter à l'arrière de la fosse, mais toujours avec le sourire. Une prestation assez carrée du groupe, fidèle à lui même.



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