DANKO JONES nous rend visite ce Dimanche 31 Octobre pour Halloween au Transbordeur de Lyon. Soirée qui s’annonce bien rock ‘ roll pas de problème. Ce concert proposé par Base Productions devrait contenter tous les rockers de la région de 6 à 66 ans vu l’assistance qui investit les lieux dès 19 heure, souvent en famille.

 

Au premier rang, devant la scène, outre la cohorte habituelle des photographes on remarque un public jeune, même très jeune venu frissonner au son du rock envoyé tout d’abord par le combo British YOUNG GUNS qui ouvre la soirée. Le quintette est pressé d’en découdre avec une énergie bien juvénile et enchaine titre sur titre avec plus ou moins d’efficacité et de bonheur. Certes, de bons riffs arrivent à s’échapper du lot, mais un certain manque de cohésion se fait vite sentir. Ici on se situe dans un soi disant rock alternatif fourre-tout qui navigue entre pop, rock et métal, on ne sait pas trop. Sur l’estrade on accorde régulièrement une guitare, on se regarde entre musiciens, et puis, il y a cette voix. Passe encore les riffs décousus, soli fugaces,, mais le frontman possède un chant clair à « grimper au rideaux ». Trop poussé, trop limite, voire carrément faux bien souvent. Bref, leur courte prestation de restera pas dans nos mémoires, on est presque contents que tout s’arrête en fin de set, ouf !

 

Pendant le changement de plateau on espère que DANKO JONES réussira à nous pulser et nous faire enfin vibrer avec ses compositions plus « hard n’roll. Le combo se fait attendre, se fait désirer, les fans du premier rang, arborant les t-shirts du groupe s’impatientent en manifestant bruyamment. Après un assez long moment, le trio Canadien grimpe enfin sur les planches et nous balance d’entrée de jeu « I Think Bad Thougts » et « Active Volcanoes », deux morceaux issus du nouvel album « Below The Belt ». Les décibels sont lâchés, le public exulte. Danko semble en forme derrière son micro et déverse des riffs mordants, guitare en mains. John, lui est bien remuant et nous propose des lignes de basse bien soutenues pour maintenir un groove binaire envoyé par une batterie efficace coincée entre deux grosses rampes de lights.

Après six albums et des concerts à la pelle, DANKO JONES sait comment contenter un public de fidèles qui reprend en choeur les refrains et les paroles du meneur de jeu qui, très volubile, ne ménage pas ses discours entre chaque morceaux. DANKO JONES c’est du sexe et du rock, du sexe surtout en fait et les textes ne laissent planer aucun doute la dessus. Ici donc pas de rock rebelle, mais un rock plutôt « fun » bien envoyé qui se rapproche plus de celui d’un THIN LIZZY que celui d’un MOTÖRHEAD, ajoutez une louche d’influence AC/DC et le tour est joué. Le trio va se concentrer sur des titres du dernier opus, mais aussi sur son album de 2006 « Sleep Is The Enemy », sans oublier « Code Of The Road » et « Sugar Chocolate » + « Sugar High ». Une petite reprise de RUSH « YYZ- Tease » est aussi au menu. Dans la fosse, il faut attendre la dernière partie du show pour que ça remue enfin. Mais au bout d’une heure de rock n’roll sauce Danko, le trio s’en va, pour revenir bien sûr avec un rappel consistant de quatre morceaux dont « Dance », extrait de « We Sweat Blood » de 2005. Fin du set, musique d’ambiance, extinction des feux de la rampe sur scène.

Certains ont trouvé ce show « un peu mou », d’autres carrément « shit », mais la majorité de jeunes présents ce soir s’est éclaté avec les Canadiens qui n’ont pas réussi cependant à remplir complètement la salle du Transclub. Baisse de popularité du groupe ou autre, la question reste posée pour un accueil somme toute mitigé.

SetList:

I Think Bad Thoughts

Active Volcanoes

Play The Blues

Forget My Name

Sticky Situation

Code of the Road

First Date

Had Enough

Baby hates Me

Full Of Regret

Sugar Chocolate

Sugar High

Invisible

Lovercall

Bring On The Moutain (Become The Mountain)

YYZ – Tease (Rush cover)

Encore :

Dance

Tonight is Fine

She’s Drugs

Samuel Sin

 

De toute façon, il convient de remercier encore une fois Base productions pour cette date à Lyon qui s’est placée au milieu de concerts métal actuels, comme pour varier les plaisirs, rock n’ roll forever peut-on dire.