CHRONIQUES CONCERTS

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HELL ON EARTH TOUR PARIS
Avec : TERROR + EVERY TIME I DIE + ALL SHALL PERISH + THE ACACIA STRAIN + DOWN TO NOTHING + THICK AS BLOOD + VERA CRUZ
  Date du concert : 27-09-2010
  Lieu : Glazart - [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.garanceproductions.com/
 
 
 
  Chronique : 09 octobre 2010 , réalisée par GOHR - Photographe : GOHR
   
<p>Il existe des festivals annuels qui valent le coup, avec &agrave; chaque fois une affiche de plus en plus riche. Le HEIDENFEST pour les fans de pagan, le regrett&eacute; XMASS pour les fans d&rsquo;extr&ecirc;me et le HELL ON EARTH TOUR pour nos amis les coreux, qui se d&eacute;roule ce soir au Glazart, apr&egrave;s avoir eu lieu au Gibus en 2009.</p>
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<p>C&rsquo;est VERA CRUZ, les frenchies de cette date, qui par ailleurs n&rsquo;assurent pas seulement le concert de Paris, qu&rsquo;ils se chargent d&rsquo;ouvrir. Leur Hardcore aux relents Punk est assez simpliste mais v&eacute;ritablement efficace et m&ecirc;me si la fr&eacute;n&eacute;sie qui habite les musiciens ne se communique pas vraiment au public qui pr&eacute;f&egrave;re rester sto&iuml;que, l&rsquo;accueil reste assez enjou&eacute;. On appr&eacute;ciera particuli&egrave;rement l&rsquo;humour de Flavien, le hurleur de la formation ainsi que l&rsquo;attitude barr&eacute;e des musiciens qui se remuent en tous sens. Un peu plus de public, un set un peu plus long auraient &eacute;t&eacute; n&eacute;anmoins n&eacute;cessaires pour mieux rentrer dans l&rsquo;univers de VERA CRUZ, une bonne surprise quoiqu&rsquo;il en soit.</p>
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<p>Ensuite, c&rsquo;est aux hargneux de THICK AS BLOOD de monter sur sc&egrave;ne, avec un probl&egrave;me de taille puisque leur chanteur est rest&eacute; bloqu&eacute; aux Etats-Unis et qu&rsquo;il s&rsquo;agit ce soir d&rsquo;un rempla&ccedil;ant. Force est de constater que le hurleur de ce soir est &agrave; l&rsquo;aise dans ce r&ocirc;le de frontman, et que malgr&eacute; ces d&eacute;sagr&eacute;ments, les musiciens restent bien carr&eacute;s. Autrement dit, leur Hardcore bourrin fait mouche, pour preuve la fosse est nettement plus excit&eacute;e que pour le groupe pr&eacute;c&eacute;dent. Certaines personnes connaissent visiblement les textes de la formation et vocif&egrave;rent en ch&oelig;ur avec elle. Un set sans surprise, terriblement carr&eacute;, mais il manque malgr&eacute; tout un peu d&rsquo;originalit&eacute; &agrave; nos am&eacute;ricains pour vraiment convaincre.</p>
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<p>&laquo;&nbsp;Mais&hellip; serait-ce bien lui&nbsp;? Et bien oui, sacr&eacute; lascar&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est &agrave; peu pr&ecirc;t ce que votre serviteur s&rsquo;est dit lorsqu&rsquo;il vit David Wood monter sur sc&egrave;ne. Pour l&rsquo;anecdote, &agrave; chaque fois que je vois cet individu, il fait syst&eacute;matiquement deux concerts dans la soir&eacute;e. La derni&egrave;re fois il avait &eacute;t&eacute; le m&ecirc;me soir le chanteur rempla&ccedil;ant de BORN FROM PAIN et le bassiste de TERROR. Aujourd&rsquo;hui, nous d&eacute;couvrons DOWN TO NOTHING la formation dont il est le chanteur. Ind&eacute;niablement cet individu est fascinant, hyperactif comme &agrave; son habitude et bouge dans tous les sens. Le reste de la formation est tout aussi efficace, mais il est hallucinant, apr&egrave;s coup de se dire que l&rsquo;on ne se souvient pas v&eacute;ritablement des musiciens, mais seulement de David Wood, dont l&rsquo;efficacit&eacute; et la pr&eacute;sence rel&egrave;vent de la fascination.</p>
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<p>C&rsquo;est &agrave; pr&eacute;sent au tour d&rsquo;un groupe tr&egrave;s attendu par tous les fans de Death/hardcore de monter sur sc&egrave;ne. Il s&rsquo;agit de la valeur montante THE ACACIA STRAIN, dont la musique conventionnelle &agrave; r&eacute;ussi &agrave; trouver refuge aupr&egrave;s d&rsquo;un certain public par le biais de vid&eacute;oclip tous plus d&eacute;biles les uns que les autres (&agrave; ce niveau l&agrave; ils concurrencent largement BLACK DAHLIA MURDER). Sur sc&egrave;ne THE ACACIA STRAIN est moins amusant, plus agressif et surtout beaucoup plus efficace que sur CDs. Chaque plan est plus brutal que le pr&eacute;c&eacute;dent et la fosse devient de plus en plus agressive &agrave; chaque nouveau beatdown. THE ACACIA STRAIN n&rsquo;invente rien mais les t&ecirc;tes de cingl&eacute;s du bassiste et du chanteur valent le d&eacute;tour, tout comme leur set bien r&ocirc;d&eacute;, tr&egrave;s efficace sans &ecirc;tre sensationnel. Un groupe &agrave; suivre, en esp&eacute;rant qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;avenir ils se soucient l&eacute;g&egrave;rement plus de la m&eacute;lodie, leurs rares plans m&eacute;lodiques &eacute;tant g&eacute;n&eacute;ralement de tr&egrave;s bonne facture.</p>
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<p>Second groupe tr&egrave;s attendu de la soir&eacute;e&nbsp;: ALL SHALL PERISH. Autant dire que les fans sont nombreux, suite &agrave; l&rsquo;annulation de leur date parisienne il y a environ six mois, lorsqu&rsquo;ils devaient ouvrir pour MACHINE HEAD. Les am&eacute;ricains ce soir jouent la carte de l&rsquo;efficacit&eacute; en mettant en avant leurs titres les plus connus. On regrette qu&rsquo;il n&rsquo;y ait aucune chanson du nouvel album &agrave; para&icirc;tre en 2011. Les temps forts sont lorsque le groupe ex&eacute;cute le magistral &laquo;&nbsp;Awaken the dreamers&nbsp;&raquo; ainsi que le fougueux &laquo;&nbsp;Eradication&nbsp;&raquo;. La pr&eacute;sence sc&eacute;nique des musiciens est &agrave; toute &eacute;preuve et leur capacit&eacute; &agrave; ex&eacute;cuter des plans techniques est absolument d&eacute;concertante. On appr&eacute;cie de m&ecirc;me la capacit&eacute; &agrave; communiquer du groupe, puisque le bassiste Mike Tiner s&rsquo;adresse r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e dans un fran&ccedil;ais simpliste mais correct. En revanche Hernan Hernida est quelque peu d&eacute;cevant. Certes, sa voix reste inimitable mais au niveau de la pr&eacute;sence sc&eacute;nique il n&rsquo;est pas du tout &agrave; la hauteur des nombreuses vid&eacute;os qui circulent de lui sur internet.</p>
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<p>Fort d&rsquo;un dernier album en date accueilli chaleureusement par la presse EVERY TIME I DIE est d&eacute;j&agrave; en terrain conquis lorsqu&rsquo;il monte sur sc&egrave;ne. Son Hardcore/punk-rock direct est un r&eacute;gal sur sc&egrave;ne, puisqu&rsquo;il se communique ais&eacute;ment &agrave; une foule en d&eacute;lire. Sur sc&egrave;ne EVERY TIME I DIE&nbsp; est un groupe tr&egrave;s Rock&rsquo;n&rsquo;roll, que ce soit au niveau de son attitude ou du son en lui-m&ecirc;me, je pense notamment aux guitares assez crunchies, relativement old school. Le grand moment fut lorsque le groupe ex&eacute;cuta le puissant et accrocheur &laquo;&nbsp;Wanderlust&nbsp;&raquo; dont le refrain fut reprit en ch&oelig;ur par le public. Keith Buckley nous prouve par la m&ecirc;me occasion que m&ecirc;me sur sc&egrave;ne, il ma&icirc;trise parfaitement sa voix claire au timbre si singulier. En d&eacute;finitive EVERY TIME I DIE s&rsquo;en sort tr&egrave;s bien car, bien que leur musique soit moins brutale et moins technique que ALL SHALL PERISH, la pression ne retombe pas durant leur set, pour ne pas dire qu&rsquo;elle augmente encore..</p>
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<p>H&eacute;las pour TERROR, une partie de la salle s&rsquo;est d&eacute;j&agrave; enfuie lorsque la formation culte monte sur sc&egrave;ne. Qu&rsquo;&agrave; cela ne tienne, TERROR se comporte de la m&ecirc;me fa&ccedil;on devant un Glaz Art &agrave; moiti&eacute; rempli qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;Elys&eacute;e Montmartre. Scoot Vogel reste un des frontman les plus charismatiques du Hardcore et son acolyte, l&rsquo;increvable David Wood semble encore plus excit&eacute; que lors de son set pr&eacute;c&eacute;dent. Le d&eacute;faut avec TERROR c&rsquo;est qu&rsquo;il est comme son slogan l&rsquo;indique &laquo;&nbsp;Keeper of the faith&nbsp;&raquo;, autrement dit sa ligne de conduite est toujours identique. C&rsquo;est donc du Hardcore am&eacute;ricain aux relents Punk, bien ex&eacute;cut&eacute; mais pas exceptionnel pour deux sous. La set list a quelque peu boug&eacute; par rapport &agrave; leur denier concert en France mais aucune prise de risque.</p>
<p><strong>&nbsp;<img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/27092010_paris_terror02.jpg" alt="" /></strong></p>
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<p>En conclusion ce HELL ON EARTH TOUR fut une r&eacute;ussite, probablement le meilleur festival Hardcore parisien de toute l&rsquo;ann&eacute;e. Mention sp&eacute;ciale a ALL SHALL PERISH qui se font bien trop rares pour leurs fans fran&ccedil;ais, qui auraient n&eacute;anmoins pr&eacute;f&eacute;r&eacute; les voir en t&ecirc;te d&rsquo;affiche, chose largement possible dans un Glazart ou m&ecirc;me un Batofar.</p>

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