CHRONIQUES CONCERTS

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ELUVEITIE - PARIS
Avec : Eluveitie, Korpiklaani
  Date du concert : 30-10-2010
  Lieu : Trabendo - [ 75 ]
  Affluence : 700
  Contact organisateur : http://www.myspace.com/nuclearblasteurope
 
 
 
  Chronique : 03 novembre 2010 , réalisée par Aris3agaiN - Photographe : Aris3Again http://www.myspace.com/aris3-again
   
<p>Une tourn&eacute;e r&eacute;unissant les Su&eacute;dois de Korpiklaani et les Suisses d&rsquo;Eluveitie. Comment r&eacute;sister et ne pas pointer le bout de son nez &agrave; la Porte de Pantin en ce dernier samedi d&rsquo;octobre&nbsp;? Pour ma part, pas d&rsquo;h&eacute;sitation, d&rsquo;autant que le concert est pr&eacute;vu au Trabendo, petite salle sympathique situ&eacute;e &agrave; deux pas de l&rsquo;immense Zenith. La date est totalement sold out depuis d&eacute;j&agrave; quelques semaines, et tous les pr&eacute;sents semblent ravis d&rsquo;&ecirc;tre l&agrave;. N&rsquo;ayant pas eu l&rsquo;opportunit&eacute; de recevoir un pass photo, voici tout de m&ecirc;me quelques clich&eacute;s de la soir&eacute;e pris du &laquo;&nbsp;balcon&nbsp;&raquo;, loin du tumulte de la fosse.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Le premier groupe de la soir&eacute;e est cens&eacute; &ecirc;tre GodNR.Universe!, combo uniquement connu des puristes d&rsquo;Eluveitie, form&eacute; d&rsquo;Anna et de Meri, deux membres de la petite troupe suisse. Malheureusement, Ivo Henzi, autre guitariste d&rsquo;Eluveitie, leur servant de musicien live, a d&ucirc; abandonner la tourn&eacute;e &agrave; cause de probl&egrave;mes apparemment personnels. Les deux jeunes femmes se sont donc vu contraintes d&rsquo;annuler les derni&egrave;res dates pr&eacute;vues (celle de Paris &eacute;tant la toute derni&egrave;re), pour se concentrer sur leur set avec Eluveitie. Dommage, car cette premi&egrave;re partie aurait pu &ecirc;tre tout &agrave; fait appr&eacute;ciable, d&rsquo;autant que l&rsquo;information n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; rapidement relay&eacute;e au Trabendo. R&eacute;sultat&nbsp;: le public attend trois quarts d&rsquo;heure un signe de vie, sans succ&egrave;s. L&rsquo;absence du &laquo;&nbsp;groupe de chauffe&nbsp;&raquo; ne sera expliqu&eacute;e que bien plus tard dans la soir&eacute;e, par Chrigel Glanzmann. Les techniciens s&rsquo;agitent finalement sur sc&egrave;ne, pour installer le mat&eacute;riel de Korpiklaani. L&rsquo;impatience monte, la fosse br&ucirc;lante est pr&ecirc;te &agrave; en d&eacute;coudre, il est largement temps que les Su&eacute;dois d&eacute;barquent sur les planches.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Et ils arrivent efficacement, sur les premi&egrave;res notes de &laquo;&nbsp;Vodka&nbsp;&raquo; (single du dernier album en date du combo, &laquo;&nbsp;Karkelo&nbsp;&raquo;). Au programme de ce soir, un bon r&eacute;sum&eacute; de toute la discographie de la troupe, avec des morceaux tapant dans tous les albums. Korpiklaani est l&rsquo;un de ses groupes dont les diff&eacute;rents disques sont rest&eacute;s relativement homog&egrave;nes, et cela se sent de fa&ccedil;on tr&egrave;s agr&eacute;able en concert. Tous les titres se suivent sans probl&egrave;mes, en se ressemblant parfois un peu, certes. N&eacute;anmoins, les musiciens sont souriants, et l&rsquo;on sent une grande volont&eacute; de faire plaisir au public. Jonne J&auml;rvel&auml;, chanteur et guitariste, se montre toujours aussi charismatique et efficace, et se dresse clairement en leader, alors que d&rsquo;autres membres du combo se r&eacute;v&egrave;lent plus discrets, &agrave; l&rsquo;image de Jaakko "Hittavainen" Lemmetty, violoniste, ou de l&rsquo;accord&eacute;oniste Juho Kauppinen. On appr&eacute;cie le duo rythmique form&eacute; par un Jarkko Aaltonen headbangueur et un Matti "Matson" Johansson ultra carr&eacute; et au jeu tr&egrave;s visuel. Le show est tr&egrave;s dynamique, et la fosse danse au rythme des diff&eacute;rents morceaux, &agrave; l&rsquo;image de &laquo;&nbsp;Viima&nbsp;&raquo; (seul repr&eacute;sentant du pourtant excellent &laquo;&nbsp;Tervaskanto&nbsp;&raquo;), &laquo;&nbsp;Cottages &amp; Saunas&nbsp;&raquo;, ou encore &laquo;&nbsp;Crows Bring the Spring&nbsp;&raquo;. Le set se termine sur les titres les plus connus et appr&eacute;ci&eacute;s de Korpiklaani, &laquo;&nbsp;Wooden Pints&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Happy Little Boozer&nbsp;&raquo;, mais surtout et enfin, &laquo;&nbsp;Beer Beer&nbsp;&raquo;. Ces deux derniers morceaux sont d&rsquo;ailleurs repris en ch&oelig;ur par une fosse combl&eacute;e. Les musiciens restent longuement sur sc&egrave;ne pour remercier les premiers rangs apr&egrave;s un show d&rsquo;un peu plus d&rsquo;une heure, peut-&ecirc;tre un peu court, mais le respect du timing est obligatoire lorsque l&rsquo;on assiste &agrave; une co-t&ecirc;te d&rsquo;affiche comme celle-ci. Korpiklaani nous confirme son image de groupe dynamique et d&eacute;cid&eacute;ment tr&egrave;s efficace sur sc&egrave;ne, et il nous tarde d&eacute;j&agrave; de le revoir avec un digne successeur de &laquo;&nbsp;Karkelo&nbsp;&raquo;.</p>
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<p>Set list&nbsp;:</p>
<p>Vodka</p>
<p>Journey Man</p>
<p>Korpiklaani</p>
<p>Cottages and Saunas</p>
<p>Kipumylly</p>
<p>Huppiaan Aare</p>
<p>Pellonpekko</p>
<p>Viima</p>
<p>Juodaan Viinaa&nbsp; (Hector&nbsp;cover)</p>
<p>Paljon on koskessa kivi&auml;</p>
<p>Tuli Kokko</p>
<p>Crows Bring the Spring</p>
<p>Pine Woods</p>
<p>Wooden Pints</p>
<p>Happy Little Boozer</p>
<p>Beer Beer</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>C&rsquo;est maintenant au tour des Suisses d&rsquo;Eluveitie de monter sur les planches. R&eacute;serv&eacute;e apr&egrave;s leur derni&egrave;re prestation &agrave; Paris, durant le Pagan Fest, &agrave; cause d&rsquo;un Chrigel trop pr&eacute;sent et moyennement pagan dans l&rsquo;attitude, j&rsquo;attends beaucoup du combo pour remonter dans mon estime. Leur dernier album, &laquo;&nbsp;Everything Remains as it Never Was&nbsp;&raquo; a re&ccedil;u un accueil tr&egrave;s partag&eacute;, ce qui ne fait qu&rsquo;ajouter une pression sur les &eacute;paules de nos Suisses. Quoi qu&rsquo;il en soit, la troupe dispose de nombreux fans dans la capitale fran&ccedil;aise, dont l&rsquo;enthousiasme et l&rsquo;impatience montent au fur et &agrave; mesure que le temps passe. Le set d&eacute;bute sur l&rsquo;intro dudit dernier disque, suivi de &laquo;&nbsp;Nil&nbsp;&raquo;, efficace mise en bouche. A la vue de la fosse en furie, il para&icirc;t clair qu&rsquo;une bonne partie du public est, en effet, pr&eacute;sent pour assister au set d&rsquo;Eluveitie. Chrigel s&rsquo;impose moins en leader et laisse davantage de place aux autres membres du groupe (qui sont d&rsquo;ailleurs un peu serr&eacute;s sur la petite sc&egrave;ne du Trabendo), notamment aux deux filles de la troupe. Au niveau de la set list, l&rsquo;accent est largement mis sur &laquo;&nbsp;Everything Remais as it Never Was&nbsp;&raquo;, mais aussi sur &laquo;&nbsp;Slania&nbsp;&raquo;, sans surprise, puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit probablement de l&rsquo;album le plus &eacute;nergique de la discographie de la formation. La premi&egrave;re partie du set manque n&eacute;anmoins de p&ecirc;che, les derniers morceaux du combo ne passant pas aussi bien en live que les autres. C&rsquo;est &agrave; partir de l&rsquo;excellente &laquo;&nbsp;Inis Mona&nbsp;&raquo;, reprise en ch&oelig;ur par un public en transe, suivie d&rsquo;une &laquo;&nbsp;Slania&rsquo;s Song&nbsp;&raquo; tr&egrave;s efficace, que les choses deviennent r&eacute;ellement int&eacute;ressantes. L&rsquo;unique extrait d&rsquo; &laquo;&nbsp;Evocation I&nbsp;&raquo; r&eacute;side en &laquo;&nbsp;Omnos&nbsp;&raquo;, chant&eacute; par mesdames, proposant un moment de r&eacute;pit aux pogoteurs et autres. On aurait pu appr&eacute;cier quelques titres suppl&eacute;mentaires de cet opus tr&egrave;s agr&eacute;able, mais Eluveitie a clairement fait le choix de mettre de c&ocirc;t&eacute; les ballades pour sortir l&rsquo;artillerie lourde. Au cours du set, quelques membres de Korpiklaani se pointent sur la sc&egrave;ne pour venir danser et jouer au violon avec des cintres (?). On ressent toute la bonne ambiance et l&rsquo;entente d&rsquo;une fin de tourn&eacute;e visiblement relativement alcoolis&eacute;e. Apr&egrave;s une sortie de sc&egrave;ne que beaucoup ont cru &ecirc;tre la fin de la soir&eacute;e, les membres d&rsquo;Eluveitie remontent sur les planches pour deux derniers morceaux, extraits de leur premier album, &laquo;&nbsp;Spirit&nbsp;&raquo;. Le concert se termine donc sur l&rsquo;&eacute;norme &laquo;&nbsp;Tegernako&nbsp;&raquo;, devant un parterre de fans ravis. Apr&egrave;s un long salut, c&rsquo;est la sortie de sc&egrave;ne sous les applaudissements.</p>
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<p><img src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2010/30102010_eluveitie09_paris.jpg" alt="" />&nbsp;</p>
<p>Set list :</p>
<p>Otherworld (Intro) &nbsp;</p>
<p>Nil</p>
<p>Gray Sublime Archon &nbsp;</p>
<p>Bloodstained Ground</p>
<p>Your Gaulish War</p>
<p>Thousandfold</p>
<p>Inis Mona</p>
<p>Slania's Song &nbsp;</p>
<p>Omnos</p>
<p>Isara</p>
<p>Quoth the Raven</p>
<p>Kingdom Come Undone</p>
<p>(do)Minion</p>
<p>AnDro</p>
<p>Tegernako</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>Il est temps d&rsquo;aller affronter la nuit parisienne pour rentrer chez soi (ou terminer la soir&eacute;e en bar, au choix). Quelques-uns prolongent le plaisir en allant &eacute;changer quelques mots avec les diff&eacute;rents membres du groupe pr&egrave;s du bar. Voil&agrave; donc une soir&eacute;e sympathique et pleine d&rsquo;entrain. On attend d&eacute;sormais la prochaine soir&eacute;e de folk / pagan de pied ferme, qui sera probablement le Cernunnos en janvier.</p>

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