CHRONIQUES DE CONCERTS

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SICK OF IT ALL - LYON
Avec : SICK OF IT ALL, MADBALL
Date du concert : 26-10-2010  
Lieu : Transbordeur - [ 69 ]  
Affluence : 450  
Contact organisateur : http://www.myspace.com/myreferencevents  
Interview :  
   
Date de la chronique : 27 octobre 2010 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Deux légendes du hardcore New-Yorkais vont se partager la scène du Transbordeur de Lyon en ce frileux Mardi 26 Octobre. Mais pas d’inquiétude à avoir, MADBALL et SICK OF IT ALL vont se charger de chauffer à blanc la salle qui affiche complet à l’ouverture des portes à 19 heures. Ambiance très chaude en perspective donc pour tous les coreux de la région qui ont fait le déplacement, les métalleux de tous poils étant également présents pour cette affiche incontournable présentée par My Référence Events promoteurs infatigables.


 


C’est ceux de MADBALL qui vont monter sur le ring les premiers, Freddy Cricien, Hoya Roc, Mitts et Igor, qui dés le premier titre déchainent le pit. Les inconditionnels sont évidemment au premier rang en écrasant les photographes contre les retours de scène. C’est parti pour un bon moment de folie hardcore fortement métallisé. Le quatuor de New-York écrase tout sur son passage avec des titres bien « speed » et des mid-tempos avec mosh parts efficaces, ça fait mal, ou plutôt du bien pour un public acquit à leur cause qui reprend les chorus propre au hardcore énergique et violent, mais violence contrôlée et somme toute bon enfant. La sueur et la bière ont vite fait d’inonder le sol du transbordeur. Tous les titres font mouche de « Look My Way » au petit dernier  « Empire » en passant par l’excellent « Infiltrate The System ». Le son est énorme, basse omniprésente d’une lourdeur monstrueuse, riffs cinglant et tranchants, batterie bulldozer, et puis Freddy en frontman charismatique en fait des tonnes en allant de long en large d’un bout à l’autre de la scène en provocant sans cesse un public qui lui mange dans la main et qui pousse la « chansonnette » coreuse dans son micro tendu.







C’est vraiment en live que MADBALL se révèle, le set parait bien trop court pour tous, pris dans la tourmente efficace de ce hardcore ravageur on ne voit pas le temps passer, quelle rage, quelle puissance de feu, bref quelle claque on se prend à chaque concert de ces piliers du hardcore Ricain. Fin du premier round pour cette soirée réussie dans une salle blindée et remuante, vivante tout simplement, merci MADBALL pour ce moment intense, à la prochaine sans faute.







 


Et Puis, c’est l’entracte en quelque sorte pour le changement de matériel et les rafraichissements houblonnés qui coulent à flot. La suite vie, car maintenant que tout le monde est bien chaud, il ne faut pas laisser retomber la pression. La suite, c’est évidemment l’autre pilier de HxC de la côte Est des States, SICK OF IT ALL. Tout démarre sur les « chapeaux de roue » avec Lou, Pete, Craig et Armand, quatuor explosif qui depuis les 80’s nous invite à des prestations furieuses où le hardcore originel est pimenté de belle façon par une attitude punk qui fait la différence dans le milieu « coreux ».







Sur scène, c’est un ballet, que dis-je une chorégraphie keupone hyper dynamique avec notamment les tourniquets incessants du guitariste qui s’envoie aussi en l’air, l’efficacité d’un bassiste tenant à bras le corps les compositions, la précision d’un batteur au taquet et évidemment la présence remuante de Lou aux vocaux arrachès et fédérateurs. Pendant plus d’une heure on va recevoir dans la figure des extraits du dernier opus « Based On A True Story » mais pas seulement car la discographie de S.O.I.A est vraiment imposante depuis le premier « méfait » de 1989 « Blood, Sweat & No Tears ». Les vétérans ont toujours la forme, c’est incroyable, les années passent et le combo semble encore se bonifier au fil du temps, pour exemple cette prestation au Transbordeur ce soir qui met tout le monde d’accord. Beaucoup grimpent sur les planches pour des stage-diving incessants ou pour partager la scène furtivement avec les coreux légendaires, c’est la fête, c’est la foire aux refrains virils, aux tatouages en vedette, c’est impressionnant d’efficacité, et après le dernier titre le quatuor mythique est bien obligé de revenir après un faux départ pour un rappel tonitruant, excellent tout simplement, on est encore tout abasourdi et pour longtemps, quelle tempête !






 


Set-List:


Good Cop


Death Or Jail


Uprising Nation


The Divide


America


Built To last


It’s Clobbering Time


Lowest Caumon Denominator


Borstal Breakout


Step Down


A Month Of Sundays


Busted


Take The Night Off


My Life


Waiting For The Day


Call To Arms


Injustice System


Faithless


Machete


Scratch The Surface


Us Vs. Them


 


Pour clôturer la soirée, on nous propose un after-show avec DJ pour du hip-hop influencé hardcore et rock. En provenance de New-York (encore) ce sera DANNY DIABLO and THE SHÖTBLOCKERS qui vont animer la fin des concerts avec en guest des membres des groupes précédents, show rare pour les amateurs de hip-hop et de mélange hardcore. Une grande partie de l’assistance à vidé les lieux dés le début, je fais de même après une dizaine de minutes car le côté hip-hop et chant rappé ne m’intéresse pas beaucoup je dois l’avouer.


 Que dire de plus ? Que ce concert hardcore a tenu ses promesses, que le public était au rendez-vous, que ce fut une ambiance torride, bref en résumé une grosse réussite. Alors, merci qui ? Merci aux organisateurs émérites My Référence Events qui ont tapé dans le mille en nous proposant cette affiche d’anthologie, et puis merci à tous les participants et musiciens qui ont contribué à ce succès.



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