CHRONIQUES CONCERTS

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ANNIHILATOR - PARIS
Avec : ADIMIRON, SWORN AMONGST, ANNIHILATOR
  Date du concert : 05-10-2010
  Lieu : Divan du monde - [ 75 ]
  Affluence : 400
  Contact organisateur : http://www.base-productions.com/
 
 
 
  Chronique : 10 octobre 2010 , réalisée par Hellbangeuse - Photographe : Hellbangeuse
   
<p class="Standard">Ce soir &ccedil;a ne rigole pas: la sommit&eacute; thrasheuse canadienne qu'est ANNIHILATOR passe nous rendre visite accompagn&eacute;e pour ce faire des Italiens d'ADMIRION et des Britanniques de SWORN AMONGST. Du thrash, du thrash et encore du thrash. Les pilliers cotoient les nouveaux venus et c'est bien preuve que ce style qu'on pourrait croire &bdquo;rid&eacute;&ldquo; peut encore se renouveller et se donner un avenir.</p>
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<p class="Standard">La mise en bouche porte le nom d'ADMIRION,&nbsp; patronyme ais&eacute;ment identifiable gr&acirc;ce &agrave; un petit panneau pos&eacute; comme par magie sur le c&ocirc;t&eacute; droit de la sc&egrave;ne. Malheureusement pour les Italiens, conna&icirc;tre le nom du groupe ne motivera pas vraiment le public &agrave; s'&eacute;gosiller dans la fosse ni m&ecirc;me &agrave; bouger quelque peu sa tignasse. Et pour cause, la prestation se r&eacute;v&egrave;le statique &agrave; outrance. M&ecirc;me si l'espace sc&eacute;nique allou&eacute; &agrave; la formation ressemble &eacute;trangement &agrave; l'espace vital allou&eacute; aux utilisateurs du m&eacute;tro parisien, cela n'interdit pas n&eacute;cessairement &agrave; un groupe de d&eacute;gager une certaine &eacute;nergie; ce qui n'est absolument pas le cas ici. Tr&egrave;s mollasson en fin de compte mis &agrave; part un batteur qui sourit et semble profiter de son instrument tout comme de l'occasion. Du c&ocirc;t&eacute; de la qualit&eacute; sonore, le groupe b&eacute;n&eacute;ficie de la bonne acoustique de la salle parisienne, ce qui n'est pas le cas partout. Pourtant, la voix reste faiblarde et les instruments ne semblent pas donner le meilleur d'eux. Il n'est toutefois pas question de molester jusqu'au bout la formation qui se d&eacute;fend, il faut bien l'avouer, comme elle peut. La musique n'est donc pas mauvaise du tout, mais le manque d'&eacute;nergie occulte compl&egrave;tement les quelconques talents d'Adimiron.</p>
<p class="Standard">&nbsp;<img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_Adimiron-01.jpg" alt="" /></p>
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<p class="Standard">Apr&egrave;s de rapides balances, c'est au tour de SWORN AMONGST de fouler les planches du Divan du Monde. L'entr&eacute;e en mati&egrave;re est d'ailleurs assez troublante puisque les Britanniques passent en une seconde des balances au premier titre du set, ce qui n'est pas pour nous rassurer. Mais heureusement, la performance se montre par la suite ma&icirc;tris&eacute;e et professionnelle. Le son est cette fois-ci irreprochable, les instruments parfaitement calibr&eacute;s et ne voil&agrave; pas que l'&eacute;nergie est en plus au rendez-vous! Le chanteur (Liam) s'&eacute;panche au travers de grimaces en tout genre, et ne cache pas sa joie d'&ecirc;tre sur sc&egrave;ne. Les autres musiciens restent concentr&eacute;s sur leur intrument mais cela ne les emp&ecirc;che pas&nbsp; pour autant d'y prendre plaisir. Le thrash servi par les britanniques est d'orientation plus new-school que les pr&eacute;c&eacute;dents Adimiron mais le public semble appr&eacute;cier la prestation et la fosse commence d'ailleurs &agrave; s'agiter mais seulement au travers de rapides soubresauts. Sworn Amongst nous livre ici une prestation des plus enviables pour une premi&egrave;re partie et les fines oreilles se trouvant dans la salle ne s'y sont pas tromp&eacute;es : le groupe fait tout simplement l'unanimit&eacute; &agrave; la fin du set.</p>
<p class="Standard">&nbsp;<img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_SwornAmongst-01.jpg" alt="" /></p>
<p class="Standard"><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_SwornAmongst-02.jpg" alt="" /></p>
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<p class="Standard">Le public commence peu &agrave; peu &agrave; s'accumuler plus pr&egrave;s de la sc&egrave;ne et on reconna&icirc;t les fans de longue date qui attendent cet &eacute;v&eacute;nement depuis trois ans, date du dernier passage d'ANNIHILATOR dans notre capitale. Le groupe ne tarde d'ailleurs pas &agrave; arriver sur sc&egrave;ne avec le charismatique Jeff Waters qui s'est coup&eacute; les cheveux. D'embl&eacute;e, la temp&eacute;rature monte d'un cran dans la salle et les morceaux int&eacute;pr&eacute;t&eacute;s avec brio s'&eacute;grennent les uns apr&egrave;s les autres. Le public est plus que ravi de la qualit&eacute; d'interpr&eacute;tation du groupe et il faut avouer qu'Annihilator en concert surpasse largement le Annihilator sur CD. La communication avec le public est plus qu'op&eacute;rationnelle, Jeff Waters n'h&eacute;site pas &agrave; glisser quelques petites blagues entre deux titres et &agrave; venter la qualit&eacute; du fromage fran&ccedil;ais.&nbsp; L'espace disponible sur sc&egrave;ne pour le groupe &eacute;tant plus large que pour les groupes de premi&egrave;re partie (puisqu'il n'y a maintenant plus qu'une seule batterie d'install&eacute;e) chacun peut aller et venir comme il l'entend et notre ami Jeff ne s'en prive pas, loin de l&agrave;. Les mimiques sont au rendez-vous tout comme les d&eacute;marches loufoques et le chanteur/guitariste arbore fi&egrave;rement une guitare orn&eacute;e de n&eacute;ons qui ne manque pas &agrave; son effet : le jeu prend encore plus d'ampleur. Dave Padden (deuxi&egrave;me guitariste et chanteur) est &eacute;galement plus qu'&agrave; l'aise sur sc&egrave;ne et on sent que le groupe a r&eacute;ussi &agrave; trouver un semblant d'unit&eacute; apr&egrave;s tous ces changementsde line-up, en t&eacute;moigne les pr&eacute;sentations tr&egrave;s affectives que fait Jeff de ses musiciens. Le bassiste (Al Campuzano) reste lui plus discret sur sc&egrave;ne mais pas forc&eacute;ment passif et le batteur Carlos, "l'homme qui ne sourit jamais" d'apr&egrave;s Monsieur Waters reste en effet plus qu'absorb&eacute; par ses f&ucirc;ts mais nous d&eacute;crochera finalement un malicieux sourire &agrave; la fin du concert, ce qui ravira le reste du groupe tout comme le public. La bonne ambiance est donc tout &agrave; fait de mise d'autant plus qu'Annihilator propope cette fois-ci une s&eacute;l&eacute;ction de titres qui diff&egrave;re de ce qu'ils avaient eu l'habitude de faire jusqu'&agrave; pr&eacute;sent. La set-list laisse ainsi une part appr&eacute;ciables aux compositions datant des "d&eacute;buts" du groupe puisque plusieurs titres interpr&eacute;t&eacute;s ("The Box", "King of&nbsp;&nbsp;&nbsp; the Kill", "Hell is a War", "Bliss") sont issus d'un des premiers albums du groupe, "King of the Kill" sorti en 1994. Le dernier album n'est toutefois pas oubli&eacute; puisque sont interp&eacute;t&eacute;s "Ambush", "Betrayed" ou encore "The Trend". Le groupe bascule du plus ancien au plus r&eacute;cent avec une aisance effective. Une petite d&eacute;licatesse encore in&eacute;dite nous est m&ecirc;me reserv&eacute;e : Annihilator chante ce soir &eacute;galement en acoustique (le temps de deux morceaux) et ce n'est pas pour rire. Dave Padden en profite pour d&eacute;montrer son g&eacute;nie du chant clair, le mot semble ici appropri&eacute; puisque la voix est pouss&eacute;e &agrave; son maximum et l'artiste ne chante pas faux une seule fois. La reprise du set est par contre un peu difficile, des larsens se glissent dans la course, mais c'est finalement sans grande importance puisque tout le monde est d&eacute;j&agrave; acquis &agrave; la cause du groupe depuis bien longtemps Comme d'habitude, le concert s'&eacute;ch&egrave;ve sur un brillant "Alison Hell", et apr&egrave;s quelques poign&eacute;es de mains, la sc&egrave;ne se retrouve vide, comme si tout cela n'avait &eacute;t&eacute; qu'un r&ecirc;ve passager.</p>
<p class="Standard">&nbsp;<img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_Annihilaror-01.jpg" alt="" /></p>
<p class="Standard"><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_Annihilator-02.jpg" alt="" /></p>
<p class="Standard"><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/05.10.2010_Paris_Annihilator-03.jpg" alt="" /></p>
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<p class="Standard">Une pointure pareille passant dans une salle aux dimensions si raisonnables en avait surpis plus d'un mais n'en aura d&eacute;&ccedil;u aucun. La proximit&eacute; d'Annihilator avec son public en est le t&eacute;moignage le plus probant et la qualit&eacute; du set n'en a absolument pas souffert, bien au contraire. Malgr&eacute; un premier groupe d'ouverture d&eacute;cevant, le reste du concert s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute; &ecirc;tre au del&agrave; d'attentes ordinaires et c'est absolument sans regret qu'on se dit que le Divan du Monde est probablement une salle tout &agrave; fait appropri&eacute;e pour le passage d'un groupe si "mythique" dans l'histoire du thrash metal et m&ecirc;me du metal tout court.</p>

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